versesrêves
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Modifié par Jeff le 25/07/2013 à 15:34
PneumoCTabou -
24 févr. 2012 à 09:33
Bonjour à tous,
Moi, c'est Claire et j'ai 28 ans. 1 petit décollement et 4 pneumothorax complet droit à mon actif!
J'ai lu tous vos messages. On va dire que j'ai le temps (je suis en convalescence et je ne sais pas faire grand chose).
J vais certainement être longue mais j'ai besoin d'expliquer mon histoires à des personnes qui peuvent comprendre mon quotidien post op, mes douleurs, mes angoisses et mon moral qui est au plus bas.
Les pneumothorax, je connais aussi ms je n'ai retrouvé la même cause que moi dans aucun des messages postés. Je sais que c'est rare. Tous les médecins le disent!Y en a même un qui m'a dit qu'on ne voyait ça que ds les livres !Rassurant!
Je ne suis pas longue et fine. Je mesure 1m73 et pèse 64 kg (normal quoi!).Mes pneumothorax se produisaient à chaque fois au moment de mes règles sans faire d'efforts. L'hypothèse de mon médecin traitant lors de mon premier décollement en 2005 était que la cause pouvait être de l'endométriose: muqueuse allant se mettre à d'autres endroits que l'utérus, qui est son siège habituel, et qui saigne au moment des règles. Cette hypothèse vient presque d'être confirmée lors de mon dernier passage en salle d'op ce 6janv 2011. Chez moi, cette endométriose serait allée se loger sur mon diaphragme. Au moment de mes règles, cette endométriose saigne et craie des trous ds le diaphragme. Ces trous appellent l'air et PAF! pneumothorax...
Tout à commencé par des douleurs qui apparaissent au niveau l'épaule au moment des règles. Douleurs aiguës qui ne disparaissent ds aucune position. On croit que ce sont des névralgies ou une espèce de tendinite...on sait pas trop!c'est une petite pointe aigüe au niveau de la clavicule.
En 2005, j'ai eu un petit décollement du poumon. Sans gravité, j'ai juste dû rester calme pendant quelques temps(pas d'effort ni de sport, pas porter, pas chanter, pas crier, pas se moucher trop fort, pas pousser trop fort en allant aux toilettes ;-),...).
Mon traitant m'a donc parlé de son hypothèse et j'ai vu un pneumologue qui était d'accord que ts les sympthômes révélaient certainement la présence d'endométriose pleurale. Il m'a parlé d'intervention pour aller voir à l'intérieur (thoracoscopie). N'ayant jamais subi d'opération, sachant qu'il y avait des risques et que c'était rare, ça m'a fait peur et j'ai préféré faire celle qui ne croyais pas à cette éventualité et j'ai laissé passer. Cette petite épreuve ne m'avait pas trop traumatisée.
Ensuite, chaque mois, ces douleurs à l'épaule droite réapparaissaient. Au fur et à mesure des années, au moment de mes règles, d'autres douleurs se sont installées en plus au niveau de mes côtes. Mon traitant a parlé de névralgies intercostales. Je le croyais car mes douleurs au niveau du ventre étaient tellement fortes que je me crispais énormément. Et puis, je préférais croire en des névralgies qu'en de l'endométriose pleurale et en un décollement du poumon.
Jusqu'au jour ou, en été 2008,j'ai fait un pneumothorax complet, de nouveau pendant mes règles.On m'a posé un drain que j'ai gardé 1semaine, le poumon s'est recollé, on m'a enlevé le drain et j'ai pu sortir de l'hopital le lendemain aps contrôle Rx. Trois semaines après ma sortie (nouvelle règles!), ce fut la récidive:de nouveau un pneumothorax complet! Là le chirurgien a du faire une pleurectomie (abrasion de la plèvre)et un talcage pr recoller le poumon soit disant définitivement. Je lui ai parlé de l'hypothèse du pneumologue en 2005 sur l'endométriose pleurale ms il ne m'a pas cru et a dit que c'était beaucoup trop rare. Et puis, il avait été soit disant voir avec une caméra lors de l'opération et n'avait rien trouvé!
Après 2 mois j'étais retapée. J'ai repris le sport et ttes mes autres activités. Mes règles tjs douloureuses mais au niveau du ventre seulement (normal quoi!)
