Pharmacie et assistance médicale
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SDWilliams
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8 févr. 2019 à 10:04
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Bonjour,
Une pharmacie a tout à fait la possibilité de solliciter l'intervention des secours (pompiers ou SAMU,SMUR ...) si elle l'estime nécessaire. Mais, personnellement, je ne connais pas de pharmacie qui "fichent dehors" des gens en souffrance.
Nous prenons bien sur au sérieux vos déclarations mais il nous faudrait aussi le témoignage des personnes présentes dans cette pharmacie pour porter un jugement objectif.
Le seul contexte juridique qui puisse être évoqué est celui de la "non assistance à personne en danger". Article 223-6 du code pénal.
Une pharmacie a tout à fait la possibilité de solliciter l'intervention des secours (pompiers ou SAMU,SMUR ...) si elle l'estime nécessaire. Mais, personnellement, je ne connais pas de pharmacie qui "fichent dehors" des gens en souffrance.
Nous prenons bien sur au sérieux vos déclarations mais il nous faudrait aussi le témoignage des personnes présentes dans cette pharmacie pour porter un jugement objectif.
Le seul contexte juridique qui puisse être évoqué est celui de la "non assistance à personne en danger". Article 223-6 du code pénal.
Docteur Pierrick Hordé
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Raconte nous déjà ce qu’il s’est passé
SDWilliams
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8 févr. 2019 à 07:31
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Bonjour Docteur,
Il y a quelques temps, une personne de confiance de mon entourage m'avait donné quelques boîtes de médicaments qu'elle avait en trop. J'en connaissais deux mais pas le troisième dont elle m'a précisé qu'il s'agissait d'un "antalgique, un peu plus fort que le paracétamol, pour les douleurs modérées à intenses".
Hier matin, premier jour de règles donc fortes douleurs invalidantes pour mon travail, j'ai décidé de prendre un comprimé de ce médicament donc j'avais bien lu la notice à plusieurs reprises !
Il s'agissait d'un dérivé d'opiacé à libération prolongée. Le seul risque pour moi d'après la notice, c'était la possibilité de convulsions, ayant des antécédents d'épilepsie.
Malgré ce risque (chacun à son propre seuil de tolérance à la douleur), c'est difficile parfois de trouver le juste milieu entre prise de risque et soulagement de la douleur, c'est pourquoi j'ai pris un comprimé.
Tout allait bien jusqu'en milieu de matinée où j'ai fait un malaise généralisé et j'ai immédiatement su que c'était une réaction d'intolérance à ce médicament. Lorsque j'ai fait des recherches sur internet plus tard, j'ai découvert que ce médicament était similaire à la codéïne .. OR ce n'était pas spécifié dans la notice, autrement je ne l'aurai jamais pris car je suis très intolérante à la codéïne.
Bref donc j'étais chez ma cliente (je travaille à domicile). J'ai été prise de violentes nausées, douleurs au ventre, tête lourde, bouffées de chaleur et frissons, hauts-le-coeur sans vomissement, juste crachats de salive et bile, tremblements... Je suis allée aux toilettes deux fois pour des selles sans diarrhées et après avoir craché un peu, ça allait provisoirement mieux.
J'ai donc pu terminé mon travail tant bien que mal pour ensuite me rendre à l'arrêt de bus où j'ai vomi un peu de bile. Le bus arrive, je fais mon maximum pour paraître normale vis-à-vis des autres passagers. J'étais très angoissée à l'idée de vomir ou m'évanouir dans le bus.
J'arrive à mon arrêt, je sors mais je suis très mal. Je devais prendre un autre bus mais je ne peux pas. J'arrive à peine à marcher, je suis livide, je tremble, tête qui tourne, nausées ... Je me dirige donc dans une rue un peu moins fréquentée où je revomis de la bile.
J'ai vraiment peur à ce moment-là de m'évanouir. Je sais qu'il y a une pharmacie sur la place, je m'y rends pensant que cela serait mon salut. Je ne raconte pas d'histoires à la pharmacienne, je suis en tort et me montre honnête. Je lui explique que j'ai pris un médicament que l'on m'avait conseillé et qui normalement est prescrit sur ordonnance. Evidemment elle me fait de lourds reproches sur ma conduite, est particulièrement agacée .. ce que je conçois et accepte tout à fait.
Elle me dit d'appeler mon médecin traitant, de rentrer chez moi et de boire beaucoup d'eau ... je suis toujours d'accord avec ses conseils, cela permettra d'évacuer la substance plus rapidement.
