Alzheimer: insuffisance de moyens

Bonjour,
mon mari âgé de 79 ans est atteint de la maladie d'Alzheimer et toutes les aides proposées que les soignants disent nécessaires pour l'aidant afin qu'il puisse souffler sont inaccessibles aux classes petites moyennes Pas assez aisées mais pas assez pauvres nous sommes les laissés pour compte de la société.En demandant la moindre aide financière vous hypothéquez votre toit si modeste soit il et vivez dans l'angoisse d'être un jour à la rue et à la charge de vos enfants que vous souhaitez pouvoir protéger . l'aide sociale ne" donne" que pour reprendre au décès du malade et se fiche même totalement du conjoint survivant .Des familles entières sont ainsi détruites et ruinées par cette maladie qui est sur le plan moral un vrai cataclysme auquel se rajoutent des soucis financiers exclusivement causés par les coûts financiers de la moindre aide qu'il s'agisse d'aide ménagère ou d'accueil de jour que les familles supportent seules à un âge de leur vie où elles sont souvent fragilisées. Quant au placement mieux vaut ne jamais l'envisager c'est encore plus onéreux que le maintien à domicile et le malade n'est pas toujours et de loin bien traité faute de personnels en nombre suffisants et formés.D'ailleurs je suis certaine que la très grande majorité des aidants ne souhaite pas placer leur malade et que donner une allocation pour tierce personne à l'aidant afin de lui permettre de continuer à s'occuper de son malade reviendrait beaucoup moins cher à l'Etat que de multiplier des structures d'hébergement!!Le désir de la plupart des malades étant de rester chez eux entouré de leur famille.
Cette maladie vous enlève toute forme de vie et d'espoir, les bonnes paroles ne suffisent pas. C'est une maladie qui ne frappe pas les classes aisées et riches de la même manière car ils ont les moyens financiers de se faire aider sans remettre en cause leur patrimoine ni leurs loisirs. On ne peut que rester de glace lorsqu'on vous conseille de sortir, de voyager, de partir en vacances , distractions réservées aux aidants des classes sociales aisées et plus qu'aisées.
L'hypocrisie de ces conseils est écoeurante.
Nous n'avons que le choix de nous épuiser totalement pour ne solliciter aucune aide et garder notre malade à la maison. C'est cela la réalité de la maladie chez ceux et celles qui ont toute leur vie contribué à la solidarité nationale mais ne font pas partie des privilégiés!!