être victime d'une manipulatrice

Freddy1980 Messages postés 1 Date d'inscription dimanche 17 janvier 2021 Statut Membre Dernière intervention 17 janvier 2021 - 17 janv. 2021 à 12:43
Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 - 17 janv. 2021 à 13:18
Bonjour,

Avoir aimé Marjolaine

De nature plutôt bohème, j’ai connu bien des contrées et des femmes. J’ai même deux histoires qui ont duré très longtemps. Mais la plus intense a été ma romance avec Marjolaine. Et je vais vous la raconter en étant le plus authentique possible même si quelques marqueurs temporels mineurs sont tombés dans l’oubli.
C’était l’histoire d’un professeur d’histoire-géo qui tomba éperdument amoureux de la mère d’un de ses élèves. D’un gars plutôt beau gosse avec une créature angélique. D’un homme plutôt empathique et généreux avec une femme au cœur tendre. Tous les deux ont souffert dans leur vie respective mais tous les deux se sont toujours relevés de leurs durs combats. Mais la postérité retiendra aussi qu’il s’agissait de l’histoire d’une montagne russe émotionnelle avec une harpie à l’esprit fractionné. Mais nos « tares » sont de formidables outils de travail car ils nous offrent l’occasion de transmettre de belles sensations dans nos communications. J’adore théâtraliser mes pistes d’apprentissage et mes élèves semblent vraiment intéressés par mes propositions. Mes collègues m’accordent leur confiance et je m’investis sans compter l’Institution catholique. Puis ça reste le boulot de mes rêves de gosse même si mon poste n’est pas encore stabilisé. Mon lycée est un espace privilégié pour les individus dans mon genre : il me permet d’être avec moi-même pour avancer mais aussi avec les autres pour partager nos ressentis et nos expériences. Je suis de nature à faire les choses. Je suis tenace dans mes actions mais un tantinet orgueilleux aussi ! Mon histoire d’amour avec « la chinoise » s’est terminée, ce fut une désillusion mais la rupture a été pacifique et normalisée.
Marjolaine, c’est quelqu’un qui passe ton temps à communiquer. Elle parle souvent à « ses anges » car ils répondraient à ses questions existentielles. J’ai toujours fait le choix d’y croire. Ils interviennent même pour proposer des idées et alimenter les conversations. Cela produit un effet bizarre d’avoir quelqu’un qui arrive à entendre ses propres pensées. Elle est une sophrologue à son compte et son travail est reconnu. Elle pratique des « nettoyages » de maisons et rencontre des fantômes. Tout est vrai. Du moins, tout a l’air vrai. Elle aide les gens à se sentir mieux et ça marche. Marjolaine est également une femme qui a beaucoup souffert dans sa vie. Sa prophétie serait de mourir seule « bouffée » par ses chats. Passé familial chaotique et vie affective s’achevant souvent par de la destruction ont forgé son identité. Elle a deux enfants merveilleux aussi. Sa fille est d’ailleurs capable d’entretenir des conversations avec les animaux.
La rencontre
Un mardi soir de juin 2019, ma classe de cinquième doit effectuer une représentation théâtrale pour les parents à Sainte-Hermine. Le matin même, Eliott me dit que sa mère n’est pas au courant de la pièce de théâtre qui se joue le soir. J’appelle donc Marjolaine avec mon téléphone personnel pour la prévenir. Sa réponse est totalement incohérente puisqu’elle me dit que c’est son fils qui n’est pas au courant qu’il doive rester jusqu’au soir. Je n’ai pas cherché à comprendre et suis retourné former mes élèves.
La représentation a été formidable. Nous nous sommes bien amusés. Aurore, professeur et collègue au lycée, vient me voir pour nous féliciter de la réussite de projet. Puis Marjolaine surgit de nulle part, interrompt la conversion et « oblige » Aurore de partir afin que nous soyons isolés pour parler. Quelle audace ! Et elle est rayonnante quand elle parle. Nous bavardons presque 30 minutes et je suis irrémédiablement séduit. Elle aussi je pense.
Le lendemain j’en reparle à Aurore, qui a été choquée par l’attitude irrespectueuse de Marjolaine. J’avais trouvé cela amusant. Et je la trouvais plutôt jolie. Aujourd’hui, je porte un regard différent sur les circonstances de notre rencontre. Aurore avait vu juste dès le début.
