Capsulite épaule gauche

Fermé
loulou370 Messages postés 1 Date d'inscription lundi 26 juillet 2010 Statut Membre Dernière intervention 26 juillet 2010 - 26 juil. 2010 à 11:29
 marcus - 9 mars 2016 à 10:07
Bonjour à tous et à toutes,

Depuis mars 2010, je souffre d'une capsulite à l'épaule gauche. J'ai déjà connu ce phénomène il y a 4 ans, mais à droite, et pour les mêmes raisons : gestes répétitifs entraînant de nombreuses tendinites.
Etant maintenant à la retraite, j'ai choisi de bouger le moins possible et, comme je l'avais prévu, l'évolution de la capsulite a été très rapide : actuellement, j'ai l'impression d'arriver en phase gelée (je n'ai plus les douleurs supra vives à vous faire tomber à genoux, mais "seulement" une douleur sourde continue plus ou moins forte).
Le problème, cette fois-ci, c'est que les tendinites, au tout début, se sont rapidement compliquées (tendons noyés dans un tube de liquide : désolé, je n'ai pas de terme médical !), et sont devenues très douloureuses. J'avais l'impression qu'en plus, elles me véhiculaient la douleur de la capsulite jusqu'au bout des doigts et partout sur la poitrine et dans le dos. Au bout de 2 mois, l'épaule droite, qui était faiblement touchée au départ au niveau tendinite, mais non soignée car mon médecin a estimé que ça n'était pas nécessaire, a commencé à me donner les mêmes douleurs que la périphérie de l'épaule gauche.
Ces 2 derniers mois, des séances de kiné ont été faites sur les 2 épaules et ont considérablement atténué les douleurs (qui ressemblaient à des "arrachements de bras") mais, dès que j'utilise un peu mon bras (manger, balayer, conduire 30 min...) je me retrouve prostré avec des douleurs terribles sur les 2 bras.
Avez-vous connu ce genre de douleurs ? D'après ce que j'ai pu lire dans différents forums, les personnes atteintes parlent de douleurs à l'épaule mais pas de douleurs "périphériques" (omoplates, bras, avant bras, mains, poitrine). C'est tellement fort que je ne peux même pas me permettre une petite ballade à pied.
Autant vous dire que mon médecin (qui ne me reverra plus) fait la sourde oreille à ce que je peux ressentir lorsque je tente de lui décrire mes douleurs.
En conclusion, ce qui m'inquiète, ce n'est pas tant la capsulite, qui suit son cours, mais ce sont toutes les doubles annexes que je n'ai pas connu lors de ma 1ère capsulite.
Quelqu'un d'entre vous aurait-il des infos ?
Merci beaucoup et bon courage à tous les "capsuleux".
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12 réponses

