Grosse erreur?
Doc Breizh
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24 mai 2009 à 09:53
24 mai 2009 à 09:53
Bonjour
"Ai-je fais une grosse erreur en les laissant partir,comme je l'ai fait"
Personnellement je dirai non, c'était une solution de bon sens.
Le seul truc ennuyeux à mon avis c'est ça : "je n'ai pas de trace écrite de mon examen clinique...mais j'ai tout fait devant les parents" car le risque est que les parents (peut-être sur les conseils d'un avocat) ne racontent pas les choses de la même façon.
"Ai-je fais une grosse erreur en les laissant partir,comme je l'ai fait"
Personnellement je dirai non, c'était une solution de bon sens.
Le seul truc ennuyeux à mon avis c'est ça : "je n'ai pas de trace écrite de mon examen clinique...mais j'ai tout fait devant les parents" car le risque est que les parents (peut-être sur les conseils d'un avocat) ne racontent pas les choses de la même façon.
Doc Breizh
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25 juillet 2011
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24 mai 2009 à 18:17
24 mai 2009 à 18:17
'lut,
mouais,c'est ce que je craignais...Bon,ben,je vais prendre contact avec mon assurance :(
mouais,c'est ce que je craignais...Bon,ben,je vais prendre contact avec mon assurance :(
Docteur Pierrick Hordé
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25 mai 2009 à 12:16
25 mai 2009 à 12:16
Réécrits tout de suite la chronologie précise des évènements, demandes l'avis à ton conseil et éventuellement envoyer un courrier( contôlé par ton conseil expliquand que tu es désolé...parler des urgences, du monde, de la chaleur? , du week end chargé..) ..Dans ces situations, ce sont souvent des mots du médecin que les patients attendent, même si tu n'as pas fait d'erreurs...N'y a t il aucune infirmière t'ayant vu examiner l'enfant rapidement?
Ne t'inquiètes pas trop, car lorsqu'on connait toutes ces affaires sordides de médecins qui ont opéré des patients pour faire du bizness, ou des erreurs tragiques ayant entrainé des décès...tu es loin de tout ceci, c'est malheureusement le système des urgences qui est en cause...il faut juste être bien conseillé sur l'attitude à adopter...
Bon courage
Tiens nous au courrant
Ne t'inquiètes pas trop, car lorsqu'on connait toutes ces affaires sordides de médecins qui ont opéré des patients pour faire du bizness, ou des erreurs tragiques ayant entrainé des décès...tu es loin de tout ceci, c'est malheureusement le système des urgences qui est en cause...il faut juste être bien conseillé sur l'attitude à adopter...
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superjéjé
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28 mai 2009 à 19:36
28 mai 2009 à 19:36
Bonsoir, j'ai pas tout lu en détail, mais oui il faut dès que possible consigner par écrit ce dont tu te souviens et la chronologie la plus précise des faits.
En pratique, si tu as des relations normales avec ton ordre contacte les (ils peuvent - et je dirais même que c'est leur rôle ) entrer en contact avec les collègues grognons et jouer un rôle médiateur.
Autre point, dans la plupart des "affaires" qui ne se terminent pas à l'amiable, il y a un problème de communication car les parents attendent en effets des paroles venant de toi. en revanche fais toi conseiller afin de ne pas être maladroit, éventuellement contacter le médeicin traitant de l'enfant, et le cas échéant prendre des nouvelles, car c'est souvent ce qui est ressenti comme un détachement hautain qui réactive les passions.
Personnellement je dirais également que je trouve inadmissible que des collègues réagissent de cette façon.
Que celui qui n'a jamais fait d'erreur (ou du moins eu un acte interprté comme tel) me jette la première pierre.
Je suis attéré de voir chaque jour un peu plus, le manque de confraternité.
