Dur dur, suicide et folie
Laurina
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Modifié le 5 févr. 2019 à 09:48
lekabilien Messages postés 21294 Date d'inscription jeudi 18 décembre 2014 Statut Contributeur Dernière intervention 21 février 2020 - 5 févr. 2019 à 11:15
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Andy31200
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5 févr. 2019 à 09:48
5 févr. 2019 à 09:48
Bonjour et bienvenue,
"Mais il m'est impossible d'accepter d'avoir traversé un moment de folie. Cela ne m'est pas acceptable et je pense ne jamais pouvoir être heureuse... "
La bouffée délirante aiguë comme son nom l'indique est quelque chose qui à de grande chances de ne jamais se reproduire, tu n'as pas à en culpabiliser, tu n'y es pour rien...
Tu vis actuellement des moments très difficile et je comprend que tu en ai marre de la vie et il est logique que tu pense au suicide, je ne te critique pas et ne te juge pas.
Mais je vais ajouter tu en a marre de la vie que tu mène, là , actuellement mais pas de la vie en général et ta souffrance t' empêche de réaliser que ta vie future peut t' amener plein de moments de bonheur, ( pas maintenant bien sur, dans quelques temps ) cette souffrance te fait aussi penser que rien ni personne ne peut t' aider, ce n'est pas de ta faute mais tu te trompes, tu peux passer ce cap, mais il est impératif de continuer à te faire aider, car de plus, tu semble développer un authentique état dépressif et une dépression, ça se soigne et se guérit qu'en pense tu ?
"Mais il m'est impossible d'accepter d'avoir traversé un moment de folie. Cela ne m'est pas acceptable et je pense ne jamais pouvoir être heureuse... "
La bouffée délirante aiguë comme son nom l'indique est quelque chose qui à de grande chances de ne jamais se reproduire, tu n'as pas à en culpabiliser, tu n'y es pour rien...
Tu vis actuellement des moments très difficile et je comprend que tu en ai marre de la vie et il est logique que tu pense au suicide, je ne te critique pas et ne te juge pas.
Mais je vais ajouter tu en a marre de la vie que tu mène, là , actuellement mais pas de la vie en général et ta souffrance t' empêche de réaliser que ta vie future peut t' amener plein de moments de bonheur, ( pas maintenant bien sur, dans quelques temps ) cette souffrance te fait aussi penser que rien ni personne ne peut t' aider, ce n'est pas de ta faute mais tu te trompes, tu peux passer ce cap, mais il est impératif de continuer à te faire aider, car de plus, tu semble développer un authentique état dépressif et une dépression, ça se soigne et se guérit qu'en pense tu ?
lekabilien
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5 févr. 2019 à 11:15
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Bonjour
Mourir "un acte de courage". Ce n'est pas une fuite plutôt ?
Il t'est impossible d'accepter cet acte de folie que tu as eue, mais s'il a eu lieu c'est que tu n'as rien pu faire.
Il est impossible d'accepter de perdre un être cher, te faire violer pourquoi pas, serait-ce ta faute ? Mettrais tu fin a tes jours pour un acte subit auquel tu ne peux rien, quelque chose, un malheur qui peut arriver a n'importe qui et qui arrive a chaque instant de divers façon a quelqu'un tout les jours.
Alors ok, barbiturique et on en parle plus. Mais tu as des enfants puisque tu envoies de l'argent a l'étranger, tu leur ferais un beau cadeau de ton suicide, si tu les aimes, reconsidèrent ta façon d'aimer et le cadeau qui se fait avec telle ou telle circonstance.
Et barbiturique et on en parle plus. Bien des suicides par médicaments échouent, par contre ils laissent des dégâts irréversibles, c'est cela que tu risques, et un calvaire, celui que tu ne pourras jamais maitriser commencera pour toi par rapport a celui d'aujourd'hui que tu peux maitriser.
Tu étais ce que tu étais avant ta crise, cette maladie. Cette crise a fait ce que tu es aujourd'hui. Pourquoi ne pas faire en sorte, tout faire pour redevenir ce que tu étais, ou en tout cas mieux que ce que tu rejettes aujourd'hui.