Oui c'est long. Moi, ça fait six sept mois maintenant, trois mois en phase chaude puis trois quatre mois en phase gelée; je viens de voir un ostéopathe qui m'a un peu débloqué mais pas de miracle: quasi 90% de mouvement perdu pour le moment sur le bras gauche. Il pense que c'était d'origine traumatique : j'ai été projetée contre un mur fin mai. Un mois après, sournoisement, les douleurs se sont installées et la perte de mouvement.
J'espérais que la kiné aiderait: bernique. L'acupuncture : gros hématome, recrudescence de douleurs, j'ai arrêté et pris mon mal en patience en attendant d'aller voir mon ostéopathe favori - lequel me confirme qu'il faudra encore des mois avant que ça se remette. Il est favorable à une kinésithérapie avec un kiné qui s'y connait.
Je crois, d'après vos expériences, que la seule solution, c'est soulager si nécessaire avec des massages légers à l'huile essentielle de gaulthérie couchée, et continuer à prendre patience....
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A propos, j'ai remarqué que mon bras droit était aussi parfois un peu douloureux.
Mon ostéopathe me dit que compte tenu de l'incapacité du bras gauche qui entraîne des difficultés pour se laver, s'habiller (mettre un soutien-gorge est vraiment compliqué, mettre un manteau par dessus ses vêtements aussi), je compense évidemment avec l'autre bras. Il me rassure en me disant que a priori je ne risque pas une capsulite simultanée ou subséquente sur l'autre bras. Quand le bras gauche recouvrera à terme sa mobilité, tout devrait rentrer dans l'ordre, d'autant plus que je n'ai pas de travail très stressant -genre sur machine- et que si je passe pas mal de temps sur ordinateur, ce n'est pas ça finalement qui était en cause, ici.
Néanmoins, compte tenu de vos remarques, je vais veiller à limiter mon temps de frappe et éviter ainsi aussi le fameux syndrome du canal carpien.
J'espère que pour ceux qui se sont exprimés jusqu'ici, la récupération est en bonne voie et donc, pour les futurs lecteurs, je confirme : phase chaude très douloureuse (difficultés pour dormir), mais on peut soulager par des massages légers à la gaulthérie couchée, du paracétamol, si besoin (je n'en ai pas pris). Je me méfie trop des infiltrations pour laisser faire cela; d'ailleurs, je vois que cela ne sert pas à grand chose même à court terme. Phase gelée longue et exaspérante du fait du handicap pour les gestes quotidiens. Et mon ostéopathe me confirme qu'il faut éviter de fatiguer cette épaule en trainant des poids.
A la limite, on peut faire des mouvements pendulaires circulaires en tenant un petit sac pas trop lourd accroché au poignet et en gardant tout ça bien souple, penché en appui sur un bord de table avec l'autre bras, corps détendu, 25 cercles par mobilisation et il ne faut pas que cela soit douloureux. Il paraît que ça aide pour certains: kiné douce et résultats pas immédiats.
Ou alors, essayer de garder cette épaule aussi reposée que possible et prendre son mal en patience en attendant que la nature fasse son oeuvre...
Donc, la seule solution, c'est bien apprendre à patienter et à "écouter" son corps. On est chacun notre meilleur médecin dans ce genre de choses : le reste, c'est des dépenses et espoirs peu utiles hélas (sans parler de l'injure qui s'ajoute à la blessure lorsqu'on lit certaines réactions de "médecins" que vous rapportez). Mais la bonne nouvelle : ça passera, et si tout va bien, pas de séquelles. J'espère pouvoir vous le confirmer "dès que" puisque pour moi, c'est encore "en cours".
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j'ai eus les mêmes douleurs, je suis aller un médecin ostéopathe qui m'a remis des cervicales en place. Depuis j'ai arrêté toute séance de kiné
VINCENT
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Bonjour Vincent,

En ce qui me concerne, il ne s'agit absolument pas d'un problème de cervicales qui sont bien en place (ostéopathe consulté). C'est la capsulite qui engendre toutes les douleurs périphériques (musculaires, tendineuses) ainsi que de l'arthrose dans la main gauche. Patience et longueur de temps... Maintenant, en phase épaule gelée, les douleurs de capsulite sont très faibles et les muscles commencent à récupérer. Espoir !
Alain
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michellele 23 11 2010
23 nov. 2010 à 22:10
la capsulite c 'est très douloureux ,j'avais mal au bras gauche ,la main,les doigts,l'aisselle,dans le sein gauche la nuque et l'épaule.j'ai eu 2 infiltrations ce qui m'a beaucoup soulagé .j'ai eu une immobilité de 85 pour cent .après les infiltrations j'ai retrouvé petit à petit une mobilité de 60et 50 et 40 et un an après c à peu près bien mais c très long et maintenant ,j'ai mal autour de l'omoplate ce qui est surement la suite des étapes à passer . courage à vous tous qui avez une capsulite car c long et douloureux
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Bonjour,
Je soufre aussi d'une capsulite (nouveau mot dans mon vocabulaire)à l'épaule gauche. Je ressens également les douleurs périphériques jusque dans les poignets et la poitrine.Les douleurs sont terribles et jouent sur l'humeur. A aujourd'hui j'ai fait une infiltration (depuis une dizaine de jours) et j'attaque ce lundi 9 aout une série de 20 séances de kiné. En parallèle j'ai vu un ostéopathe qui s'occupe de mes cervicales. .J'ai quand même moins mal depuis ma première infiltration et j'en refais une le 27 aout. Les nuits sont toujours difficiles quant à la position à adopter pour ne pas avoir mal. Je finis souvent sur le canapé à regarder la télé (et le lendemain je travaille).Mon mari a bien de la patience!Cette situation a duré + de 6 mois avant d'être diagnostiquée.
J'espère m'en sortir mais le chirurgien qui me fait les infiltrations m'a dit que ça pouvait duré encore un an et s'attaquer à l'autre épaule.Nous verrons.....Bon courage à toi.
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Bonjour,