J’avais le fait le deuil de mon ancienne relation et décide de lui envoyer un SMS dimanche après-midi pour l’inviter à « approfondir la conversation ». Elle m’éconduit poliment en prétextant un conjoint jaloux. Oups. Je n’insiste pas …
Les mois passent. Au milieu de l’hiver, je commence à fréquenter une collègue professeur d’espagnol, Audrey, mais je découvre qu’elle est une « chasseuse d’hommes ». Peu intéressé par les relations sans limites et sans avenir, je laisse tomber assez rapidement. Puis le dimanche 11 janvier, je reçois un message de bonne année de la part de Marjolaine. Je suis pris par surprise. Je tente ma chance. Nos échanges par SMS sont enflammés. Nous convenons d’un rendez-vous dans un bar à Luçon le jeudi 16 janvier à 18h. La semaine se passe et vient le jour du date. Je suis un peu stressé évidemment. On se rencontre enfin sur le parking et je n’en pas crois mes yeux. Je l’aime déjà et c’est réciproque. Nous passons une belle soirée. On se découvre. Elle est belle et intelligente. J’adore sa façon de parler. On revient sur le parking et on s’embrasse langoureusement sous la pluie.

L’idylle

Il y a un hic : son ex-conjoint avec qui elle est en colocation. Il est apparemment violent. Il la torture psychologiquement. Elle peut se réfugier chez moi dans mon petit appartement à La Rochelle. J’ai un chat sympa (il s’appelle Nem) qui sera ravi de l’accueillir. Lorsqu’elle n’a pas la garde de ses enfants, elle fuit chez moi. On vit notre amour en cachette. Nous en jouons et nous en amusons beaucoup. Je l’ai aussi rejoint chez elle une fois à 2h du matin. Je suis reparti à 6h …
Le 13 février est marque un tournant majeur. Elle porte plainte contre son ex-conjoint. Elle se réfugie chez moi. Nos relations sexuelles ont toujours été un peu compliquées car mon corps s’était « fermé » mais néanmoins très fortes, on a même parfois tenté des choses dangereuses. Et les idées ne viennent pas toujours de moi. Je n’ai jamais vu une femme avoir des orgasmes aussi violents !
Je lui offre un peu de mon monde aussi. Il est très simple mais il est sympa. Je suis vice-président d’un club de poker associatif. Je suis un très bon joueur d’ailleurs mais je ne joue jamais d’argent. Le poker associatif me permet de briller et c’est un jeu magnifique où l’on apprend beaucoup sur soi et les autres. Puis pratiquer une compétition est toujours stimulant pour l’esprit car on développe l’endurance et sa capacité à atteindre des objectifs précis. Marjolaine le découvre et flippe un peu mais en prenant contact avec le jeu, elle s’aperçoit que c’est assez sympa. Elle rencontre mes amis aussi : ils sont éblouis par elle !
Je nous compare au couple Warren dans Conjuring : Ed Warren est l’homme qui croit aux pouvoirs exorcistes de sa femme Lorraine Warren. Surtout que les deux films sont tirés d’un couple réel. Lui est pragmatique et elle une exorciste. Ed et Fred, ça rime. Lorraine et Marjolaine ça rime aussi.
Je découvre également des choses horribles sur elle : un mariage qui aboutit à un divorce, 3 enfants … mais une fausse-couche également. Le mort-né fait-il parti des anges qui parlent à Marjolaine ? La relation précédente qui se termine sur une procédure judiciaire (la plainte). Sa famille totalement déchirée : le père a abandonné la famille (mais Marjolaine s’est reconciliée avec lui depuis), une mère atteinte de troubles psychiques et de santé assez graves, sa sœur ainée a coupé les ponts avec le giron familial laissant Marjolaine seule avec une femme qui la torture psychologiquement et quotidiennement.
Son entreprise fonctionne difficilement depuis l’arrivée du COVID. Mais elle en est fière. Je l’encourage à persévérer car c’est toujours une belle aventure de construire sa propre entreprise. D’autant plus qu’il s’agit d’aider les autres à se sentir en phase avec le monde qui les entoure. Je la rassure et je m’assure d’être toujours gentil avec elle. Je m’oublie un peu et elle aussi, s’oublie un peu mais ce n’est pas grave : la passion est là et c’est génial. Je l’aime de tout mon cœur. Elle devient mon sujet de conversation préférée avec ma famille, mes amis et mes collègues.