Ici au mois de septembre 2010, j'ai rechuté... de nouveau un pneumothorax! Alors, qu'on m'avait dit que le décollement n'arriverait soit disant plus. 2-3 cycle avant cette rechute, ces douleurs à l'épaule étaient réapparues. Cette x, on m'a simplement mis un drain que j'ai gardé pendant 1 semaine pr remettre le poumon a sa paroi. Un autre chirurgien cette fois... Le scan après retrait du drain montrait encore une bulle d'air. Le chirurgien m'a dit qu'elle pouvait rester comme ça mais qu'elle pouvait aussi s'agrandir et de nouveau recréer un pneumo. Si ça se produisait, il opérerait et agraferait le poumon à l'endroit de la bulle persuadé que c'était à cause de ça...Il ne croyait pas trop non plus à l'hypothèse de l'endométriose.
Le jour du réveillon de nouvel an 2011, j'ai senti un craquement minime. J'ai prévenu mon copain ''apprête toi, c'est pr bientôt à mon avis!"Je suis restée calme qq jours, ai attendu un peu mais le 5 janv j'étais aux urgences! Et le 6 en salle d'op! Le chirurgien, cette fois, a regardé avec une camera(thoracoscopie) pour connaître la cause de ces pneumothorax à répétition. Il a trouvé mon diaphragme troué à 3 endroits.Il a biopsié ce qu'il a trouvé autour de mon diaphragme pr connaître la cause de ces trous.Ce serait bien de l'endométriose ms on en est pas encore sûr. Il a réparé les trous et recollé mon poumon avec agraffes, abrasion à nouveau de la plèvre et mise à nouveau en place de 2 drains cette fois ci. Un mal de chien.
Là, ça fait bientôt 3 semaines qu'on m'a enlevé mes drains. J'ai du revenir chez mes parents car il y a plein de choses que j sais pas faire seule. J'ai continué à sentir des craquements pendant 1 dizaine de jours ds certaines positions. Craquements à chaque respiration ressemblant à ceux au moment du pneumo. Avez vous eu aussi ces craquements en post op? maintenant, je n'en ai plus ms j'ai peur d'en ravoir car ça voudrait dire qu'il y a à nouveau de l'air...
Je fais chaque jour de minimes progrès (me plier et tendre les bras pr mettre mes chaussettes, lever les bras pr coiffer ou laver mes cheveux, prendre la boîte de kelogg's en haut de l'armoire, m'abaisser pr ramasser qqch qui est tombé par terre,...) les douleurs s'atténuent ms je sens tjs plein de choses ds mon corps que je ne comprends pas. J'ai maintenant, à certains moments, des sortes de brûlures au niveau du plis sous le sein. Brûlures comme si on m'enfoncait 1milliard d'aiguilles ou comme si on tirait sur ma peau à l'intérieur pr qu'elle se déchire. C'est insupportable, ça me fait transpirer des litres tellement la douleurs est forte et aiguë. Je ne sais plus parler ni bouger 1 petit doigt. Des douleurs au niveau des cicatrices, je connais, c'est douloureux mais supportable mais la c'est autre chose...ca vs parle, est ce que vs avez déjà ressenti ces sortes de brûlures atroces?
Je vis dans l'angoisse permanente de la récidive. Je suis qqun qui travaille beaucoup et qui a beaucoup d'activités (sorties, sport,rénovation de ma maison,...). J'aime voir du monde, faire la fête et être entourée de ma famille et de mes amis.
Pour le moment, ce sont surtout mes parents, ma soeur et mon fiancé qui sont près de moi (encore bien qu'ils sont là d'ailleurs !). Et c'est ds des moments co ceux-ci qu'on voit qui sont ses vrais amis.
J'ai vu un gyné spécialisé en endométriose qui m'a prescrit un traitement hormonal pour ne plus être réglée. On verra si ça marche... Si l'endométriose n'est pas la cause, c'est la cata et ça voudrait dire que je risque encore d'en faire quelques uns sur ma vie... Moi, vivre comme ça, ds la douleur tt le tps sans pouvoir réaliser mes projets et vivre "normalement", c'est hors de question. Je sais qu'il y a pire que moi et qu'il y en a qui vive avec des handicaps bien pires ms ça ne me remonte pas le moral pr autant et ça ne m'aide pas à relativiser.