Je demeure au Québec et je voudrais témoigner qu'il existe des soins - dont personne n'a encore parlé dans ce forum - qui soulagent rapidement la capsulite. Des douleurs à mon bras droit ont commencé en mars 2010. Puis à la fin juillet, durant ma dernière semaine de vacances, j'ai eu 2 crises de douleurs atroces et de blocage, qui sont devenues permanentes. Je ne faisais que pleurer tant la douleur était insupportable, même sans bouger le bras, qui n'avait plus que 5 degrés de mobilité dans tous les sens (épaule bloquée). J'avais si mal que je prenais des ibuprofène (antidouleurs) aux 4 heures. J'ai aussitôt consulté un médecin généraliste qui m'a prescrit des anti-inflammatoires (qui n'ont rien soulagé), une radiographie de l'épaule, des séances de physiothérapie et m'a proposé une injection de cortisone, que j'ai refusée, sachant que ça détruit les muscles et entrave leur cicatrisation, compromettant ainsi la guérison complète (J'ai eu une capsulite au bras gauche en 1998 et j'avais aussi refusé la cortisone). La docteure m'a mise en arrêt de travail pour 2 semaines en attendant le résultat des radios (je travaille principalement sur ordinateur).

Je me voyais incapable d'endurer cette douleur atroce pendant des jours, je ne voulais pas prendre autant de médicaments, et je voulais être arrêtée de travailler le moins longtemps possible; aussi, après avoir fait des recherches sur les causes de la capsulite sur Internet, ai-je décidé de me faire traiter de façon intensive par un chiropraticien compétent et d'expérience que je connaissais depuis longtemps. J'ai parcouru 300 km pour me rendre à sa clinique. Après un examen complet, mon chiro de 40 ans d'expérience me montre mes radiographies et comment le disque entre mes 5e et 6e vertèbres cervicales est écrasé. Il m'explique que cela coince les nerfs qui contrôlent la structure de l'épaule. C'était comme si le courant électrique qui dessert mon épaule ne passait qu'à 50%! Pas étonnant que mon épaule ne fonctionne pas bien! Les fils sont écrasés! Puis il me montre sur les radios les autres causes, dans ma colonne vertébrale, qui contribuent à mon problème.

Et alors commencent les ajustements. Dès après le 1er ajustement, suivi d'un sac de glace, ma douleur était tellement diminuée et supportable qu'à partir de ce moment, j'ai arrêté de prendre mes antidouleurs. Quelle joie! J'ai eu 9 ajustements durant la semaine et, à chaque jour, mon état s'améliorait et je retrouvais certaines capacités perdues. De sorte qu'à la fin des 4 jours, mon amplitude de côté était passée de 5 à 50 degrés, j'étais maintenant capable de me lever de mon lit ou de m'y installer toute seule, de dormir sur le dos sans coussin sous mon épaule et de dormir sur le côté gauche pour quelques heures sans douleurs.

Devant l'ampleur des résultats, j'ai décidé d'y retourner pour une 2e semaine, pendant laquelle je devrais recevoir 11 ajustements. Si ça intéresse certains d'entre vous, je ferai un compte-rendu à mon retour. Mon chiro préfère que j'aie encore une plus grande progression avant d'entreprendre les séances de physiothérapie. De toutes façons, vu la distance, il m'est impossible d'avoir les 2 en même temps.

À +

Berryann
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Bonjour Berryann !
Peux-tu expliquer ce que tu appelles un ajustement et en quoi il consiste ?
Merci d'avance !
Christine
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Bonjour Berryann,

Merci pour tout ce que vous nous apportez comme informations qui peuvent aider quelqu'un à se libérer de ces atroces souffrances.

Pour moi, l'origine de mes 2 capsulites est due à des gestes répétitifs (j'ai à chaque fois insisté lourdement...) qui ont endommagé les tendons du bras concerné, voire des 2 cette fois-ci. Il faut donc d'abord guérir la cause du stress de l'épaule pour ensuite attendre la guérison de la capsulite.

Je pense que dans votre cas, le stress de l'épaule a été causé par les pincements des nerfs le long de votre colonne vertébrale et vous avez trouvé la personne qui a su directement vous soigner, c'est remarquable. Ce qui l'est encore plus, c'est le fait que la capsulite lâche prise aussitôt, sans suivre son cycle habituel.

A propos des infiltrations, je vous rejoins en les refusant maintenant compte tenu du risque qu'elles présentent. Il en est de même pour la kiné de mobilisation qui semble contraire au message que nous envoie la nature et ne fait que faire souffrir davantage et allonger le cycle de la capsulite...