Durant le confinement, les circonstances nous ont permis de tenter la vie à 2 …ou à 4 avec les enfants) ou à 8 si on considère les chats ! La maison est grande. Marjolaine compte la mettre en vente. Le confinement se passe très bien. Je m’adapte sans problème. Je peux cuisiner et leur faire de jolis plats. J’adore cuisiner, c’est une belle passion qui me permet d’apprendre beaucoup sur le monde et sur le fonctionnement du corps aussi. On se prête des petites attentions. Elle m’achète un petit vêtement de temps à autres alors que j’essaie de créer des soirées intimes, surtout le vendredi soir une fois que les gosses sont partis. On demeure très occupé même si elle ne peut pas travailler. Je commence également à comprendre qu’elle souffre financièrement suite à ces remerciements pour avoir fait les courses durant deux mois. Or je n’aime pas être remercié pour quelque chose que je trouve normal de faire. Le 7 avril, nous avons fêté mon anniversaire à deux et c’était génial : un énorme gâteau et une petite tondeuse pour mes cheveux. On se fait aussi beaucoup de promesses. Enfin, elle en fait beaucoup car je reste pragmatique et préfère apprécier la situation présente car rien n’est jamais acquis dans la vie. Un soir un peu arrosé, elle fait une mini-crise : ses anges pensent que ma mère est en mauvaise santé, isolée et que je ne la vois pas assez souvent. Je la rassure : c’est vrai que je ne l’appelle pas assez souvent mais c’est notre rythme familial. Sa santé est bien stabilisée et elle s’est même trouvée un nouveau copain. Un autre soir, Marjolaine envisage d’acheter une maison elle-même et que je profiterais de l’usufruit à sa mort. Beau geste mais je lui ai répondu que je préfère rester dans la non-possession car j’aime ma vie de bohême.
Les semaines et les mois passent. Nous formons un couple fusionnel et passionnel. Le couple est éblouissant pour les autres. Mais mes sentiments pour elle phagocytent peu à peu ma personnalité originelle. Début mai, elle déménage à la cité Dumaine : mon Dieu quelle horreur ! Un quartier de sociopathes, de chats errants et un appartement petit et dégueulasse. Elle me dit que c’est de ce qu’elle a besoin pour redémarrer et je lui ai répondu qu’il aurait peut-être fallu chercher avant afin de trouver quelque chose d’à peu près correct, ne serait-ce que pour ses enfants. Ce à quoi elle m’a répondu qu’elle a une mauvaise gestion du temps et qu’il fallait trouver quelque chose rapidement pour éviter de croiser son ex-conjoint.
Je suis resté une semaine à La Rochelle mais elle me manquait trop, alors je suis remonté à Luçon. Puis on y est resté tout l’été. Dans l’appartement, c’est un peu le bazar mais on se débrouille bien. (Mais qu’est-ce que je fous dans un endroit pareil … je suis un prof « star » de Sainte-Ursule et je reste là-dedans !). On s’aime, on se le dit souvent. Elle un peu plus mais je suis timide et je préfère le montrer par des actions. J’aime bien la regarder dans les yeux mais aussi quand elle a le dos tourné (et je le lui dis). Elle n’aime pas son ventre suite à ses grossesses mais je lui réponds que j’adore toucher son corps. Elle n’avait jamais reçu de bague en cadeau alors je lui ai offert une bague pour son anniversaire le 25 mai. J’arrive à tenir financièrement en jouant sur deux tableaux mais mon appartement à La Rochelle demeure inhabité. Parfois, La Rochelle me manque un peu mais je suis avec Marjolaine donc tout va bien. En juin, nous avons pu reprendre les cours avec les collégiens et, de ce fait, je redeviens très actif. J’ai d’ailleurs arrêté de fumer pour passer à la vaporette le 11 juillet. Je le fais pour qu’elle soit fière de moi et aussi pour ma santé. Je vais bien donc autant le rester. Le 11 juillet marque également notre première dispute à propos d’une salade que nous avions prévu d’apporter pour l’anniversaire d’un de mes amis. Je propose naturellement de faire la salade « chinoise » (car après-tout il s’agit de ma patrie d’adoption). Puis le débat s’envenime un peu mais comme toutes les disputes de couple, cela finit par passer. Son activité connaît un pic qui lui permet de vivre le mois d’août sereinement alors que je connaissais une fin de mois difficile avec une régulation du prélèvement à la source qui m’a fait très mal. Nous partons même en vacances quelques jours dans le Sud-Ouest et je rencontre son père, plutôt sympa et accueillant. Je rencontre également ses amis lors d’une soirée même si, en raison de ma timidité, je m’étais montré hésitant au début. C’est dingue de voir également comment son comportement change quand elle est en public et comment elle explique des faits toujours à son avantage. Sa théorie du « pyjama mouton » sert principalement à faire croire qu’elle n’est pas hypocrite.