Voilà, je pourrais être encore plus longue, j'ai zapper qq détails quoique j'en ai donné déjà pas mal. J'aurai encore tellement de choses à dire. Ca fait du bien de déballer un peu mon sac... Est-ce qu'il y en a qui me comprennent????
Ou, ... je devrais peut-être aller revoir mon psy...
Bises à tous
A voir également:
Pleurectomie convalescence
Pneumothorax opération - Meilleures réponses
Faire l amour après un pneumothorax - Meilleures réponses
bonsoir ton message ma beaucoup touche jespere sincèrement que tu vas
guérir je te trouve très courageuse je ne connais.pas ta maladie
mais est confiance sa va aller bonne soirée
J'ai fais 3 pneumothorax dans le courant de l'année dernière et le dernier il y a trois moi ou j'ai du être opéré comme toi. Le chirurgien m'a également dit qu'il y a 1 chance sur mille pour récidiver et a l'approche de mes règles cet a dire aujourd'hui je ressent des douleurs ds l'épaule ressemblant étrangement à celle d'un début de pneumothorax et je commence à flipper sérieusement car la douleur de l'opération je ne la souhaite même pas à mon pire ennemi..
j'avais déjà lu ton com. lorsque j'étais en convalescence et je t'avoue que j'ai prié pour ne pas que ça m'arrive à moi aussi, mais mtnt peut être que je vais être dans le même cas que toi..
Visiblement tu n'as plus donné de suite sur le blog, as tu arrêté tes règles et est ce que ça va mieux pour toi??
En tout cas c'est clair que si je récidive, je demanderai à mon gynécologue de les arrêter même si à ce jour j'ai toujours refusé de prendre la pilule. D'autant plus que contrairement à toi malheureusement je n'ai pas de fiancé et ma famille est loin d'où je vis et pour des raisons personnelles je préfère rester dans la ville ou je réside..
Donc oh oui! je comprend bien ton angoisse et ta déprime qui commence à me ronger petit à petit surtout si je récidive et je pense qui va falloir me mettre sous antidépresseurs.
J'aimerai bien avoir de tes nouvelles en tout cas
Bonne soirée
SARITA*
Messages postés2Date d'inscriptionsamedi 27 septembre 2008StatutMembreDernière intervention21 décembre 20114 8 août 2011 à 02:55
bonjour
je suis Sarah j'ai 21 ans . moi aussi
je souffre de la récidive d'un pneumothorax pour 3 fois et j'étaie drainée 5 fois dans les 3 récidive . et je vis dans l'angoisse de la récidive de la maladie .
SARITA*
Messages postés2Date d'inscriptionsamedi 27 septembre 2008StatutMembreDernière intervention21 décembre 20114 21 déc. 2011 à 18:38
maintenant je suis bien et je travaille a l EPH je suis infirmière
Coucou les « pneumothoraxiens » !
J'ai lu pas mal de posts sur ce site qui m'ont beaucoup touchés, certains rassurés et d'autres découragés. Je décide donc au bout de 9 ans d'étroite relation avec mon poumon droit de vous écrire mes ressentis, mon vécu, mes angoisses, mes joies, mes peines, mes coups de gueule, mes découragements et mes espoirs.... J'ai 31 ans et je m'appelle Emilie...
Au début j'avais écris mon parcours médical pure et dure mais avec du recul, ça serait bien trop chiant à lire et surtout, je ne souhaitais pas effrayer ou décourager certaines...Pour les hommes qui liront ce post, je suis désolée, je met tout au féminin car tous les hommes que je connais qui ont eu des pneumothorax, en ont eu que 2 ou 3...Pour ma part, j'aborde les « pauvres cas » de multiples récidives même après toutes les opérations qui peuvent exister. Décidément, les femmes ont n'est pas verni !
Pour résumer un peu mon cas, j'en suis à plus de 15 pneumothorax en 9 ans...j'avoue ne plus les compter...il vaut mieux ! Dans mon malheur, j'ai de la chance (il faut savoir trouver les points positifs, si si, je vous assure !), ils ont été souvent très petit et donc pas drainable. 15 jours de repos à la maison me permettaient de me remettre sur pied...Enfin quand je dis sur pied, fallait y aller mollo quand même !