En revanche au moment où j'étais dans la pharmacie, j'étais vraiment très mal, j'arrivais tout juste à parler. J'avais espéré que je pourrais m'asseoir quelques minutes, le temps que le malaise passe. Devant son ton désagréable, je n'ai pas osé lui demander et elle ne me l'a pas proposé non plus, elle m'a quasiment fichue dehors ... Je me suis donc retrouvée sur le trottoir, abasourdie, au bord de l'évanouissement.
J'ai finalement pu arriver chez moi au bout de 20 min (5 normalement depuis la place). Je me suis couchée une petite heure avant de retourner travailler. J'ai encore eu des mini-malaise avec vomissement de bile 3 fois dans l'après-midi. Aujourd'hui cela va mieux.
De mon coté, j'ai bien retenu la leçon : on ne prend pas de médicament inconnu même venant d'une personne de confiance, surtout que les notices n'indiquent pas toujours tous les éléments à savoir !
En revanche, je m'interroge sur l'attitude de la pharmacienne, est-il normal qu'elle laisse s'en aller une personne qui tient à peine sur ses jambes ?
Il y a quelques temps, une personne de confiance de mon entourage m'avait donné quelques boîtes de médicaments qu'elle avait en trop. J'en connaissais deux mais pas le troisième dont elle m'a précisé qu'il s'agissait d'un "antalgique, un peu plus fort que le paracétamol, pour les douleurs modérées à intenses".
Hier matin, premier jour de règles donc fortes douleurs invalidantes pour mon travail, j'ai décidé de prendre un comprimé de ce médicament donc j'avais bien lu la notice à plusieurs reprises !
Il s'agissait d'un dérivé d'opiacé à libération prolongée. Le seul risque pour moi d'après la notice, c'était la possibilité de convulsions, ayant des antécédents d'épilepsie.
Malgré ce risque (chacun à son propre seuil de tolérance à la douleur), c'est difficile parfois de trouver le juste milieu entre prise de risque et soulagement de la douleur, c'est pourquoi j'ai pris un comprimé.
Tout allait bien jusqu'en milieu de matinée où j'ai fait un malaise généralisé et j'ai immédiatement su que c'était une réaction d'intolérance à ce médicament. Lorsque j'ai fait des recherches sur internet plus tard, j'ai découvert que ce médicament était similaire à la codéïne .. OR ce n'était pas spécifié dans la notice, autrement je ne l'aurai jamais pris car je suis très intolérante à la codéïne.
Bref donc j'étais chez ma cliente (je travaille à domicile). J'ai été prise de violentes nausées, douleurs au ventre, tête lourde, bouffées de chaleur et frissons, hauts-le-coeur sans vomissement, juste crachats de salive et bile, tremblements... Je suis allée aux toilettes deux fois pour des selles sans diarrhées et après avoir craché un peu, ça allait provisoirement mieux.
J'ai donc pu terminé mon travail tant bien que mal pour ensuite me rendre à l'arrêt de bus où j'ai vomi un peu de bile. Le bus arrive, je fais mon maximum pour paraître normale vis-à-vis des autres passagers. J'étais très angoissée à l'idée de vomir ou m'évanouir dans le bus.
J'arrive à mon arrêt, je sors mais je suis très mal. Je devais prendre un autre bus mais je ne peux pas. J'arrive à peine à marcher, je suis livide, je tremble, tête qui tourne, nausées ... Je me dirige donc dans une rue un peu moins fréquentée où je revomis de la bile.
J'ai vraiment peur à ce moment-là de m'évanouir. Je sais qu'il y a une pharmacie sur la place, je m'y rends pensant que cela serait mon salut. Je ne raconte pas d'histoires à la pharmacienne, je suis en tort et me montre honnête. Je lui explique que j'ai pris un médicament que l'on m'avait conseillé et qui normalement est prescrit sur ordonnance. Evidemment elle me fait de lourds reproches sur ma conduite, est particulièrement agacée .. ce que je conçois et accepte tout à fait.
Elle me dit d'appeler mon médecin traitant, de rentrer chez moi et de boire beaucoup d'eau ... je suis toujours d'accord avec ses conseils, cela permettra d'évacuer la substance plus rapidement.
En revanche au moment où j'étais dans la pharmacie, j'étais vraiment très mal, j'arrivais tout juste à parler. J'avais espéré que je pourrais m'asseoir quelques minutes, le temps que le malaise passe. Devant son ton désagréable, je n'ai pas osé lui demander et elle ne me l'a pas proposé non plus, elle m'a quasiment fichue dehors ... Je me suis donc retrouvée sur le trottoir, abasourdie, au bord de l'évanouissement.