L’alcool commence à devenir également un petit problème. C’est vrai que j’aime bien, une fois toutes les deux ou trois semaines, siroter deux-trois verres de Whisky. Avant de rencontrer Marjolaine, c’était mon seul plaisir alcoolisé. Mais depuis quelques mois, on boit du vin. Et puis, un soir, alors que tout le monde dort, je décide de boire 3 verres … je faillit à mon engagement de ne pas boire lorsque les enfants sont là. Le lendemain, on va à la plage mais il ne fait pas beau et Marjolaine se met à pleurer en rentrant. Je promets de ne plus le faire. Aujourd’hui encore, j’ai honte de moi de ne pas avoir respecté qui je suis. Elle commence à faire ses remarques désobligeantes sur mon physique aussi : « Regarde les talons de tes chaussures, c’est à cause de ta façon de marcher ». Et oui, mes années d’équitation ont quelque peu abîmé mon dos et mes genoux donc forcément …
Elle a aussi rencontré un certain R. Marjolaine donne d’ailleurs des cours de sophrologie à sa fille sourde et muette. R est un gars de 60 ans qui vit chez son père à la cité Dumaine. Son métier : chanteur de karaoké dans un bar à Luçon. D’après Marjolaine, ce serait un gars riche qui vit en dessous de ses moyens et dont le compte en banque se situe à Dubaï. Petit à petit, il s’insère dans sa vie, dans notre vie. Il propose tout d’abord un petit projet qui pourrait permettre de racheter la maison de Marjolaine. Marjolaine vit sous pression : son activité repart très doucement et le prêt de la maison court toujours et la prélève d’une grande partie de ses ressources. En rentrant par hasard, je surprends Marjolaine en train de pleurer avec sa sœur au téléphone, j’apprends qu’elle également très endettée et qu’elle ne s’en sort plus financièrement. Outch, ça fait mal d’apprendre ça. Pourquoi ne me l’a-t-elle pas dit avant ? On aurait pu dialoguer. Elle sait que je suis ouvert au dialogue
Je réfléchis seul pour trouver une solution « acceptable » et propose à Marjolaine de lâcher l’appartement à la Rochelle pour éviter de continuer à payer un loyer dans le vide et de m’installer chez elle en attendant de trouver un logement nettement plus sain et spacieux. L’argent économisé servirait à répondre aux besoins matériels du couple et de ne plus nous mettre en danger. Car effectivement, un désastre financier de mon côté aurait été dangereux pour le couple. Je ne suis ni riche ni pauvre. D’ailleurs, la cité Dumaine est proche du Lycée donc je pense que c’est une bonne idée. Mais cette idée me met également en position de déséquilibre dans le couple puisque je deviens automatiquement le « dominé ». Mais j’ai confiance car Marjolaine est quelqu’un de bien et de juste. (Enfin, je le croyais)
Elle n’est pas spécialement favorable mais je lui explique que j’ai l’intention de le faire tout de même. Nous sommes heureux ensemble. Marjolaine découvrira le préavis quelques jours tard par hasard et commence à paniquer. Je la rassure en lui disant que cette décision (qui n’est que la mienne hélas) nous permettra d’aller de l’avant. Elle me critiquera sans cesse que je me suis imposé à elle suite à cette décision. Elle a effectivement raison … mais j’estimais la situation assez risquée. Je contrôle et manipule malgré moi ? Peut-être, je ne sais pas. Ma décision part tout de même d’une sacrée cachoterie.

Mais le couple fonctionne bien tout de même malgré cette mini crise. Mais R est de plus en présent. Le projet de plus en plus délirant puisqu’il propose à Marjolaine de recruter sa sœur et son beau-frère aussi. Mais Marjolaine me présente bien l’affaire donc j’y crois sans problème. Parfois, R lui prépare des petits plats mais je ne suis pas de nature jalouse et j’ai confiance en elle. Au lycée, tout se passe bien. Nouvelle année scolaire donc nouveaux objectifs. J’ai de belles classes et l’équipe pédagogique fonctionne bien. Un jour mon meilleur pote appelle Marjolaine car il s’inquiète de ne plus m’avoir aussi souvent au téléphone. Sur le moment, cela ne me frappe pas que je fusse moi-même en train de fabriquer ma propre prison. Je me sens surveillé quotidiennement notamment sur mes dépenses et mes actions. Elle m’interroge sans cesse sur mon passé, ce qui m’agace : je suis quelqu’un de tourné vers le présent et l’avenir. Par contre, elle ne cesse de parler du sien tout en n’oubliant pas de se faire passer pour une victime. J’appréhende de plus en plus les échanges et m’y prépare mentalement.
Mais lorsqu’une relation amoureuse devient trop passionnelle, on s’expose à des dangers. On se concentre non plus sur soi … mais sur l’autre. C’est là qu’on voit aussi les mauvaises choses. J’ai longtemps dédramatisé ses défauts et elle a mis des œillères pour ne pas observer les miens. Par amour ? Evidemment !