Il a été suspecté dès le départ que la cause serait de l'endométriose. En gros, au moment des règles un petit pneumothorax...attention, ce n'était pas systématique ! C'est un problème hormonal qui est situé dans l'appareil génital la plupart du temps, mais qui dans notre cas, vient au moment des règles s'inviter dans le poumon en passant par des petits trous situé dans le diaphragme. J'ai eu le droit en 2004 à 2 opérations :
- La 1ere (février 2004) : sous anesthésie générale, opération par abrasion qui consiste a frotter le poumon pour le faire saigner afin qu'il se recolle a sa paroi, plus poses d'agrafes.
- La 2ème : 4 mois plus tard, sous anesthésie locale, j'ai eu le droit au talcage (sorte de « colle » qu'on injecte dans le poumon)...pose du drain abominable, la piqure d'anesthésie sur le flan droit à juste été un calvaire.... Le talcalge a été mal fait, la moitié de l'anesthésie était tombée par terre...j'ai cru que l'on m'injectait du feu dans la poitrine. La majorité des personnes que je connais ont subi une anesthésie générale pour cette opération je vous la conseille.
- 6 mois plus tard, blocage des règles avec une pilule en continu...je suis passée de 45 kg à 65kg en 4 ans...et pourtant je n'ai pas un profil à prendre du poids...On m'a donné ce traitement à « l'aveugle » car durant l'opération ils n'ont jamais trouvé de trace d'endométriose...Apparemment il peux arriver d'en avoir mais qu'il ne soit pas assez important pour être détectable...J'ai eu également une écho endovaginale pour voir si j'avais de l'endométriose dans l'appareil féminin et rien non plus de côté là.
- Au bout de 4 ans, j'en ai eu marre d'avoir des règles bloquées, marre de grossir et finalement de ne pas me sentir si mieux que ça car j'avais quand même refait des pneumothorax durant cette période (moins, il faut l'avoue)...et que j'avais eu également des épisodes de douleurs assez importants...
- Juin 2010 : le poumon droit qui se décolle en haut et en bas, grosse opération : ablation de la plèvre...L'opération devait mettre fin a toutes récidives sauf dans de très rares cas. Naïvement, avec ce passé chargé, je me suis dit que c'était bon, que cette fois je serai guérit...L'opération est lourde, la convalescence très longue...j'ai mis quasi 2 mois pour m'en remettre. Quand je suis sortie de l'hôpital, me faire chauffer une pizza était pire qu'un marathon de 50 km...une douche me demandait 3 heures de repos derrière...me coiffer les cheveux était juste impossible, marcher jusqu'au trottoir d'en face me permettait de voir que les « ptits vieux » de la maison de retraite d'en face était plus rapide que moi, me lever de mon lit était juste quasi impossible... Je vivais seule, et je peux vous dire que dans ces moments là, on se sent seul au monde, même si ma famille et mes amis n'étaient pas loin et très présents...j'étais seule chez moi. Mon moral en a pris un sacré coup, je me suis dit que mon corps ne récupérerait jamais !
Et me voilà aujourd'hui ! Un an et demi après cette opération, j'en suis à ma troisième rechute minuscule rechute d'ailleurs devrais je dire, depuis novembre dernier. J'ai de l'eau et de l'air en bas du poumon. Je suis arrêtée de nouveau à chaque fois 15 jours.
Il faut quand même savoir qu'entre cette « grosse opération » et aujourd'hui, j'ai eu aussi des mauvaises périodes...je suis quai convaincu qu'il s'est décollé plusieurs fois, mais que je mettais ça sur le compte des fameuses de douleurs musculaires, de paroies ect....