Je vous souhaite d'être cette fois-ci, complètement guérie et de profiter à nouveau de la vie !
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j'ai moi aussi une capsulite bilatérale et je souffre e douleurs annexes, parylisie des doigts douleurdansle milieu du dos et dans l cou , sensation d'étoufffement et en plus j'ai enflé au niveau sus claviculaire
je commence à récupérer, j'ai eu plusieurs infiltration, traitement à la cotisone, antiinflammatoire et kine+ onde de choc (très efficace pour la douleur)
je peux maintenant me promener un peu sans que mes bras ne me fassent trop mal mais je dois quand même rester allonger une partie de la journée si je veux tenir le choc(les bras repliés sur la poitrine, ça me soulage)
garder le moral , apparemment les médecins sont déconcertés car ils ne comprennent pas ce qui provoque tous ces problèmes annexes
je pense qu'il faut du temps et un bon moral mais on devrait en voir le bout
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Que dire de plus... Comme vous tous, j'ai découvert ô combien douloureusement qu'on avait une capsulite... A certains moments; je pensais; moi qui ait horreur des jurons, surtout à l'écrit mais je m'abstiens à l'écrire comme telle, "Sal... de capsulite!!! " Un parcours de vie difficile et compliqué depuis la naissance... Longue dépression (fragilité génétique, familiale, etc..), séparation et divorce difficiles,.. L'histoire familiale se répète parait-il, déménagement, perte de domicile, repères, une fois de plus; ça pour l'histoire personnelle... Bref, peut-être le décors pour arriver à cette fichue capsulite dont on ignorait jusqu'à l'existence! Avec toutes les douleurs annexes, que vous décrivez, de la main jusqu'au cervicales, sans oublier la poitrine, le thorax... Je n'ai pas tenté de décrire les douleurs au médecin, à quoi bon, comme pour la dépression, il me semble qu'il n'y a pas de mots pour pouvoir décrire tous ces ressentis tellement divers et variés avec forcément un moral encore plus en berne... Alors... On attend dans ce "no man's land", et on découvre que non, ce n'est pas que dans la tête, ni que dans le ventre,ni que physique; sûrement un total d'un peu de tout et le cap de la ménopause (pourtant passée quasiment inaperçue...et ô combien appréciée; à 54 ans!) . Pour la dépression, je pensais au célèbre "lève-toi et marche!" en vain... Pour la capsulite; ce serait plutôt : "Courage, fuyons"! Hélàs, on reste bien coincée comme cette fameuse épaule. Alors, comme vous "on prend son mal en patience", La Pallisse n'aurait pas dit mieux...
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Bonjour Floreallia,
Désolé pour le retard de ma réponse, ma box avait rendu l'âme et je viens seulement d'en récupérer une nouvelle, mais ceci n'est pas bien important au regard de votre souffrance ! Pour peut-être vous encourager, je peux vous dire aujourd'hui que j'ai récupéré entièrement malgré ou peut-être grâce au traitement d'un cancer de la prostate. En effet, lors des 33 séances de rayons, j'ai utilisé vers la fin de puissants anti-inflammatoires pour réussir à atteindre la fin de la série et j'ai constaté, après coup, que je me sentais bien, je n'avais plus de douleur résiduelle dans la partie supérieure du corps. Ceci dit, je pense que ces médicaments ont seulement contribué à l'accélération de la récupération de toutes les douleurs hors capsulite et bien sûr non prises en compte par les médecins. Pour moi, tout n'est qu'une question de temps et moins on bouge, moins on en fait, plus vite on récupère mais encore faut-il en avoir la possibilité, j'en suis bien conscient... Dans ce domaine, le corps médical semble bien démuni voire ignorant et on s'aperçoit que moins on fait appel à lui, mieux cela se passe. Il faut juste être prêt et solide dans sa tête pour affronter seul ce grand moment de souffrance. Il faut toujours garder confiance car, en principe, cela doit toujours se résorber. Pour info, cela vaut peut-être la peine de regarder comment travaille votre thyroïde. En ce qui me concerne, à la fin de ce douloureux épisode, une analyse de sang a montré que j'étais hypo-thyroïdien. En cherchant un peu, j'ai découvert que les symptômes d'une crise forte d'hypo-thyroïdie correspondaient aux douleurs musculaires que j'avais eu. Avec le recul, je me demande si ce n'est pas le dysfonctionnement de ma thyroïde (provoqué ou non par mon corps, comme la capsulite) qui aurait engendré ces douleurs musculaires.
Bon courage et n'oubliez pas que "les heures sombres précèdent toujours l'aurore" !!!
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Bonjour à tous.
L'alimentation joue un rôle très important pour la douloureuse capsulite ( comme pour toutes les inflammations articulaires).
Si le corps absorbe trop de protéine animale, il le stocke principalement dans les articulations( acide urique);il en résulte un état d'inflammation et d'allergisation des tissus.
De même, trop de sucre engendre la production d'acide oxalique et pyruvique et aura comme conséquence un état inflammatoire articulaire.Cela engendrera une irritabilité et des phénomène de type allergique.
En conséquence, diminuer la dose de protéine(viandes, produits laitiers, oeufs) surtout le soir (150 à 200mg max. par semaine) et essayer de supprimer le sucre.Faites le test pendant 2 semaines au moins et vous serez étonnés du résultat.
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Bonjour Christiane,

Merci pour ton mail qui vient confirmer ce que je commence à comprendre. En effet, je viens enfin d'apprendre par un médecin qu'il peut être normal d'avoir des douleurs partout en présence d'une capsulite. Il faut dire que j'en avais déjà eu une, mais sans les douleurs périphériques, c'était beaucoup plus facile à supporter ; aussi, ai-je été très surpris cette fois-ci !