Le mauvais tournant

Elle n’est plus aussi cohérente dans ses discours. Ses « anges » se trompent aussi parfois, son « projet » prend de l’ampleur et devient surréaliste. D’ailleurs, sa version dépend de son interlocuteur (chose que j’aurais dû anticiper). Elle devient maniaque et colérique, surtout, quand je commets une maladresse. Et oui je suis maladroit avec mes mains. Je fais tomber des miettes. J’oublie de repositionner le rideau. Je ne remets pas la serpillière dans le sceau. Je n’utilise pas le second évier de manière correcte. Je corrige toujours. Mais cela l’agace. Elle me considère comme le troisième enfant de cette maison. (L’infantilisation est la stratégie la plus employée dans les cas de manipulation) Question d’éducation disait-elle. Mais a-t-elle oublié que c’est la rue qui m’a élevé ? Bref, elle a raison … mais est-elle obligée de me torturer l’esprit avec ses grands yeux ? Je préfère ne pas me défendre car après tout bah … « elle a raison ». Tout le temps, même avec les autres. D’ailleurs, je ne me souviens plus quand elle a su reconnaître qu’elle avait tort dans un domaine. Elle me dit qu’elle se déteste à me critiquer. Je lui ai répondu que j’ai assez de mental pour résister et que je ne l’attaquerai jamais car je l’aime. Son injonction contradictoire préféré : je dois me plier à ses règles car on est chez elle. Si j’accepte ses règles alors que je ne suis plus un homme et si je quitte le navire alors cela prouverait que je ne suis pas capable de mener une vie à deux. Je lui offre une ouverture pour me faire du mal sur un plateau d’argent finalement.
Certes, mon initiative a changé les règles. Nous étions ensemble et heureux dans deux mondes différents : le sien et le mien. Alors pourquoi vouloir changer ce fonctionnement-là ? J’ai voulu évoluer avec elle, je voulais construire quelque chose de fort … mais elle ne demandait plus cela. Je suis accusé de ne pas lui avoir permis de faire le deuil et de la priver de sa liberté. Non pas la liberté factuelle mais la liberté qui se trouve dans sa tête. De nature schizophrénique, elle était plutôt en mode « déconstruction », chose que j’estimais dangereux au vu de sa fragilité. On consomme beaucoup plus d’alcool aussi. (Et je ne calcule rien des risques que j’encoure).
Puis le 1er octobre à 9h, en rentrant chez Marjolaine, je me suis fait agresser devant chez elle. Bilan : fracture de l’humérus. Je risque l’opération alors je décide de construire ma propre guérison. Le couple se resolidarise mais c’est de courte durée. Elle devient très maniaque sur des petites choses. Le matin, elle est pleine d’amour, le soir, elle veut que je me trouve un appartement car je brise sa solitude. Un après-midi, elle m’appelle pour me dire que son projet va lui permettre de gagner 3000 euros par mois et ce dès la fin du mois. Je comprends à présent qu’elle part en plein délire et qu’il devient impossible de la raisonner. Un soir, grand moment d’euphorie, elle se sent « très amoureuse » après m’avoir critiqué sur mon mode de vie plus tôt dans l’après-midi. Je n’y comprends plus rien donc, malgré la présence des enfants, je décide de me révolter en enquillant 3 verres de whisky le soir même. Durant le weekend, je lui refuse le dialogue. Le mardi, nous nous réconcilions mais elle ne souhaite pas m’accompagner dans mes démarches de changement. Belle preuve d’amour ... Après une de ses colères, je suis contraint de faire le ménage deux fois par semaine avec un seul bras en espérant que ça lui ferait plaisir dorénavant. Par contre, je suis interdit de faire la cuisine. Dommage c’était mon seul loisir qu’il me restait à ce moment-là.
R a trouvé la faille et manipule Marjolaine. Mais je n’écarte pas l’inverse aussi, Marjolaine croit que toutes ses pensées existent et influence l’esprit de son entourage par sa façon de parler. Elle a principalement deux principales amies : la première se remet difficilement d’une rupture très violente avec … un de mes anciens collègues prof d’histoire-géo (tiens tiens). L’autre, quelqu’un de beaucoup plus stable mais qui croit en l’existence des esprits. Marjolaine vient souvent leur rendre visite pour canaliser tout ça. D’ailleurs, je me rends compte aujourd’hui que son entourage croit beaucoup aux sciences occultes … à moins qu’ils m’aient caché la vérité sur sa maladie. Je commence à avoir des doutes mais c’est difficile d’en parler. Un de ses chats a failli mourir. J’ai voulu la rassurer en lui disant qu’il allait s’en sortir. Et il s’en est sorti. Le lendemain, elle me reproche de ne pas l’avoir laissé pleurer toute seule. Je suis triste de ça. Je m’efforce de rester gentil. Je contribue aux besoins matériels. Il faut bien que je lui devienne utile. Avec mon seul bras valide, je fais les courses quand je peux. Je ne réponds plus à ces plaisirs mais à ses besoins matériels. C’est moche. La libido ? N’en parlons pas … Certains soirs (1 fois par semaine), l’alcool m’aide à me réfugier dans ma sphère. D’ailleurs, le reconfinement est une véritable catastrophe : il n’y a plus d’échappatoire, plus de sorties, plus de loisirs, plus rien pour quitter cet endroit qui ressemble de plus en plus à une geôle pour mon esprit. J’ai sacrifié ma liberté par amour. Vaste connerie. Un jour, le professeur principal de son fils envoie un message pour lui faire part des difficultés scolaires du gamin. Le message était légitime mais Marjolaine entre dans une fureur noire et répond de manière plutôt cinglante. Pourtant, avec 30% de compétences non-validées au moment des faits, les résultats de son fils pouvaient susciter quelques interrogations mais au lieu de proposer de nouvelles stratégies d’apprentissage et de nouveaux objectifs, il a fallu que je ferme ma g… un comble ! Dans un élan de colère totalement gratuit, Marjolaine dévoile l’image qu’elle a de moi : le mec qui profite « d’un appartement près de son boulot qui se fait sucer gratuitement de temps en temps ». Je suis abasourdi devant de telle parole.