Ah justement ces douleurs parlons-en....la fameuse phrase que je ne supporte plus « mais ça ne serait pas un peu dans ta tête » !!!!??? Je suis en saturation totale....Cette douleur lancinante qui peux durer plusieurs jours, entre l'omoplate et la colonne vertébrale...Cette douleurs qui nous fait comme une pointe dès que l'on respire fort, qu'on tousse, qu'on baille...bref qu'on vive... Moi ces douleurs, je sature...j'avoue prendre souvent du lexomil pour être ailleurs...et m'éviter de « psychoter » encore plus ! Par contre ces douleurs peuvent durer plusieurs jours sans forcement que j'ai de nouveau un pneumothorax. Ce qui me perturbe dans cette « maladie », c'est l'imprévu....un jour tout va bien et le lendemain tout bascule. J'ai eu déjà 2 voyages à l'étranger d'annuler avant départ pour pneumothorax...c'est la double peine...je vous assure. J'en suis à un point que je ne prévoit plus rien car je me dis, et si ça recommençait ! Alors oui, les gens « pas malade » vous diront que si on raisonne comme ça on ne fait plus rien...je me suis tellement pris de claque avec ces pneumothorax que je commence à ne plus voir le bout du tunnel...J'en ai marre d'être la copine qui est toujours en vrac, j'en ai marre que mes parents s'inquiètent dès que je les appelles à une heure pas habituelles. Je suis avec qq'1 depuis 1 an, je vis avec depuis 4 mois...je me dis qu'il ne tiendra jamais 1 an de plus avec une personne malade comme moi. Pour le moment, il est là, il est présent mais bon...j'ai l'impression de gonfler tout le monde. J'en ai marre d'avoir des amis ou de la famille au téléphone et de répondre à la traditionnelle question : « est ce que ça va ? » Bah non une fois de plus, ça ne va pas...Heureusement, j'ai des amis et de la famille présents depuis toujours dans ces mauvaises passes....s'ils lisent ce post ils se reconnaitront ! ;-)
Quant au boulot, je croise les doigts pour qu'il ne m'éjecte pas, jusqu'à maintenant ils ont été compréhensifs mais bon...ça m'inquiète tout de même...
J'ai l'impression de m'économiser depuis des années, je ne fais plus de sport, même si je n'ai jamais été une grande sportive... mais ne serait ce qu'une ballade en vélo, je me l'interdit...Ma chirurgienne a beau me dire de vivre normalement, je persiste à dire que ça m'est impossible...J'ai besoin de plus de sommeil que les autres, j'ai l'impression que tout tourne autour de mon poumon...mais malheureusement c'est un peu la vérité....
Ma chirurgienne m'a expliqué que les femmes présentant le même parcours que moi sont souvent guérit après une grossesse...je n'ai pas envie de faire un enfant juste pour aller mieux...et puis si je récidivais après avec un bébé, comment ferais je ?!!!
Claire, j'espère que tu liras ce message...je me reconnais tellement dans ton récit...Moi aussi parfois je me dis comme toi, que je ne pourrais pas vivre comme ça toute ma vie...mais on n'a pas le choix...faut pas qu'on se laisse abattre...même si j'avoue pleurer souvent à cause de ça...il faut juste espérer ne pas être abandonné par ceux qu'on aime et essayer de profiter au maximum des bons moments, que l'on sait apprécier certainement bcp plus que certains....Et puis parce que ça coute rien d'y croire, il faut positiver et se dire que ça finira par passer comme c'est venu, c'est-à-dire : du jour au lendemain !
Bonjour à tous,
également "pneumothoraxien", je viens écrire mon "retour d'expérience".
En 2008, suite à un choc, grosse douleur à mon poumon gauche, hopital,radio,pneumothorax,drainage,8-9 jours d'hôpital horreur.
Je suis un gros fumeur et la on me dit d'arrêter.
J'arrête tout, mais j'arrête aussi de vivre, plus de sport, plus de clopes, peur du moindre mouvement, je dors 15h par jour, les études finies brillamment mais sans job, je sombre dans la dépression.
Puis tout début 2009 rebelote mais poumon droit, deux semaines après avoir repris le tabac, et tenté quelques sorties.
Re hosto, radio,drainage, et la visite du chirurgien qui veux me couper des bouts de poumons, me poser des agrafes et de faire saigner la plèvre.
Hors de question vous dis-je!
J'ai re-fumé, je ne le referai plus et ça passera.
Après que quasiment tous les docteurs m'ait mis en garde du risque bilatéral, je me décide à retourner à mon cauchemar quotidien, en x2 cette fois.
Ce qui m'a fait décider de ne pas me faire opérer, c'était avant tout la peur de l'opération, la peur de me retrouver avec un rein en moins (ou pire).
Mais également, le discours des pneumologues/chirurgiens.