Tu as énormément perdue confiance en toi, cela fait que tu ne te reconnais plus dans ton miroir. Évidemment ou est le sourire, ce visage joyeux, cette femme fière de l'être, rayonnante certainement devant don miroir ? Bien sur que tu ne te reconnais pas. Bien sur que c'est une autre femme dans le miroir que celle que tu as comme image en souvenir de toi. Cette image, plus que l'image, il faut la restaurer, travailler sur toi pour te reconnaitre. Il y a l'image extérieur sur laquelle il est facile a travailler, il y a l'image intérieur sur laquelle, oui, c'est plus compliqué, car il s'agit de l'estime de soi, de confiance en ses capacités humaines, de femme, d'être a part entière.
Tu aurais été violée tu ferais tout pour faire condamner ton violeur, car tu n'y es pour rien, c'est pas ta faute, et avec le temps tu en gardera un mauvais souvenir mais la blessure serait guérit.
Même combat pour ton histoire. Tu ne baisses pas le bras, tu n'es pas responsable, tu affrontes ton "miroir" pour qu'il finisse par refléter une meilleure image de toi.
Ce qui s'est passé tu n'y peux rien, maintenant il faut reprendre surtout avec l'aide de tes psy, mais en ayant un esprit positif, une rage de remonter la pente. Ne te dévalues pas.
Il y a ceux qui ont perdus un ou des membres et pourtant dans la tête ils se voient entiers. Tu es entière mais tu te voies diminuées. C'est dans tête que tout se passe, une question de confiance en soi qui te manque terriblement.
Oublies ces barbituriques et vas voir ton psychiatre rapidement, en urgence même, et parles lui de cela d'ailleurs.
Mourir "un acte de courage". Ce n'est pas une fuite plutôt ?
Il t'est impossible d'accepter cet acte de folie que tu as eue, mais s'il a eu lieu c'est que tu n'as rien pu faire.
Il est impossible d'accepter de perdre un être cher, te faire violer pourquoi pas, serait-ce ta faute ? Mettrais tu fin a tes jours pour un acte subit auquel tu ne peux rien, quelque chose, un malheur qui peut arriver a n'importe qui et qui arrive a chaque instant de divers façon a quelqu'un tout les jours.
Alors ok, barbiturique et on en parle plus. Mais tu as des enfants puisque tu envoies de l'argent a l'étranger, tu leur ferais un beau cadeau de ton suicide, si tu les aimes, reconsidèrent ta façon d'aimer et le cadeau qui se fait avec telle ou telle circonstance.
Et barbiturique et on en parle plus. Bien des suicides par médicaments échouent, par contre ils laissent des dégâts irréversibles, c'est cela que tu risques, et un calvaire, celui que tu ne pourras jamais maitriser commencera pour toi par rapport a celui d'aujourd'hui que tu peux maitriser.
Tu étais ce que tu étais avant ta crise, cette maladie. Cette crise a fait ce que tu es aujourd'hui. Pourquoi ne pas faire en sorte, tout faire pour redevenir ce que tu étais, ou en tout cas mieux que ce que tu rejettes aujourd'hui.
Tu as énormément perdue confiance en toi, cela fait que tu ne te reconnais plus dans ton miroir. Évidemment ou est le sourire, ce visage joyeux, cette femme fière de l'être, rayonnante certainement devant don miroir ? Bien sur que tu ne te reconnais pas. Bien sur que c'est une autre femme dans le miroir que celle que tu as comme image en souvenir de toi. Cette image, plus que l'image, il faut la restaurer, travailler sur toi pour te reconnaitre. Il y a l'image extérieur sur laquelle il est facile a travailler, il y a l'image intérieur sur laquelle, oui, c'est plus compliqué, car il s'agit de l'estime de soi, de confiance en ses capacités humaines, de femme, d'être a part entière.
Tu aurais été violée tu ferais tout pour faire condamner ton violeur, car tu n'y es pour rien, c'est pas ta faute, et avec le temps tu en gardera un mauvais souvenir mais la blessure serait guérit.
Même combat pour ton histoire. Tu ne baisses pas le bras, tu n'es pas responsable, tu affrontes ton "miroir" pour qu'il finisse par refléter une meilleure image de toi.
Ce qui s'est passé tu n'y peux rien, maintenant il faut reprendre surtout avec l'aide de tes psy, mais en ayant un esprit positif, une rage de remonter la pente. Ne te dévalues pas.
Il y a ceux qui ont perdus un ou des membres et pourtant dans la tête ils se voient entiers. Tu es entière mais tu te voies diminuées. C'est dans tête que tout se passe, une question de confiance en soi qui te manque terriblement.
Oublies ces barbituriques et vas voir ton psychiatre rapidement, en urgence même, et parles lui de cela d'ailleurs.