Sous la pression de Marjolaine, je commence à regarder les prix d’un appartement. Mais ce n’est pas simple de trouver quelque chose de correct étant donné les circonstances. Je commence à regarder les autres femmes aussi. Puisque je suis pris dans un étau dois-je continuer à m’investir dans une relation à laquelle je ne crois plus ? Pourtant, je ne manque pas d’amour pour elle. Elle est « la femme de ma vie ». Je m’en persuade. Elle s’est emparée de mes émotions les plus intimes pour prendre le pouvoir sur moi et invente de plus en plus de prétextes pour m’exclure du fonctionnement du couple. Que faire ? Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai commis l’erreur de m’oublier et que je suis resté pour quelque chose … qui n’existait pas finalement. J’ai une attitude lâche : je décide de me révolter en dialoguant moins et en m’enfonçant encore plus dans l’alcool même en présence des enfants mais j’ai toujours pris garde à ce qu’ils n’assistent pas à mes excès et à nos discordes. Je veux qu’elle prenne conscience de ma souffrance. D’ailleurs, je me dévalorise énormément. Je lui offre l’opportunité d’avoir la mainmise sur notre histoire. En l’occurrence, elle n’a plus qu’à se débarrasser de moi pour reprendre sa « liberté ». Je ne contrôle plus mes émotions et ma bipolarité devient un danger pour moi-même. Je fais deux cauchemars où je rêve que je me noie dans le noir. Je ne vise que Marjolaine, je veux qu’elle soit déçue de moi pour quelque chose de concret. Comment un individu tel que moi peut-il descendre aussi bas ? Aujourd’hui, je comprends que j’ai été entièrement absorber par mes sentiments et que, d’une certaine manière, elle en a profité pour se venger de ses échecs passés. Mais elle s’en fiche, son projet vaut désormais des millions, ils visitent des châteaux, elle promet des choses totalement utopiques et ses rêves lui occultent toute notion de la réalité. Eliott avait une liste de cadeau fin novembre, Marjolaine lui dit qu’il les aura la « semaine prochaine » quand le salaire sera arrivé. Mais le salaire n’est jamais arrivé. Et les cadeaux … je ne sais pas, je n’étais plus là pour assister à cette mascarade.
Un soir, elle rentre avec ses grands yeux et annonce très clairement qu’à partir de janvier elle sera hyper occupée par son projet. L’argent n’est pas viré car il est bloqué au crédit agricole de Dubaï. Elle a l’intention d’acheter une maison dès janvier … dans le but de me dégager de sa vie évidemment. Elle aurait rendez-vous à Dubaï avec R le 10 janvier. Le cauchemar commence. J’en parle à un ami, commercial de métier, qui pense que cela ressemble à une future arnaque. Je commence à comprendre que Marjolaine part dans un délire improbable. Elle est de moins en moins cohérente et envisage très sérieusement de me sortir du couple. C’est effroyable, j’enquête un peu sur l’individu : un écran de fumée … rien n’existe. Le principe d’une arnaque est faire croire que les choses soient réelles en réalisant des schémas, en rédigeant des contrats, etc. Marjolaine serait la directrice générale donc responsable de ce qu’il se passerait. Mais elle n’en a pas conscience. Je m’effondre et je profite de son absence un mardi soir pour boire !

