Mineur fugueur et cannabis

hlne61 - 23 juil. 2009 à 14:19
cueille le jour Messages postés 4 Date d'inscription vendredi 15 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 15 février 2013 - 15 févr. 2013 à 14:14
Bonjour,
Mon fils, lycéen en première de 17 ans 1/2, est parti de la maison depuis 1 mois 1/2. Je l'ai déclaré en fugue depuis le 3 juillet. Fumeur de cannabis depuis l'année dernière, il a stoppé 6 mois grâce à une fille. Lorsqu'elle l'a quitté, il a replongé à très hautes doses (15 à 20 joints/jour, puis des bangs en nombre important), avec de nouveaux copains majeurs et indépendants. Il a déjà été arrêté par la police à 4 reprises: possession de cannabis qu'il déclare toujours être sa conso perso et une fois pour vol avec violence en réunion. Il m'a assuré n'avoir fait qu'assister à la scène (mais...???). S'il est repris dans une situation similaire dans un délai de 3 ans, il encourt jusqu'à 5 ans de prison. Malgré tous les avertissements ou recommandations qu'il reçoit, tout glisse sur lui, comme si c'était pure formalité, aucune émotion ne transparaît. J'ai même du l'accompagner pour qu'il dépose son ADN. Maintenant, il est fiché. Il disparaît à chaque fois dès le lendemain de son arrestation. J'ai conservé un contact téléphonique avec lui pour privilégier le dialogue, mais il prend de plus en plus de distance.
Alors que c'était un ado sans problème majeur, je ne reconnais plus mon fils, son comportement a complètement changé. Il est devenu insensible et inaccessible. Je suis allée me renseigner partout (police, éducateurs, juge, médecin, assistante sociale, Maison des Adolescents) où le discours est le même: soit il est volontaire pour arrêter de lui-même cette escalade, soit il faut attendre qu'il commette un délit qui l'amènera en prison, pour que la machine se mette en marche. J'ai demandé une consultation chez un psychiatre, avec mari et enfants. Mon fils est venu, s'est exprimé brièvement avant de dire qu'il ne voyait pas l'utilité d'une telle démarche. Je doute qu'il veuille y retourner. Alors, comment l'aider s'il se refuse à toute initiative de notre part, pour qu'il aille mieux et nous aussi ? Il est actuellement sans ressource, vit hébergé chez des personnes dont je ne connais ni les noms et adresses, je suppose qu'il s'est mis à vendre comme les autres, et qu'il ne tardera pas à essayer des produits plus forts. Il n'est pas en mesure pour le moment d'avoir suffisamment de recul pour prendre une décision sur son avenir proche. Alors, pour essayer de le sauver de cette dégringolade qui met en péril ses études et ses projets d'avenir professionnel, j'ai pensé l'emmener de force, dans une autre région, pour qu'il ait une vie différente, loin de tous ces gens qui l'entraînent vers le fond.
Le médecin que j'ai vu ce matin, me déconseille fortement cette solution qui, me dit-il, risque de se retourner contre moi pénalement d'une part et qui ruinera définitivement notre communication déjà précaire. Je suis prête à accepter qu'il me déteste longtemps. Je suis prête à changer de vie pour lui, à quitter le temps nécessaire (1 ou 2 ans) mon mari et mon fils aîné, pour qu'il reprenne ses esprits et constate de lui-même qu'il se trompe de voie. Il a reçu une bonne éducation, n'a manqué de rien et ses bases sont saines pourtant en quelques semaines, tout bascule.....Je ne sais plus quoi faire. La situation est vécue comme un drame à la maison, chacun culpabilise à son niveau, d'avoir consacré trop de temps à travailler, à être dans les transports, ... ou à ne pas bouger le dimanche parce que trop fatigués, pendant que sous nos yeux, notre fils allait mal sans rien dire, ni rien montrer. Je ne peux pas imaginer ne rien faire alors qu'il est toujours mineur. Et pourtant c'est ce que préconisent les institutions sociales, médicales et de justice. Si le dialogue ne passe plus que faire d'autres si ce n'est agir pour lui et son bien. Merci d'avance pour vos témoignages et conseils.
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5 réponses