Il y a une marge entre, "avaliser et défendre à corps et à cris", "expliquer prudemment que les choses n'ont pas été peut être parfaites mais en conséquence de quoi rien ni personne n'est parfait et qu'il n'y a rien d'irrécupérable", "emmetre une réserve prudente en disant "personnellement je n'auraispeut être pas fait comme ça", "dire carrement que le collegue a mal fait son job", "enfoncer le clou en essayant de lui en faire baver".
tiens nous au courrant, et de toute façon sache que tu auras malgré tout, la sympathie de fort heureusement une majorité d'entre nous qui savent pertinemment que "si c'était facile ça se saurait".
En pratique, si tu as des relations normales avec ton ordre contacte les (ils peuvent - et je dirais même que c'est leur rôle ) entrer en contact avec les collègues grognons et jouer un rôle médiateur.
Autre point, dans la plupart des "affaires" qui ne se terminent pas à l'amiable, il y a un problème de communication car les parents attendent en effets des paroles venant de toi. en revanche fais toi conseiller afin de ne pas être maladroit, éventuellement contacter le médeicin traitant de l'enfant, et le cas échéant prendre des nouvelles, car c'est souvent ce qui est ressenti comme un détachement hautain qui réactive les passions.
Personnellement je dirais également que je trouve inadmissible que des collègues réagissent de cette façon.
Que celui qui n'a jamais fait d'erreur (ou du moins eu un acte interprté comme tel) me jette la première pierre.
Je suis attéré de voir chaque jour un peu plus, le manque de confraternité.
Il y a une marge entre, "avaliser et défendre à corps et à cris", "expliquer prudemment que les choses n'ont pas été peut être parfaites mais en conséquence de quoi rien ni personne n'est parfait et qu'il n'y a rien d'irrécupérable", "emmetre une réserve prudente en disant "personnellement je n'auraispeut être pas fait comme ça", "dire carrement que le collegue a mal fait son job", "enfoncer le clou en essayant de lui en faire baver".
tiens nous au courrant, et de toute façon sache que tu auras malgré tout, la sympathie de fort heureusement une majorité d'entre nous qui savent pertinemment que "si c'était facile ça se saurait".
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28 mai 2009 à 20:40
28 mai 2009 à 20:40
Bonjour Doc breizh,
C'est mon mari, urgentiste, qui va te répondre.
Plusieurs questions à te poser :
1/ Y a t-il eu préjudice pour l'enfant en dehors de la douleur ?
2/ Etais-tu en mesure, compte tenu des circonstances, d'apporter une meilleure solution, objectivement ?
3/ En cas d'affluence majeure dans un service d'urgences, n'est-il pas éthiquement licite de substituer à l'obligation de soins individuelle, une éthique collective, comme on le fait en médecine de catastrophe, qui a au moins l'avantage d'être réaliste et pragmatique.
Par ailleurs, par expérience, un entretien dans ton bureau (marque de respect, et avantage : c'est un entretien privé et individuel)est souvent une bonne façon de dénouer ces situations. Pour peu que tu respectes leurs paroles (laisses les d'abord parler en les écoutant), puis que tu exprimes ton point de vue avec des mots simples et avec franchise.
Bon courage, ne t'inquiètes pas : ces conflits sont le plus souvent un problème de communication. Confraternellement.
C'est mon mari, urgentiste, qui va te répondre.
Plusieurs questions à te poser :
1/ Y a t-il eu préjudice pour l'enfant en dehors de la douleur ?
2/ Etais-tu en mesure, compte tenu des circonstances, d'apporter une meilleure solution, objectivement ?
3/ En cas d'affluence majeure dans un service d'urgences, n'est-il pas éthiquement licite de substituer à l'obligation de soins individuelle, une éthique collective, comme on le fait en médecine de catastrophe, qui a au moins l'avantage d'être réaliste et pragmatique.
Par ailleurs, par expérience, un entretien dans ton bureau (marque de respect, et avantage : c'est un entretien privé et individuel)est souvent une bonne façon de dénouer ces situations. Pour peu que tu respectes leurs paroles (laisses les d'abord parler en les écoutant), puis que tu exprimes ton point de vue avec des mots simples et avec franchise.
Bon courage, ne t'inquiètes pas : ces conflits sont le plus souvent un problème de communication. Confraternellement.