J'ai le cœur haineux.
Alice
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Modifié par Alice le 29/12/2016 à 14:22
lekabilien Messages postés 16179 Date d'inscription jeudi 18 décembre 2014 Statut Contributeur Dernière intervention 21 février 2020 - 3 janv. 2017 à 10:51
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MikaelBF
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29 déc. 2016 à 14:52
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Bonjour Alice,
Votre message est très touchant. Vous semblez avoir une très bonne connaissance de vous même. Vous faites preuve d'une grand maturité pour être capable de garder en vous une certaine maîtrise. En même temps cela vous demande beaucoup d'énergie et vous épuise. Si votre papa en est là, sachez qu'il en est juste très certainement malheureux intérieurement et qu'il ne sait probablement pas comment s'en sortir lui même. Il vous aime très certainement.
Je peux vous suggérer dans une première approche deux pistes qui pourront vous aider, mais curieusement aider aussi votre papa par effet de résonance. (Il faut le faire très souvent):
1) lorsque vous êtes seule gardez à l'esprit ce qui vous fait vibrer, ce que vous aimez le plus. Ressentez le avec votre coeur et faîtes dans l'imaginaire comme si vous étiez capable d'emplir la pièce, la maison et les personnes qui y habitent de cette énergie imaginaire.
2) Toujours lorsque vous êtes seule, accueillez votre "haine , votre "colère" et ressentez à quel endroit du corps vous la ressentez? Inspirez profondément mais doucement 3 fois et faites comme si à chaque inspiration une partie de votre "colère" et de votre "haine" s'en allait. Ensuite observez juste sans rien faire comment cela évolue dans votre corps, même si cela semble augmenter ou se transformer. A force de persévérance
Bien évidemment, si vous pouviez vous en ouvrir à votre maman, ce serait un plus.
L'étape suivante serait de réussir à faire de vos difficultés des opportunités car vous avez en vous bien plus d'acquis que certaines personnes ayant vécu dans l'apparente facilité.
je vous invite a réellement vous en ouvrir à votre maman et à vous faire aider avec sa contribution par une personne extérieure de votre région habituée à ce genre de situation.
Bonne journée à vous et à vos proches
Que le meilleur vous accompagne
Votre message est très touchant. Vous semblez avoir une très bonne connaissance de vous même. Vous faites preuve d'une grand maturité pour être capable de garder en vous une certaine maîtrise. En même temps cela vous demande beaucoup d'énergie et vous épuise. Si votre papa en est là, sachez qu'il en est juste très certainement malheureux intérieurement et qu'il ne sait probablement pas comment s'en sortir lui même. Il vous aime très certainement.
Je peux vous suggérer dans une première approche deux pistes qui pourront vous aider, mais curieusement aider aussi votre papa par effet de résonance. (Il faut le faire très souvent):
1) lorsque vous êtes seule gardez à l'esprit ce qui vous fait vibrer, ce que vous aimez le plus. Ressentez le avec votre coeur et faîtes dans l'imaginaire comme si vous étiez capable d'emplir la pièce, la maison et les personnes qui y habitent de cette énergie imaginaire.
2) Toujours lorsque vous êtes seule, accueillez votre "haine , votre "colère" et ressentez à quel endroit du corps vous la ressentez? Inspirez profondément mais doucement 3 fois et faites comme si à chaque inspiration une partie de votre "colère" et de votre "haine" s'en allait. Ensuite observez juste sans rien faire comment cela évolue dans votre corps, même si cela semble augmenter ou se transformer. A force de persévérance
Bien évidemment, si vous pouviez vous en ouvrir à votre maman, ce serait un plus.
L'étape suivante serait de réussir à faire de vos difficultés des opportunités car vous avez en vous bien plus d'acquis que certaines personnes ayant vécu dans l'apparente facilité.
je vous invite a réellement vous en ouvrir à votre maman et à vous faire aider avec sa contribution par une personne extérieure de votre région habituée à ce genre de situation.
Bonne journée à vous et à vos proches
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lekabilien
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29 déc. 2016 à 15:12
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Bonjour Alice
Le cumul de rejet, de brimades, de soumission que tu as subis depuis toute petite, la situation familile, ton père qui boit, tout ça devient lourd a gérer avec le temps.
