Prison mentale

Bonjour

Je m'appelle Alex, j'ai 20 ans et j'aimerais avoir de l'opinion de quelqu'un d'autre que chatGPT pour une fois.

Je suis née astigmate + hypermétrope + amblyope oeil gauche,4/10 oeil gauche avec correction, 10/10 oeil droit avec correction, donc un problème qui m'a suivie toute ma vie, pendant mon enfance je ne me sentais pas du tout différent, aller chez l'ophtalmologue n'était pas une épreuve, c'était même drôle, mais au début de l'adolescence, particulièrement au collège le monde a commencer à s'effondrer, les moqueries, la découverte de mon propre corps, j'en voulait au monde entier, je me sentais prisonnier de ma conditions mais j'était encore petit.

La vie à continuer son court et j'ai fais du mieux que j'ai pu pour la vivre normalement, mais il n'y a pas si longtemps j'ai rencontrer ma copine que j'aime de tout mon cœur, mais qui en même temps m'a fait replonger dans cette "cage mentale" comme je l'appelle, voir tout les jours quelqu'un de si intime avec moi et qui ne vis pas un jour de sa vie mes épreuves m'a fait beaucoup souffrir bizarrement, je la voyais vivre mon rêve tout les jours si naturellement, facilement, me plonger dans ces beaux yeux bleues m'a vite rappeler mes propre limite, j'ai bien essayer de me pencher sur les lentilles, mais ce n'était qu'une forme de déni pour moi, je me suis toujours sentie bien avec les lunettes, mais j'ai toujours rêver de ce bon vieux 10/10 aux 2 yeux, j'ai essayer de me renseigner pour l'opération mais bon après avoir vue 3 chirurgiens différent les retours était assez semblable,
 compliqué à corriger sans risque et non définitif, yeux très spéciaux, et œil gauche toujours bloquer à 5/10 après l'opération, donc forcément j'ai commencer à en resouffrir malgré moi, mais je n'arrivais pas à m'en vouloir non plus, j'ai essayer de le relativiser le plus possible, mais malgré le fait que je sais très bien qu'il y a bien pire que moi et bien mieux aussi, je peut pas m'empêcher d'être égoïste et penser à moi.

Et forcément j'ai partager ça à ma mère, mes amis, ma copine, mais forcément il n'y a pas grand monde qui  peut ce mettre à ma place, et ceux qui le peuvent m'ont dit exactement la même chose, qu'il fallait continuer à vivre la vie malgré tout, et que 90% des choses méritent d'être vécue, mais j'en ai eu tellement mais tellement marre, je me suis retrouver à nouveaux bloqué dans un corps, plus particulièrement des yeux que je ne voulais plus du tout, et sachant que je ne pouvais pas me faire opérer j'ai recommencer à vouloir en finir et passer à autre chose, j'avais 2 solutions, gardé l'espoir qu'un beau jour les avancés technologique me permettront d'accomplir mon rêve même si c'est dans 20 ans et m'accrocher à cette espoir, ou essayer de passer directement à une prochaine vie et avoir la chance de connaître ce sentiment de liberté.

Franchement ça fait maintenant 1 ans que j'ai des périodes comme ça ou j'y repense, des fois c'est à cause d'évènement quotidien qui me le rappelle, ou des conversations d'amis, regarder les autres, ou juste parler de mes futurs enfants et la souffrance que je pourrais leur apporter en leur faisant hériter ma vue pourrie, donc je ne sais plus trop comment m'en libérer honnêtement, j'ai essayer d'être positif, penser à toute les belles choses qu'il me restait à faire avant de m'en aller, mais la vision c'est quelque chose à laquelle tu ne peut pas échapper.

J'ai tout essayer à mon échelle pour arrêter de souffrir à cause de ça, ne pas rester passif pour m'aider moi même et me dire que si une future opération serait possible, ça serait encore plus bénéfique que je travaille cela jusqu'à que ça arrive, j'était déterminer (surtout concernant l'amblyopie) exercice visuelle qui n'ont pas porter leur fruit, acceptation, recherche médicale, psychologue, psychiatre, orthoptiste, chercher à abandonner ce rêve et mes espoirs concernant une vue normale, avoir un autre but qui me motive à vivre, mais il n'y a rien à faire chaque matin au réveil ça reviens plus puissant que jamais. 

Et comme je le disais ce rêve de corriger mes problèmes de vue me pourrie la vie, mais il est vraiment insortable de mon esprit, rien que de penser à ce jour, n'importe quel moment dans la journée, le fait de penser au fait que je vais ouvrir les yeux et voir clairement, cela me donne envie de vider mon corps de toute ces larmes.

Le matin de mon opération, je me réveille avec une sensation douce d'excitation mêlée de calme. Tout semble plus lumineux, presque comme si le monde entier attendait ce jour autant que moi. Je prends mon petit-déjeuner lentement, ressentant chaque instant avec intensité. Ma copine est là, à mes côtés, son sourire me réconforte, elle sait à quel point ce moment est important pour moi.

Nous partons ensemble pour l'hôpital, la route semble familière, mais aujourd'hui, chaque détail prend un nouveau sens. À l’arrivée, l’équipe médicale m’accueille chaleureusement, tout est bien organisé, précis, et l’atmosphère me met en confiance. Je passe les dernières vérifications, chaque étape me rapprochant un peu plus de mon rêve. Le chirurgien, un professionnel en qui j’ai une confiance totale, m’explique une dernière fois le déroulement de l'opération. Son calme et son assurance me rassurent encore davantage.

Dans la salle d’opération, je m’allonge et regarde autour de moi. Les machines, les lumières, tout semble si avancé technologiquement, prêt à me délivrer de cette barrière visuelle qui a toujours été là. Quand l’intervention commence, je ressens juste une légère pression, aucune douleur. C’est rapide, et dans ce moment suspendu, je sens que quelque chose change profondément en moi.

Quand tout est terminé, l’équipe me félicite. Un mélange de soulagement et d’incrédulité me traverse. C’est fini. Je me repose un peu avant de retirer les protections. Le moment est venu, je les enlève doucement et, instantanément, le monde devant moi se transforme. Je vois tout, clairement, nettement. Chaque détail, chaque forme, chaque nuance de couleur. Je regarde ma copine, et je remarque des traits de son visage que je n'avais jamais vus aussi précisément avant. Les larmes montent, mais cette fois, elles sont des larmes de bonheur, de libération.

En sortant à l’air libre, tout paraît plus vivant, plus vibrant, comme si je découvrais la réalité pour la première fois. La lumière du soleil sur ma peau, les arbres, les bâtiments, tout semble si distinct, si parfait. Plus de lunettes, plus de lentilles, plus de contraintes. C’est une nouvelle vie qui commence, une vie où je suis enfin libre de voir le monde tel qu'il est. Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire comme le jour où j’ai réalisé l’impossible, où j’ai conquis mon rêve le plus cher.

Voila mon aspiration légitime dans cette vie, je sens que la fatigue finira pas prendre ma vie un jour ou l'autre.

Merci pour vos réponses
Cordialement
Alex