La déchirure psychédélique

Après quelques SMS révélateur de mon ébriété, elle rentre plus tôt (« car son ventre lui aurait dit de rentrer ») et m’annonce que c’est fini. Sur le moment je ne réalise pas tout à fait. J’encaisse tout de même bien et nous passons notre avant-dernière nuit dans le même lit … Le lendemain, je décide de prendre les choses en mains … me dégager de là … J’achète une rose et rédige un joli poème pour lui faire plaisir. Ce sera mon dernier acte de bienveillance. Je contacte son amie. Quelle « superbe » idée. Mes dires ne font que confirmer ses doutes et c’est elle qui décide d’aller à la gendarmerie (donc ce n’était pas mon idée même s’il ne me croira jamais). Je l’accompagne mais les gendarmes, faute d’éléments concrets, ne peuvent rien. Je décide d’engager une discussion sérieuse avec Marjolaine. Elle rentre le soir. Pour la première fois, je lui parle de manière très directe. Je lui dis d’arrêter cette folie. Elle me dit qu’elle « entend » ce que je dis. Je comprends à ce moment-là qu’elle ne m’écoute plus. Sauf que je ne savais pas qu’elle était « malade ». Elle est restée prostrée sur le lit toute la nuit. Le lendemain matin, je pars travailler. Je ne suis pas bien. Ma « maladie » à moi prend le dessus car la charge émotionnelle est forte et je ne parviens pas à l’évacuer à cause de mes sentiments. C’est le signe de la dépendance affective et ce n’est pas agréable à vivre. Aurore, ma collègue, sent que quelque chose se trame. Je rentre le midi et Marjolaine me demande de quitter l’appartement. Elle s’est entretenue avec son amie … finalement, je suis le manipulateur qui pollue sa vie. C’est triste. Tout s’écroule pour moi. Je fais mes affaires et pars sans dire un mot. Je retourne voir Aurore pour craquer un bon coup. Ma psychose est forte. J’ai les larmes aux yeux devant mes élèves. Mon meilleur ami décide de m’accueillir en attendant de trouver un lieu de résidence. Nous passons une bonne soirée. Marjolaine et moi échangeons par SMS. Elle part dans son délire psychotique comme quoi je suis proche de la « Lumière » et que je pourrais être capable de parler avec ses anges mais que pour le moment je suis trop sourd et aveugle. Malheureusement pour elle, je ne veux plus de tout ça. Le dialogue est stérile mais elle me promet de garder le chat en attendant de trouver un logement.
Mais mon meilleur ami n’est pas assez fort pour stopper ma crise. On réfléchit sur cette fameuse arnaque. L’analyse est claire, le « projet », c’est du n’importe quoi et Marjolaine n’a pas conscience du danger. C’est là que je fais un craquage monumental mais qui aura le mérite de me sauver la vie. J’écris un mail à mes collègues en expliquant de manière détaillée ma situation et sa situation à elle. Le lendemain matin, avant que les enfants ne soient levés, je la contrains de venir à la gendarmerie afin d’avoir une explication plus claire sur les risques encourues. J’explique également à Julie sur ce qu’il s’est passé et que Marjolaine aura besoin de soutien psychologique après ce que l’on vient de vivre. Je reçois beaucoup d’aide de la part de mes amis, ma famille et mes collègues. Ils comprennent ma détresse alors que je pensais qu’il me prendrait pour un fou. Ils me disent de bien penser à moi mais c’est difficile au début. Toutefois, je réussis à reprendre mes activités normales et décide voir les choses autrement. J’échange beaucoup avec tout le monde. Je cherche également à comprendre ce qu’il s’est passé. Je demande à une amie psychologue d’analyser les SMS entre Marjolaine et moi. Son don serait de rendre réels des choses qui n’existent pas. Le fait que Marjolaine ramène tout à elle et à ses besoins témoignent d’un manque de confiance en soi et, par ricochet, d’une forme de narcissisme. Je m’en veux de ne pas l’avoir déduit plus tôt car cela aurait éviter un tel impact. Je me rends compte que j’ai précipité les choses avec une femme qui cache un monstre à l’intérieur d’elle-même. Je vais mettre cela sur le compte des circonstances sanitaires qui ont détruit beaucoup de liens sociaux et beaucoup de couples aussi. Je souhaite apaiser la chose et entamer un dialogue pour que l’on s’explique calmement. Mais elle ne répond pas. Le samedi puis le dimanche je dépose une fleur sur le pare-brise de sa voiture pour ouvrir un chemin au pardon. Mauvaise idée car je me retrouve avec une main courante deux jours tard. Me voilà affublé de titre de « l’homme violent ». Marjolaine vire mon chat à la fourrière. Je le récupère mais il disparaîtra quelques jours plus tard (alors qu’il était soi-disant en bonne santé). Mais je ne l’incrimine pas. Je ne l’ai jamais incriminé. C’est bien ça le problème.