La soupape est prête a sauter, mais remarque que durant tout ce temps tu étais mise a bout de nerfs mais tu as réussie a te retenir et cela est une qualité que de pouvoir se contrôler, alors continues a te contrôler.
Se contrôler n'est pas non plus tout laisser passer, mais faire, dire avec retenue mais avec conviction aussi, avec fermeté.
Alors ce cumul qui te fait mal fais en une force positive, tu t'es forgée un caractère apte a encaisser et de rester calme même si en dedans cela peut bouillir, crois moi c'est une bonne chose. Pour certaines choses inutiles de réagir c'est ce sue tu as appris, pour d'autres, aujourd'hui tu as 16, tu comprends mieux les choses, alors pour certaines autres choses gères les de façon calme mais avec assurance. Tes amis (ies) si pour certains ils se montrent supérieurs il faut les ignorer, ça ne vaut pas la peine d'aller plus loin, laisses les croire qu'ils sont supérieur un jour ils comprendront qu'ils n'ont pas été intelligents. Pour ton père qui boit, tu peux en parler avec lui lorsqu'il n'a pas bu, intelligemment, du style, papa je t'aimerai encore plus si tu te soignait, car il est malade, mais il est vrai que c'est plutôt ta mère qui devrait réagir, pas toi.
Tu as vue un psy sans resultat, combien de temps, de fois ? Un suivi psychologique peut mettre du temps a apporter des résultats et il faut que toi même y crois, que tu mettes la volonté, l'envie de tedultat, si tu consultes sans conviction c'est peine perdue, donc si nécessaire reprends rdv avec ton psy mais tu dois y participer par ta volonté et non consulter pour consulter.
Bonne chance.
Le cumul de rejet, de brimades, de soumission que tu as subis depuis toute petite, la situation familile, ton père qui boit, tout ça devient lourd a gérer avec le temps.
La soupape est prête a sauter, mais remarque que durant tout ce temps tu étais mise a bout de nerfs mais tu as réussie a te retenir et cela est une qualité que de pouvoir se contrôler, alors continues a te contrôler.
Se contrôler n'est pas non plus tout laisser passer, mais faire, dire avec retenue mais avec conviction aussi, avec fermeté.
Alors ce cumul qui te fait mal fais en une force positive, tu t'es forgée un caractère apte a encaisser et de rester calme même si en dedans cela peut bouillir, crois moi c'est une bonne chose. Pour certaines choses inutiles de réagir c'est ce sue tu as appris, pour d'autres, aujourd'hui tu as 16, tu comprends mieux les choses, alors pour certaines autres choses gères les de façon calme mais avec assurance. Tes amis (ies) si pour certains ils se montrent supérieurs il faut les ignorer, ça ne vaut pas la peine d'aller plus loin, laisses les croire qu'ils sont supérieur un jour ils comprendront qu'ils n'ont pas été intelligents. Pour ton père qui boit, tu peux en parler avec lui lorsqu'il n'a pas bu, intelligemment, du style, papa je t'aimerai encore plus si tu te soignait, car il est malade, mais il est vrai que c'est plutôt ta mère qui devrait réagir, pas toi.
Tu as vue un psy sans resultat, combien de temps, de fois ? Un suivi psychologique peut mettre du temps a apporter des résultats et il faut que toi même y crois, que tu mettes la volonté, l'envie de tedultat, si tu consultes sans conviction c'est peine perdue, donc si nécessaire reprends rdv avec ton psy mais tu dois y participer par ta volonté et non consulter pour consulter.
Bonne chance.
AliceCloud
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2 janvier 2017
2 janv. 2017 à 19:07
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Bonjour, ou bonsoir, tout d'abord, je suis reconnaissant que vous avez prit le temps de m'écrire ce message.
Je reconnais que se contrôler est une grande qualité. Cependant, quand vous m'avez écrit "Alors continues à te contrôler" J'ai compris que je ne ressentais plus l'envie de le faire. Une part d'ombre me souffle "Quoi, après tout ce que j'ai vécu, on veut encore que jeme contrôle?" J'en avais marre de me contrôler. "Pourquoi les autres ont le droit et pas moi?"
