Vertige nausées raideur nuque

Résolu/Fermé
nanaou - Modifié par Jeff le 21/06/2013 à 19:48
 alex64100 - 1 sept. 2011 à 13:56
Bonjour, après une journée de travail sans problème, j'ai commencé à avoir quelques étourdissements pendant le diner et finalement cela c'est terminé par une petite perte de connaissance, une absence d'une demi-seconde. J'ai eu ensuite des vertiges et des nausées même couché. Je suis allé voir mon médecin qui à diagnostiqué "vertige de ménière". Je suis sous tanganil 500mg depuis une semaine. Ces vertiges et nausées étaient accompagnés de raideur dans la nuque, de sueurs froides, de contractures dans les cuisses, d'une douleur de l'avant bras droit, d'une sensation de boule dans la gorge et de sensations bizarres dans la tête. Nous ne connaissons pas la cause, je suis de nature très stressée. Je travaille auprès des malades et j'ai le dos qui souffre. Pour mettre toutes les chances de mon coté, je vois un toucheur pour évacuer le stress et un éthiopate pour le dos. A suivre... Je n'ai pas particulièrement mal aux oreilles, ni de pertes d'audition. Mon médecin veut attendre pour me diriger vers un ORL. Avez-vous d'autres idées ou avez-vous eu le même problème ? Salut
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37 réponses

Bonjour Micky et à tous.
Oui j'avais aussi des problèmes de concentration ainsi que l'impression de pas très bien voir.
L'Orl m'a dit que cela était normal et passerez une fois le traitement fini.
Tout cela est du passé aujourd'hui malgré quelques acouphènes qui perdurent.
Bon courage pour votre rdv du 26 en espérant que tout rentre dans l'ordre.

Pour plus d'informations sur les acouphènes : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2468026-acouphenes-definition-bruit-blanc-traitement/
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Bonjour Sandnice et bonjour à tous,

merci de votre réponse.

vous dites avoir encore des accouphènes...

j'avoue que c'est cela qui m'inquiète terriblement : l'idée que ces sifflements ne passent jamais !

les avez-vous en permanence ?
l'orl pense t'il qu'ils disparaitront ??????

je ne veux pas paraître infantile, mais l'idée de ne plus jamais avoir le calme dans la tête me fait "paniquer" au sens le plus littéral du terme.

à bientôt

cordialement
Micky
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^^Marie^^ Messages postés 113901 Date d'inscription mardi 6 septembre 2005 Statut Membre Dernière intervention 28 août 2020 12 279 > micky
19 août 2009 à 19:02
Bonjour

Il s’agit d’acouphènes, symptôme banal et vite oublié lorsqu’il se manifeste de manière transitoire. Mais chez certaines personnes les acouphènes sont permanents et peuvent devenir un véritable cauchemar. Plusieurs millions de personnes en souffriraient en France, dont 150 000 sous une forme sévère.

Deux types d’acouphènes peuvent être distingués :

* Les acouphènes objectifs sont très rares. Ils sont liés à un bruit réel et mesurable, produit par une anomalie dans la région de l’oreille interne, qui contient l’organe de l’audition, la cochlée. Il peut s’agir d’une malformation vasculaire, de contractions musculaires ou de lésions de la cochlée elle-même. Une correction chirurgicale est parfois possible, permettant de supprimer les acouphènes ;
* Les acouphènes subjectifs sont, au contraire, extrêmement fréquents. Ces sons fantômes n’ont de réalité que dans le système auditif des personnes qui les perçoivent. Ils se développent plus volontiers après 50 ou 60 ans et semblent souvent associés à la répétition d’expositions sonores et à la surdité liée au vieillissement (presbyacousie). Ils peuvent apparaître aussi à la suite d’un traumatisme sonore brutal ou d’un traumatisme crânien.

Ces acouphènes subjectifs pourraient être dus à des lésions des cellules ciliées, les cellules de la cochlée qui perçoivent les vibrations sonores. En ondulant sous l’effet des vibrations, les cils transmettent un signal au nerf auditif. En cas d’acouphènes, les cils bougeraient en l’absence de sons et transmettraient ainsi un signal erroné permanent au nerf auditif. L’anomalie pourrait également se situer à l’intérieur de la synapse entre les cellules ciliées et les fibres nerveuses du nerf auditif.
Hypertrophie du cortex

Si les acouphènes prennent naissance dans l’organe de l’audition, c’est dans le cerveau que cette information va être traitée et prendre sa signification. Perçus comme un phénomène dangereux ou déplaisant, ces sons vont paraître de plus en plus intenses à mesure qu’ils se répètent et resteront présents à la conscience.

A la longue, la zone du cortex qui traite cette information va s’hypertrophier. Si au contraire ils sont négligés, les acouphènes finiront par ne plus être perçus. C’est l’habituation.
Deux types d'appareils auditifs

Comme on ne dispose encore d’aucun traitement pour supprimer la cause même des acouphènes subjectifs, le traitement va chercher d’abord à favoriser cette habituation. La première étape est de comprendre que l’acouphène n’a pas de gravité en soi : le son perçu ne risque pas de détruire l’oreille et n’est pas le signe d’une lésion importante.

En cas de baisse de l’acuité auditive, le port d’une aide auditive classique suffit souvent à améliorer voire à supprimer les acouphènes, en rétablissant une bonne audition, qui va masquer ces bruits parasites. Dans le même temps, cette aide favorisera une véritable réorganisation du cerveau, marquée par le développement des zones auditives auparavant peu sollicitées.

En l’absence de baisse importante de l’acuité auditive, il est possible de porter une prothèse qui génère un bruit de fond de faible intensité qui tend à diminuer la perception de l’acouphène. Le but est d’entraîner une habituation simultanée au son produit par l’appareil et à l’acouphène. Mais l’amélioration est lente à apparaître, puisqu’elle nécessite plusieurs mois de port quotidien. Néanmoins, les études cliniques témoignent de résultats importants.

Il est conseillé d’associer le port de ces appareils à un soutien psychologique pour atténuer les pensées négatives associées aux acouphènes.

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