Ils vous parlent de talcage alors que le chirurgien ne tacle plus depuis des années.
Ils vous expliquent les causes chacun à leur manière, pour l'un c'est génétique, l'autre c'est la clope, le joint, la pollution....
N'ayant aucune confiance et beaucoup d'angoisse, j'ai dis non.
Mais j'ai par la suite beaucoup regretté car j'ai encore vécu dans la peur permanente par la suite, mais j'ai eu le temps de beaucoup réfléchir.
Heureusement pour moi, entre temps, j'ai trouvé l'amour, mon âme soeur, la femme qui m'a donné la force d'essayer de surmonter tout ça.
J'ai repris peu à peu le cours de ma vie, j'ai trouvé un job, refais (un peu) de sport, des sorties, dormi que 8h par nuit.
Puis début 2012, rebelote, poumon gauche encore, et la c le drame, j'ai fondu en larmes, je l'avoue, mais j'ai eu moins peur, parce que je connaissais la suite, parce que entre temps j'ai réfléchit, beaucoup réfléchit, je me suis aussi renseigné, et j'avais pris ma décision : si ça recommence, je passe sur le billard.
Pourtant je n'ai plus touché une clope, je vis dans un endroit ou les gens ne fument pas à l'intérieur, malgré tout cela, ça s'est reproduit.
C'était il y a 3 semaines, je me suis fait opérer, et je ne vais pas vous mentir, ca fait mal, très mal, même très très mal, surtout la première fois qu'on se lève.
Un peu moins la deuxième, puis la troisième.
Trois semaines après, j'ai encore mal mais cette fois je sais qu'il me reste au pire une bonne semaine d'hopital pour mon poumon droit et pis c'est tout.
En fait je pense que pour la douleur, il faut bouger un minimum, parce que quand on a mal on se protège, on arrête de bouger et la c'est pire.
Donc il faut se faire mal un bon coup et après ça va mieux.
Comme après l'opération, quand on se levé pour la première fois c'est l'horreur, mais respirez un bon coup doucement et la respiration d'après ça va mieux.
En tout cas je dis merci à tous ceux qui m'ont soutenu et qui me soutienne, je souhaite bon courage à tous ceux qui traversent cette épreuve et je pense qu'il faut arriver à garder à l'esprit que ça aurait pu être pire, on a entre guillemet "que" des pneumothorax.
Psycologiquement c'est le plus compliqué
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
bonsoir;j'aimerais bien que tu m'écrives sur mon facebook:je me nomme salakedji khadidja en effet j'ai les méme symptomes que vous.opérée pour une hystéréctomie total en 2008.puis 3autres intérventions chirurgicales.cela pour une endométriose qui n'ont pas pu l'a découvrir.bon rétablissemen pour vous
je connais très bien ce que tu décris... Des douleurs pendant des années lors des règles, dans le poumon, alors que le médecin te dit "ce n'est rien, des névralgies...". Puis le 1er pneumothorax, assez grave pour rester une semaine en réanimation. C'est là qu'ils découvrent un gros trou dans le diaphragme. Au prochain cycle, re-pneumothorax, et opération en urgence pour "fermer" le diaphragme. Le médecin qui t'affirme que tout vient de là, que ça ne reviendra plus. Et toujours le gynéco qui ne veut pas croire à de l'endométriose.
Et aux prochaines régles ? Ben, toujours cette douleur au poumon. Une opération pour rien, des douleurs atroces pour rien, des cicatrices horribles sur tout le corps... Et toujours personne pour admettre que c'est bien de l'endométriose....