J'ai finalement pu arriver chez moi au bout de 20 min (5 normalement depuis la place). Je me suis couchée une petite heure avant de retourner travailler. J'ai encore eu des mini-malaise avec vomissement de bile 3 fois dans l'après-midi. Aujourd'hui cela va mieux.
De mon coté, j'ai bien retenu la leçon : on ne prend pas de médicament inconnu même venant d'une personne de confiance, surtout que les notices n'indiquent pas toujours tous les éléments à savoir !
En revanche, je m'interroge sur l'attitude de la pharmacienne, est-il normal qu'elle laisse s'en aller une personne qui tient à peine sur ses jambes ?
Docteur Pierrick Hordé
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8 févr. 2019 à 10:32
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A priori d’après ce que tu dis tu n’avais pas fait de malaise devant elle
Elle n’a pas été très à l’écoute c’est certain mais que veux tu faire de plus?
Porter plainte? Aller au commissariat? Beaucoup de problèmes qui n’aboutiront à rien de concret
Par contre tu as bien vu un médecin en urgence? Ce que tu as fait bien sûr ?
Elle n’a pas été très à l’écoute c’est certain mais que veux tu faire de plus?
Porter plainte? Aller au commissariat? Beaucoup de problèmes qui n’aboutiront à rien de concret
Par contre tu as bien vu un médecin en urgence? Ce que tu as fait bien sûr ?
SDWilliams
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8 févr. 2019 à 12:02
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Le malaise n'a pas commencé dans la pharmacie mais j'y suis entrée blanche comme un linge, marchant difficilement pouvant tout juste chuchoter quelques mots. Je tremblais beaucoup et j'avais de fortes nausées.
Je ne souhaite intenter aucune action ni réclamation. Je me demandais juste si les pharmacies pouvaient porter assistance. S'il y avait un texte de loi ou une réglementation à ce propos.
Car j'étais tellement mal à ce moment-là que j'envisageai d'appeler le Samu, puis je me suis souvenue de la pharmacie. Je me suis donc dit qu'elles pourraient m'aider, ce qui ne fût pas le cas (voir ma réponse au-dessus à DCI).
Lorsque je suis rentrée, je me suis couchée une petite heure ce qui m'a fait du bien. En me levant j'étais un peu patrac. J'ai encore revomi de la bile verte cette fois (sans doute le médicament car sous d'autres formes il est de couleur verte, là c'était un cachet blanc) L'après-midi, ça allait dans l'ensemble sauf 3 petits malaises de 10 min à chaque fois au travail avec vomissements de bile.
Cela m'a semblé inutile d'appeler mon médecin car elle est toute seule dans un cabinet maintenant donc overbookée, je n'aurai pas pu avoir de RDV dans l'après-midi.
J'avais prévenu ma cliente de l'après-midi pour lui dire que je ne serai pas très vaillante à cause de mon problème. Elle m'a dit pas de souci, si vous voulez vous pouvez rester à la maison et récupérer.
Seulement je suis allée travailler quand même car je suis employée par une agence donc toute absence médicale doit être justifiée par un arrêt de travail que je n'aurai pas pu obtenir le jour même, donc absence injustifiée.
J'ai donc subi le plus de dégâts le matin suite à la prise de ce médicament. Il fallait que je l'évacue.
En rentrant le soir, je me suis toute de suite couchée et j'ai grignoté un peu plus tard. Cela allait beaucoup mieux. C'est juste que le matin j'ai eu beaucoup de difficultés pour rentrer chez moi et rester vaillante dans la rue.
Je ne souhaite intenter aucune action ni réclamation. Je me demandais juste si les pharmacies pouvaient porter assistance. S'il y avait un texte de loi ou une réglementation à ce propos.
Car j'étais tellement mal à ce moment-là que j'envisageai d'appeler le Samu, puis je me suis souvenue de la pharmacie. Je me suis donc dit qu'elles pourraient m'aider, ce qui ne fût pas le cas (voir ma réponse au-dessus à DCI).
Lorsque je suis rentrée, je me suis couchée une petite heure ce qui m'a fait du bien. En me levant j'étais un peu patrac. J'ai encore revomi de la bile verte cette fois (sans doute le médicament car sous d'autres formes il est de couleur verte, là c'était un cachet blanc) L'après-midi, ça allait dans l'ensemble sauf 3 petits malaises de 10 min à chaque fois au travail avec vomissements de bile.