Je reconnais que se contrôler est une grande qualité. Cependant, quand vous m'avez écrit "Alors continues à te contrôler" J'ai compris que je ne ressentais plus l'envie de le faire. Une part d'ombre me souffle "Quoi, après tout ce que j'ai vécu, on veut encore que jeme contrôle?" J'en avais marre de me contrôler. "Pourquoi les autres ont le droit et pas moi?"
AliceCloud
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2 janvier 2017
Modifié par AliceCloud le 2/01/2017 à 19:10
Modifié par AliceCloud le 2/01/2017 à 19:10
Concernant mon père, bien sûr que je lui en ai parlé, mainte fois, encore et encore, et ça se termine toujours pas des promesses. Une fois, il jura que s'il buvait encore il était né d'une chienne. Et c'était encore non tenue. Il utilise le simple fait que je suis encore une adolescente pour dire que je ne pouvais pas le comprendre alors que il sait que parfois je n'avais pas tord. Je vois un psychologue depuis juin 2016. Une fois par semaine. Mais suite à la période scolaire (période la plus critique pour moi) je les vois une fois toute les deux semaines. Si je suis allé voir un psy c'est parce que je voulais m'en sortir, avancer. Que je ne pouvais plus continuer ainsi. J'ai essayé le sport, les medicaments, le coloriage. Mais ça ne me suffit plus.
Merci à vous de m'avoir écrit ce message, excusez moi pour la longueur et les fautes. Grâce à vous j'ai pu me découvrir.
Bonne année à vous.
Merci à vous de m'avoir écrit ce message, excusez moi pour la longueur et les fautes. Grâce à vous j'ai pu me découvrir.
Bonne année à vous.
lekabilien
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3 janv. 2017 à 10:51
3 janv. 2017 à 10:51
Bonjour Alice
Savoir se contrôler c'est savoir réfléchir, ne pas se contrôler c'est souvent des regrets après coups, alors pourquoi les autres ne le font pas toi tu le fais, c'est toi qui est dans le vrai, alors gardes toujours ton sang froid c'est preuve aussi de maturité par rapport aux autres.
Ton père fait des promesses qu'il ne tient pas, n'oublies pas qu'il est addicte, il est sous emprise, donc sa parole je suis sur qu'il voudrait la tenir, devenir ou redevenir un père que tu aimerais avoir. Tu as besoin d'aide car tue es perturbée, il a autant besoin d'aide que toi pour d'autres raisons.
Dis lui ta souffrance, il le sait bien sur déjà, mais en reparler ça remet le sujet sur le devant de la scène. Dis lui ta famille va mal, de ta maman tu en parles pas mais toi. Lui même vous êtes malade, votre famille est malade et existe un remède a tout ça, un soutient mutuel et l'envie d'en sortir tous ensemble. Alors, toi tu consultes et tu continues tes effort pour en sortir mais lui aussi, les paroles ne suffisent plus, il doit agir, prendre contacte avec un médecin addictologue.
Parlez en tout les 3 de votre famille, ce qu'elle est en ce moment et ce que vous voudriez qu'elle soit. Nous sommes en début d'anné, pourquoi ne pas prendre une résolution tous ensemble pour chacun fasse ce qu'il faut pour balayer vos problèmes, se soigner.
Bonne année et bon courage Alice.
Savoir se contrôler c'est savoir réfléchir, ne pas se contrôler c'est souvent des regrets après coups, alors pourquoi les autres ne le font pas toi tu le fais, c'est toi qui est dans le vrai, alors gardes toujours ton sang froid c'est preuve aussi de maturité par rapport aux autres.
Ton père fait des promesses qu'il ne tient pas, n'oublies pas qu'il est addicte, il est sous emprise, donc sa parole je suis sur qu'il voudrait la tenir, devenir ou redevenir un père que tu aimerais avoir. Tu as besoin d'aide car tue es perturbée, il a autant besoin d'aide que toi pour d'autres raisons.
Dis lui ta souffrance, il le sait bien sur déjà, mais en reparler ça remet le sujet sur le devant de la scène. Dis lui ta famille va mal, de ta maman tu en parles pas mais toi. Lui même vous êtes malade, votre famille est malade et existe un remède a tout ça, un soutient mutuel et l'envie d'en sortir tous ensemble. Alors, toi tu consultes et tu continues tes effort pour en sortir mais lui aussi, les paroles ne suffisent plus, il doit agir, prendre contacte avec un médecin addictologue.