résumé de mon histoire, 2007 l'année du diag d'endo avec Coelio apres des années de douleurs abdominales et thoraciques. Etonnament, le coté douleur thoracique de la chose semble ne pas interesser les gyneco ni les medecins. Résultat : 2009 sera l'année du poumon, apres plusieurs cycles, douloureux coté poumon, (et plusieurs diagnostiques erronés de douleurs musculaires, douilletteries et autre douleurs due a l'angoise...) je me décide à aller toute seule comme une grande faire une radio, et j'apporte le diagnostique sur un plateau d'argent a mon medecin : "ah oui effectivement c'est un pneumothorax !". Hop thoracoscopie-talcage-drain d'aspiration. J'ai bien cru que ma vie reprenait son cours mais non. 2010 sera l'année du rein, et du sigmoide. L'uretere gauche est bouché, pose d'une sonde jj pour sauvegarder le rein en attendant l'operation, ladite operation etant prevue pour avril 2011. Mais Non, 2011 est de nouveau l'année du poumon. Nouveau PNO 2 semaines avant l'intervention deja prevue. Donc on annule tout ca, et deuxieme Thoracoscopie-talcage-drainage (j'appelle ca le suplice de la chevre de monsieur seguin, attachée au mur par une longueur determinee de tuyau)... Et puis en juillet, ablation du sigmoide et reimplantation de l'uretere sur la vessie..... Et puis en septembre, nouveau PNO... Alors que je suis sous pilule en continue depuis 18 mois...
Aujourd'hui, le plan c'est de m'ouvrir la cage thoracique, avec une scie et tout et tout, pour chercher sur mon poumon les cellules d'endo ...
Aujourd'hui, ma question est : quelqu'un a t il trouvé une solution DÉFINITIVE a ces problemes de PNO ?!? parce que la c'est plus possible ! J'ai l'impression qu'on s'est emparé de mon corps pour faire des experiences dessus. Je n'ai plus de vie, plus de travail, et un jour ou l'autre, je n'aurai plus d'amoureux non plus ! Je vis en isolement parce que je ne supporte plus d'etre "cette amie qui ne va jamais bien". Je n'imagine meme plus qu'un jour tout ca puisse etre derriere moi. J'ai 33 ans et je vis dans la peur.
a vos peurs je trouve un coté rassurant vivant un peu la meme chose. 28 ans, decembre2011 1er pneumothorax avec une recidive juste avant de sortir de l'hopital. Ce qui m'a valu 11 jours d'hopital.
depuis que je suis chez moi, j'ai peur à la moindre douleur d'une recidive (surtout que la pause d'un des drains fut une veritable boucherie : ils s'y sont repris à 3 fois; la 1ere fois, il faisait un tire bouchon ..., la 2nd il n'etait pas dedans). Vu la douleur du pneumo et de la pause du drain je ne tiens pas revivre ça !
Salut moi jte comprend c'est bizarre tu diras mais j'ai 28 ans je mesure 5 pieds et 1 pouce,moi c'est pas aussi grave mais ces mon 2 pneumothorax complet 2ans et demi entre chaque .moi mon point est plus vers l omoplatte mais il est tres intense et pour les regles ces pareille tj ou presque tres intense jamais regulier en-t-cas jte souhaite bonne chance c'est pas facile cte maudite affaire la
sophie1602
Messages postés5Date d'inscriptionmercredi 6 avril 2011StatutMembreDernière intervention10 avril 2011 6 avril 2011 à 15:59
bonjour à tous,
pour faire court : 12 pno au total !!!
07-1996 pno D drain ; 09-1996 pno D thoracoscopie ; 07-1998 pno G drain (grossesse 3 mois) ; 11-2000 pno G thoracoscopie ; 09-2006 pno G drain (4 enfants le dernier 18 mois pas le temps pour une opération) ; 12-2006 pno D thoracotomie (inévitable risque de pno bilatéral) ; 09-2007 pno G tuc style thoraco sous vidéo ? ; 09-2008 pno G sous vidéo tjs nouveau protocole ? ; 02-2011 pno G repos (ils n'ont pas voulu opéré, pensez-vous : 2à droite et 3 à gauche) ; 03-2011 repos (même raison) ; 04-2011 il y a quelques heures ! j'attends que mon doc ouvre son cabinet.
Sachez qu'en 2006 j'ai été diagnostiqué SED Hypermobile (cherchez !) et que entre c'est la maladie et la dernière du pnemo "il faut bien un cas mondial de quelque chose" j'ai demandé un autre avis et mon doc traitant m'envoit à MARIE LANNELANGUE Plessis Robinson.
Sunny
Bonjour ou bonsoir, voilà mon histoire:
premièrement je suis très soulagée de lire des témoignages qui me ressemblent.