Cela m'a semblé inutile d'appeler mon médecin car elle est toute seule dans un cabinet maintenant donc overbookée, je n'aurai pas pu avoir de RDV dans l'après-midi.
J'avais prévenu ma cliente de l'après-midi pour lui dire que je ne serai pas très vaillante à cause de mon problème. Elle m'a dit pas de souci, si vous voulez vous pouvez rester à la maison et récupérer.
Seulement je suis allée travailler quand même car je suis employée par une agence donc toute absence médicale doit être justifiée par un arrêt de travail que je n'aurai pas pu obtenir le jour même, donc absence injustifiée.
J'ai donc subi le plus de dégâts le matin suite à la prise de ce médicament. Il fallait que je l'évacue.
En rentrant le soir, je me suis toute de suite couchée et j'ai grignoté un peu plus tard. Cela allait beaucoup mieux. C'est juste que le matin j'ai eu beaucoup de difficultés pour rentrer chez moi et rester vaillante dans la rue.
8 févr. 2019 à 11:51
Merci pour votre réponse.
Lorsque je suis arrivée à la pharmacie, il y avait 4 personnes : 2 pharmaciennes et 2 clients.
La première cliente est partie, la pharmacienne est donc venue vers moi.
Pendant ce temps l'autre pharmacienne était toujours avec son client.
Je commence à expliquer mon problème à la pharmacienne :
"Bonjour, je viens vous voir car je ne me sens pas très bien. J'ai pris ce matin un médicament que je n'avais jamais pris auparavant, c'est quelqu'un qui me l'avait recommandé et je pense que je fais une réaction d'intolérance"
Elle me dit : "Oui en effet, vous avez l'air mal mais c'est normal, on ne prend pas des médicaments qu'on nous a pas prescrit ! Forcément voilà ce qui arrive ... (part de l'autre coté des guichets) ... faut attendre que ça passe maintenant". (Pendant ce temps l'autre pharmacienne et le client suivaient toute la conversation)
Elle me demande : "Vous avez pris quoi ?"
Je lui répond : "Du tramadol"
Elle hausse le ton : "En plus ! " Elle me dit : "Vous appelez votre médecin, vous rentrez chez vous et vous buvez beaucoup d'eau !"
Un peu déconcertée, je me dirige tant bien que mal vers la sortie. Elle me demande "C'était du combien ?"
Je lui répond "Tramadol 100mg", elle soupire de plus belle : "Rhoo...bah oui...bah oui... Rentrez chez vous !"
L'autre pharmacienne n'est pas intervenue, je suis donc sortie de la pharmacie.
Encore une fois, je ne remet pas en cause la réaction agacée de la pharmacienne car j'ai commis une erreur et j'ai admis mes torts.
Ce que je me demandais, c'est quelle est la réglementation des pharmacies en ce qui concerne la prise en charge éventuelle de personnes en situation de malaise ou de blessures ou autres.
Je veux dire que si je suis rentrée dans cette pharmacie, c'est que je me sentais vraiment très mal et j'aurai simplement aimé m'asseoir quelques minutes le temps que ça passe. Éventuellement boire un verre d'eau car j'avais vomi plusieurs fois avant.
Je pensais qu'en cas de malaise ou d'accident dans la rue, on pouvait trouver refuge et aide dans une pharmacie ... mais pas dans celle-là apparemment..
C'est pourquoi je cherche des infos sur la réglementation. Car si on ne peut pas obtenir de l'aide auprès des pharmacies, dans ce cas j'appellerai le samu ou les pompiers en cas de situation similaire.
Merci
8 févr. 2019 à 11:56
Bien sûr qu’un pharmacien se doit d’intervenir en cas d’urgence
Mais comment évaluer l’urgence dans ce cas?
Tu n’as pas répondu à ma question: tu as donc bien vu un médecin en urgence après ?
8 févr. 2019 à 12:07
Tout ce que je voulais en entrant dans cette pharmacie, c'était m'asseoir 5 min pour récupérer c'est tout..
Je pensais qu'après son engueulade, elle me dirait "bon asseyez-vous 5 min, on va voir si vous vous sentez mieux après". Au lieu de cela j'ai eu droit à un "rentrez chez vous !"
M'asseoir quelques minutes à l'abri au lieu de m'écrouler en pleine rue, c'est tout ce que j'aurai souhaité..
8 févr. 2019 à 13:32
Pour la pharmacienne elle n’aurait jamais refuser que tu rasseye si tu avais demandé
12 févr. 2019 à 19:01
J'avais répondu à la question pour le médecin dans le post n°7 sous votre question. Merci