En quoi la violence d'un patient psychiatrique peut-elle perturbée la relation d

Résolu
anonyme - 23 avril 2008 à 13:32
 anonyme - 19 mai 2008 à 23:06
Sujet de travail de fin d'étude!
A voir également:

4 réponses

Avis candide. Je n'ai aucune compétence en psychologie même si le sujet m'intéresse. Parce que la violence du patient agresse et qu'on peut difficilement entrer en contact avec une personne en souffrance en restant sur la défensive, donc en retrait. Je pense, naïvement peut être que le manque d'amour est source de bien des maux, l'amour c'est un investissement dans une relation avec l'autre. Si on se méfie on ne s'investit pas. Si on n'aime pas on n'aide pas. On peut aimer sans passion bien sur, je parle là d'affection sincère qui peut être ponctuelle et avoir une certaine distance sans pour autant manquer d'intensité. Je pense que l'amour est un anxiolytique puissant. Je plus puissant même des anxiolytiques. Je sais que la peur engendrée par la violence peut tuer le plus intense des amours. C'est l'instinct de survie qui prend le dessus. Mais la violence du patient ne vient pas de nulle part. Je pense que l'on doit pouvoir adopter une attitude qui ne puisse en aucun cas être interprétée comme une agression et faire ainsi céder la violence du patient. Il me semble que la violence est plus une réaction qu'une action. Maintenant j'ai expérimenté le fait que même avec la meilleure volonté du monde et les plus grands sentiments on peut être impuissant à faire céder la violence. Mais je ne suis pas psy. Je crois que la violence d'un patient psychiatrique perturbe pour commencer le soignant. Ce qui fait deux personnes perturbées. C'est mal parti pour une relation saine. Bonne journée. Si tu trouves un remède je t'encourage à le partager. Anne
1
hé bien, je suis épatée pour quelqu'un qui n'a pas de compétences en psy, tu as un raisonnement tres intéressant, et pour tout dire, depuis le tps que je travail dessus, ca me remet les choses au clair, pourquoi chercher compliquer, qd il suffit d'avoir du bon sens... Merci beucoup pour ton eclairage anne... et fait moi signe qd tu veux. un sujet de travail m'attend!
0
La violence d'un patient, atteind d'une patologie psychiatrique ou non, peut provoquer chez le soignant un sentiment de peur ce qui peut entrainer une relation dans le soin qui peut être perturbée. La peur d'un soignant dans une prise en charge est un "mecanisme de defense", qui est nécessaire au maintient d'une juste distance avec la personne qui se trouve en face. Il faut identifier chez le soignant les consequences de cette peur dans sa prise en charge. Je t'invite a lire Jacque Salomé qui a fait des ecrits simples et clairs a la fois. Comprendre sa propre peur c'est comprendre ses propres desirs. Quand tu es confrontée a la violence tu desire ne pas etre blessé physiquement ou moralement. Dans ta question de départ tu doit idenfier chaque terme qui la compose, c'est comme cela que tu vas t'approprié ton écrit lorsque tu devras en parler. De quelle violence parles-tu? Qu'est ce que la relation de soin? Appuies toi sur ta (ou tes) situation(s) de départ et sur ce que tu as ressenti dans cette (ou ces) situation(s).Ton sujet est vaste et il ne faut pas s'éparpiller. Je te souhaite bon courage...
0
Longtemps je me suis demandé pourquoi nombre de mes clients avaient certains type d'histoire. il s'avère qu'un patient/client choisi son thérapeute pour sa limite (la limite du thérapeute) c'est ainsi que chacun progresse thérapeute et client, chaque personne que tu reçois dans le domaine psy te renvoie à un coin de ta propre histoire d'où l'intérêt pour un thérapeute d'aller le plus loin possible dans sa démarche personnelle A.
0