La maladie qui m'a fait souffrir pendant toutes les années où j'ai eu mes règles s'appelle l'endomètriose. J'ai donc pris la pilule en continue puis j'ai opté pour un implant. ces méthodes ont été efficaces et sans effets indésirables, les douleurs aiguës à l'épaule droite ont cessé. Mais un jour j'ai enlevé l'implant et voulu faire une tentative pour avoir un bébé. J' ai eu un kyste recto vaginal non opérable mais il est parti au bout de quelque mois. Puis j'ai attéri aux urgences en mars 2011 à 4h00 suite à de fortes douleurs dans la poitrine et à l'épaule droite, j'avais passé une nuit blanche. verdict un pneumothorax droit donc pause d'un drain pour ponction, reliée à une valise qui aspire l'intérieure, elle-même reliée au vide du mur. Donc je ne me suis pas levée pendant 5 jours du lit de l'hôpital. dur dur de ne pas aller à la selle. Puis à la sortie il m'a été conseillé de consulter mon gynéco pour un traitement hormonal. je me suis donc exécuté. Passant à la pharmacie, j'ai reçu le mauvais générique de mon traitement hormonal donc le mois suivant j'ai à nouveau eu mes règles. Retour pour une nuit d'observation aux urgences en avril 2011. Je suis restée deux mois et demi en arrêt maladie pour laisser le temps au poumon de se coller. Apres j'ai repris le sport comme jamais... boxe, aikido, cardio, muscu, stage professionnel défense, natation, du sport tous les jours pendant deux mois mais je me suis sentie fatiguée après un entrainement aikido, du mal à récupérer, des petites douleurs coté droit que j'ai assimilé à des courbatures. Puis un matin de octobre 2011, je suis tranquillement aller aux urgences et je suis restée à l'hôpital une quinzaine de jours et j'ai été opéré à cause d'un autre pneumothorax. Un talcage, le diaphragme avait plein de trous apparemment donc ils ont été agrafé, cousus. j'ai eu trois trous sous le bras droit, deux drains pendant dix jours, et toujours une petite valise qui aspire les sécrétions en étant reliée au vide. J'ai eu de la morphine qui constipe, des antalgiques, des anti phlébites ect... j'ai aussi eu un court épisode de fuites urinaires, je n'arrivais pas à me contrôler le temps d'aller aux toilettes... c dur l'hôpital pour le moral et les douleurs sont parfois ....bref.
Mais j'en suis sortie et vivante et "respirante"! je suis revenue chez moi, sans savoir comment me coucher sur mon propre lit, ni comment me lever, je ne pouvais ni me laver, ni m'habiller seule ni faire le repas. Mais j'ai une mère formidable.
j'ai arrêté les médicaments en arrivant à la maison, tous les jours je mesure les progrès. Je cicatrise bien. Le ressenti est très particulier à l'intérieur,ça tire, brûle, pique... mais ça passe..., je me demande maintenant quand j'aurai à nouveau une vie normale...?????
13 déc. 2011 à 20:14
J'ai fais 3 pneumothorax dans le courant de l'année dernière et le dernier il y a trois moi ou j'ai du être opéré comme toi. Le chirurgien m'a également dit qu'il y a 1 chance sur mille pour récidiver et a l'approche de mes règles cet a dire aujourd'hui je ressent des douleurs ds l'épaule ressemblant étrangement à celle d'un début de pneumothorax et je commence à flipper sérieusement car la douleur de l'opération je ne la souhaite même pas à mon pire ennemi..
j'avais déjà lu ton com. lorsque j'étais en convalescence et je t'avoue que j'ai prié pour ne pas que ça m'arrive à moi aussi, mais mtnt peut être que je vais être dans le même cas que toi..
Visiblement tu n'as plus donné de suite sur le blog, as tu arrêté tes règles et est ce que ça va mieux pour toi??
En tout cas c'est clair que si je récidive, je demanderai à mon gynécologue de les arrêter même si à ce jour j'ai toujours refusé de prendre la pilule. D'autant plus que contrairement à toi malheureusement je n'ai pas de fiancé et ma famille est loin d'où je vis et pour des raisons personnelles je préfère rester dans la ville ou je réside..
Donc oh oui! je comprend bien ton angoisse et ta déprime qui commence à me ronger petit à petit surtout si je récidive et je pense qui va falloir me mettre sous antidépresseurs.
J'aimerai bien avoir de tes nouvelles en tout cas
Bonne soirée