Je tente tout de même de la contacter une fois de temps en temps, sans menace ni demande mais mes messages ne sont pas terribles et témoignent bien de ma dépendance affective. Mais je veux sortir de cette deuxième phase de rupture afin de renouer avec mon avenir. Je décide de faire autrement. Le 26 décembre vers 11h, je décide d’y aller tout de même pour clore ce sombre chapitre. Je sonne. Elle répond et je lui propose un dernier dialogue dans un endroit neutre et apaisé car le silence ne doit plus durer. Il faut se dire les choses. Elle accepte. Il se passe quelque chose d’incroyable quand je la vois sans son masque : mon cœur la rejette ! Je ne veux plus de tout ça, j’ai trop souffert. Elle me trouve beau dans mes nouveaux vêtements. Je ne tiens pas compte de cette remarque inappropriée lui rétorque avec humour : « achat compulsif post-rupture à 200 euros ». Nous marchons jusqu’au jardin Dumaine. Connaissant l’issue finale du couple, je décide de garder mon masque pour qu’elle ne voit plus l’entièreté de mon visage. Elle ne le mérite pas. Je la laisser me critiquer. Tout y est passé « manipulateur », « menteur », « syndrome du sauveur », « psychopathe », etc. Mon mail de secours et mes actions auraient été une faute grave car j’aurais détérioré sa crédibilité aux yeux de « patients potentiels » et de ses amis. Je ne lui donne pas raison sur ses exagérations mais je reconnais mes tords et assume toutes mes actions (elle trouve cela « trop facile »). Je lui explique mes démarches de reconstruction et sur le fait que je reçois beaucoup d’aide de tout le monde. Paradoxalement, la situation engendrée m’offre de belles perspectives, ce qui la vexe. Elle me ment sur la plainte car la gendarme m’avait bien confirmé que la plainte de Marjolaine a été transformée en main courante. Je m’y attendais donc je ne me mets pas en colère. Je n’ai jamais été en colère contre elle mais plutôt des circonstances. Elle ne m’entend plus quand je le lui dis. Nous en venons à débattre sur les pratiques courantes de communication. Je lui dit qu’il faut adapter sa communication en fonction de l’individu ce à quoi elle me répond que cela s’appelle de la manipulation. Son point de vue entre en contradiction avec sa théorie du « pyjama mouton ». Je ne la critique pas mais je me permets de soupçonner une maladie mentale derrière tout ça. Après tout, mes relations précédentes se sont finies sans heurts ni violences alors que les siennes … on compte au moins un divorce, un mec en phase terminale de cancer et deux plaintes à la gendarmerie. Beaucoup se sont reconstruits et mènent une vie à priori paisible. Les indicateurs ne trompent pas. Elle sait utiliser le timbre de sa voix pour générer de la violence de la part de l’autre. J’ai intégré ce principe et ne tombe plus dans le piège. Libre à chacun de se forger son point de vue. Elle me parle du projet … je lui dis que ça n’existe pas. Elle le compare avec sa fausse couche (« le bébé n’a pas existé pourtant il a été dans mon ventre »). Je lui réponds que si « il a existé » et qu’il a été vivant et réel. Si elle avait accepté le dialogue avec ce genre de discussion au moment opportun, peut-être n’en serions pas venu à nous autodétruire en l’espace d’un mois. Elle me donne mes dernières affaires dont un livre sur les menteurs, ce qui m’a fait bien rire quand j’ai déballé le paquet. C’est d’ailleurs le seul objet que j’ai conservé, tout le reste est parti à la poubelle. J’ai enfin retrouvé le sens de l’humour même si la situation est triste. J’ai été très calme et serein face à elle. Presque en position de force pour la première fois de notre histoire mais j’ai de la pitié pour elle. Marjolaine s’apprête à craquer mais je préfère ne pas rester plus longuement et décide de tourner les talons et de partir. Laissant Marjolaine seule avec sa « Lumière », ses « anges » et son destin. Jamais plus elle ne pourra me rabaisser et me faire croire que tout ce qu’elle dit est vrai. Je ne me laisserai plus berner par des « je t’aime » compulsifs et non sincères. Et plus jamais je me laisserai une personne me dicter ce que je dois faire même si j’habite chez elle. Même si j’ai du chagrin par rapport à ce qu’il s’est passé, cette histoire m’a obligé à sacrifier mes défenses devenues totalement obsolètes face à une harpie qui cache bien ses démons malgré ses airs de fée bienveillante.
Aujourd’hui je suis conscient d’avoir été victime d’abus psychologiques au nom de la « liberté » de l’Autre. Je vais laisser cette mante religieuse, cette marchande de certitudes, libre de croire en ses rêves utopiques et m’intégrer dans son passé dystopique car je dois maintenant passer à autre chose. J’ai encore beaucoup d’expériences merveilleuses qui m’attendent.
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Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 27 499
Modifié le 17 janv. 2021 à 13:18
Bonjour et bienvenue sur ce forum ,

Extrait de la charte de ce forum :
"Les questions posées doivent être courtes et précises et ne pas donner lieu à un long exposé d'une situation personnelle trop complexe, qui risquerait d'être à la fois mal expliquée et mal comprise. "
https://www.journaldesfemmes.fr/societe/actu/1132808-charte-d-utilisation-des-forums-du-journaldesfemmes/
Donc là c'est vraiment trop ! on sent que tu t'es fais du bien en écrivant !
Et de plus, quelle est ta question en lien avec un problème de santé ?
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