cueille le jour Messages postés 4 Date d'inscription vendredi 15 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 15 février 2013 22
15 févr. 2013 à 14:14
Je suis âgée de 16 ans, j'ai fuguée pendant 6 mois je fume du Cannabis j'ai été placée en foyer et il y a quelque temps j'ai décidé de retourner chez moi mais ça ne se passe pas du tout comme je le voudrais.
Votre message m'a interpelée car j'ai eu la même situation mais en tant qu'ado.
En effet le changement de comportement est due au Cannabis mais pas que . Un parent refuse de voir ses enfants grandir et ça c'est tout à fait normal, il a peut être manquer de rien, mais justement il veut faire ses propres expériences et c''est lui même qui va se rendre compte tout seul dans quel pétrin il se met . L'envoyé dans une autre région, ce n'est pas du tout une solution. Ma mère m'a menacée de faire pareil, mais je lui ai fait comprendre qu'un ado frustré, et en plus qui consomme du cannabis c'est pire que tout. Il risquerais de se faire d'autre mauvaises fréquentations et de faire pire .
Vous avez évoqué la prise d'autres stupéfiants, c'est ce que tous les parents appréhendent le plus. Chez nous les ados de maintenant, prendre autre chose que le "shit" ou la "beuh", c'est pour les clochards.Donc vous inquiétez pas pour ça. C'est une grosse crise d'adolescence. C'est peut être parce qu'il a été trop chouchouté ou encore trop gâté quand il était jeune.
Je vous avoue que je n'ai pas totalement arrêter le cannabis, et que c'est surement ça qui me fait encore pété les plombs. Cependant je voulais vous souhaiter un bon courage, et qu'il ne faut pas baisser les bras, même si il dit qu'il ne vous aime pas, ce n'est pas vrai, ce ne sont que des paroles qui des fois peuvent faire encore plus mal qu'un simple coup et laisser plus de traces que des points de sutures ou encore une opération. J'ai dit la même chose à ma mère et mon père, je les ai renié mais sans cesse je pensais à eux et au fond ils me manquaient mais ça jamais je leur dirais. Un adolescent a trop de fierté pour exprimer ce qu'il ressent, et c'est un garçon donc ça joue aussi.
Il se rendra bien compte un jour que les parents sont dans une vie les personnes les plus importantes.
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isarh Messages postés 1807 Date d'inscription lundi 15 juin 2009 Statut Membre Dernière intervention 24 décembre 2009 1 197
23 juil. 2009 à 14:39
j'ai mon ami d'enfance qui est tombé grave dans la drogue. Il habitait au Cameroun. Sa mère a pris son fils et elle l'a ramené en France. Il a tout arrêté mais malheureusement il lui reste des séquelles. Des fois il va bien et des fois il a besoin d'aller en psychatrie. Quand il est revenu en France il était majeur mais croyez moi il la suivi sa mère et il ne l'a jamais détesté.
Quand à mon frère jusqu'à ses 21 ans il n'a fait que des conneries et il s'est drogué. Mais quand mon père n'a plus été responsable de lui à 21ans (âge juridique) il en a fait de la tôle. Il a fini par être interné et ce sont mes parents au bout de quelques années qui ont réussi à le faire sortir. Il est resté 2 ans dans un centre. Toutes ces conneries de jeunesse il en paie les frais aujourd'hui. Il a 46 ans, pas d'enfants car son traitement qu'il doit prendre a vie la rendu stérile, pas de femme, pas de boulot. Il est seul, ne fait rien et de temps en temps il pète les plombs alors il va de lui même en psychatrie. La drogue lui a détruit toute sa santé. Il doit prendre des médocs a vie. Sa drogue c'était des joints et de temps en temps de l'héroîne.
Alors si cela arrive à un de mes enfants je le prendrai je l'emmenerai loin de tout ça. Vous pouvez pas savoir comment cela affecte une famille. Cela dure depuis 30 ans.
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Merci beaucoup Isarh, pour votre témoignage qui me conforte dans l'idée d'agir contre la volonté de mon fils, pour le sortir de l'abime dans lequel il tombe.
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Utilisateur anonyme
3 août 2009 à 23:33
Une amie a son frère dans la même situation ou presque, les violences differents.

Y'as pas grande solutions là :

- Si vous arrivez vous et votre famille à lui redonner la raison et le reprendre en main, il se rendra peut etre contre qu'il vaudrait mieux qu'il stop sa dépendance (en meme temps je le comprends, c'est beaucoup plus simple pour affronter la vie) et donc petit à petit il diminuera les doses.

- Sinon, l'enmener dans une cure de désintoxe ? Si lui aussi est violent, les gens aux kepis pourront l'enmener.
Ca peut vous faire souffrir de lui faire une telle chose mais en y pensant, sans dose il sera bien obligé de se remettre en question...

Quant à l'idée de changer de ville, c'est à double tranchant :s
-Si ca se trouve dans le fond il se dit peut etre qu'il n'est pas bien là où il est, qu'il ne sait comment s'en sortir et comment vous le dire, donc ce serais positif... et encore vis a vis de ses vrais amis...
-Soit oui comme à dit le medecin, il vas plus vraiment vous appreciez et vous allez devenir sa tête de turc.


En faisant comme si de rien n'étais ?
Etant donnée que vous avez encore son numero, envoyer un sms (sans lui parler de sa dépendance) en lui disant que vous organiser un bon repas pour une occasion x et que ce serait bien qu'il vienne ?

Good Luck.
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georgette801
27 nov. 2009 à 21:18
je me permet de temoigner car je connais votre fils et je sais ou il dort mais ne vous en faite pas il a l intention de rentrer dans 3 jour bonne continuation
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bonsoir, je viens de vous lire et moi ma fille de 17ans est parti depuis 2 semaines et a decider d'aller en foyer de jeunnes travailleuses et notre relation est devenu presque impossible car moi aussi elle est sous l'influence du canabis je ne la reconnais plus elle est devenu dure en parole me dit que je ne suis plus sa mere je n'en peut plus de vivre ca car pour moi je le vie comme la perte de mon enfant je suis fatigue de suis triste et elle insoutiante du mal qu'elle nous fait j'en veux a ses fréquentations qu'ils la trimbale de partout de teuf en teuf et en hollande pour moi ma deuxieme fille etait ma joie elle etait toujours souriante et tres belle
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