Lors de cette 1ère capsulite, j'ai fait faire une infiltration avant la fin de phase chaude mais bras bien bloqué à 8 mois. Un mois plus tard, ma capsulite n'était plus qu'un mauvais souvenir et le tout, sans kiné.

Etant désormais en retraite, j'ai eu tout le temps d'étudier cette 2ème capsulite et d'en tirer des enseignements. Pour l'instant, toutes mes hypothèses se sont vérifiées exactes sur moi. Les théories les plus raisonnables que j'ai lues sont que l'épaule réagit en auto-défense du corps. Il ne faut donc pas contrarier la nature.

Dans un premier temps, la capsule, une membrane, n'a pas la force mécanique de bloquer l'épaule alors, c'est la douleur qui nous limite. Pendant cette phase chaude, la capsule s'épaissit, devient résistante mécaniquement et bientôt, la douleur vive s'estompe, remplacée par une douleur sourde quand on force sur la mobilité. C'est la fin de la phase chaude, on a "l'épaule gelée". Après un certain temps, le corps décide de relâcher l'épaule et la capsule perd doucement sa résistance mécanique et c'est fini.

Si on ne peut pas stopper ce cycle à coups d'infiltrations (dangereuses pour les muscles et les tendons), le cycle devra se faire dans son intégralité. Plus on tentera de mobiliser l'épaule en phase chaude chez le kiné en douceur ou de façon plus virile, plus on aura mal et plus cette phase sera longue puisqu'on va contre la nature !

A ce jour, j'ai mis 4 mois seulement pour être en phase "épaule gelée" car je pouvais me permettre de ne rien faire et de ne pas bouger (un luxe, j'en suis conscient). L'évolution a été 3 fois plus rapide qu'il y a 4 ans quand je travaillais. Cette fois, je ne ferai pas d'infiltration et si ma théorie est bonne, le cycle sera très rapide.

Pour la récupération, je suis aussi persuadé que la mobilisation chez le kiné fait, et souffrir et allonger la durée, car l'épaule se relâche moins vite vu qu'on la sollicite plus qu'elle n'autorise alors elle freine...
En fait, je pense que la kiné est indispensable pour, éventuellement, traiter la cause du traumatisme de l'épaule (pour moi, tendinites bras) et pour masser et relaxer les muscles quand on a mal partout. Sinon, il ne faut rien faire et on n'aura pas de séquelles.
L'origine des douleurs musculaires (atroces surtout le jour, la nuit, c'est la capsulite) vient peut-être des contractions violentes endurées par tous les muscles travaillant à froid à chaque fois que l'on bouge ou quand on dort dans la douleur. Avec la diminution des douleurs aigües de la capsulite, j'ai eu la diminution des douleurs périphériques, accélérée par des efforts permanents pour me décontracter.

Voilà où j'en suis de mes réflexions, elles sont basées sur le vécu et en phase avec l'enseignement de certains médecins. Il ne faut pas oublier que c'est notre santé et qu'on n'est pas obligé d'accepter tout et son contraire comme selon les témoignages que j'ai pu lire dans les différents forums.
Je te souhaite bon courage, ne force pas la mobilisation et peut-être que, comme moi, la première fois, l'infiltration que tu as faite sera suffisante.
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Bonjour michellele,
Qu'est-ce que ça fait du bien (si je peux dire !) de lire que d'autres que moi souffrent de douleurs similaires (bras, main, doigts, aisselle...) : à ce jour, aucun médecin n'a été capable de m'entendre et encore moins de m'écouter. A ma seule et simple question : "ces douleurs sont-elles liées à la capsulite", je me suis quand même entendu répondre : "écoutez, vous n'avez aucun organe vital de touché, on n'a jamais vu personne mourir de l'épaule alors arrêtez de vous regarder le nombril". Autant vous dire que ce médecin a été rayé de mes listes...
J'entre dans le 8ème mois de capsulite et les douleurs "annexes" de la main sont apparues au mois de septembre.
Bon courage à tous
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