Parlez en tout les 3 de votre famille, ce qu'elle est en ce moment et ce que vous voudriez qu'elle soit. Nous sommes en début d'anné, pourquoi ne pas prendre une résolution tous ensemble pour chacun fasse ce qu'il faut pour balayer vos problèmes, se soigner.
Bonne année et bon courage Alice.
29 déc. 2016 à 16:34
Vos mots me touchent.
Oui, je le sais bien, qu'il est mal lui aussi. Ma mère traverse exactement la meme chose, en peut être pire (vu qu'elle subit son courroux parfois le soir) mais elle reste forte malgres sa santé faible.
Il m'aime, je le sais très bien. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser du mauvais (mot très léger) de lui quand il hurle n'importe quoi sur ma mere en lui cherchant conflit. Il est vraiment détestable quand il est dans ce cas là. J'en ai parlé du psy à ma mère pour elle, et mon père. Elle a juste dit "le psy? Mdr" fin, vous comprenez.
Pour mon cas je voudrai que ça reste caché, car je ne veux pas l'inquiéter. Elle est déjà assez fatiguée.
Pour le premier exercice ça a très bien marché vu que ça m'a fait à moitié pleuré. (Haha)
Par contre le deuxième exercice, j'ai eu beaucoup de mal. Comment ça , l'accueillir ? Je l'ai toujours considéré comme une part de moi même, en l'acceptant. Mais si ça aurait dans des endroits, ce serait le cœur , la gorge ou le cerveau. Et je n'ai pas réellement réussit à le sortir de mon corps. Je vais essayé de l'appliquer le plus possible !
Et que voulez vous dire dans "opportunités"? Comment on peut en faire d'eux, de qualité?
Merci réellement d'avoir pris le temps de me répondre et de me lire. Vous m'aidez vraiment beaucoup.
Bien à vous
30 déc. 2016 à 10:32
Je suis ravi que cela ait pu vous servir ne serait- ce qu'un peu. Gardez toujours votre esprit critique face à toutes les informations y compris celles que je vous donne et favorisez des liens profonds et sereins avec votre famille.
Il ne s'agit pas d'accepter mais d'accueillir avec bienveillance car il est humain de ressentir de la haine et de la colère tant que l'on n'est pas en mesure d'avoir un regard apaisé sur les situations. Nous pouvons agir uniquement sur nous-même et sur nos comportements. Nous ne pouvons être aucunement responsable des actes qui appartiennent aux autres et nous n'avons pas à en ressentir de la culpabilité. Nous n'avons pas le pouvoir de changer les autres par la simple volonté.
En revanche en travaillant sur vous même et en gagnant en sérénité, vous aidez implicitement les autres, comme par magie et dans la douceur, à aller dans le sens de l'apaisement.
La réelle difficulté du deuxième exercice c'est justement de vous autoriser à ne rien faire, juste observer et laisser faire ce qui se passe dans votre corps. Je vous recommande entre autres le livre du docteur Luc Bodin " la méthode AORA". Son approche corrobore ce que j'ai également appris d'autres méthodes qui l'ont été également enseignées par d'autres experts.
Il existe de nombreuse autres méthodes qui sont peut être plus adaptées à votre personnalité. Je ne les citerais pas ici, elles sont censées faire partie de la panoplie de la plupart des psycho-thérapeutes que vous trouverez dans votre région.
Par opportunité, je veux dire que chaque épreuve peut être traversée uniquement comme une fatalité et une catastrophe dans laquelle nous sommes victimes, soit comme une occasion de sortir la tête de l'eau en l'utilisant comme une opportunité de grandir en évoluant nous même pour gagner en sérénité. J'ose être provocateur en vous indiquant l'une de mes manières d'aborder les difficultés qui se présentent à moi: Quel cadeau ai-je reçu dans cette situation? Qu'est ce que cela me permet de faire évoluer en moi?
Que la sérénité soit votre quotidien, pour vous et vos proches
2 janv. 2017 à 18:09
Merci de m'avoir écrit. Il m'émeut encore que le dernier message (haha). Vos exercices m'aident à être serein, de ressentir un bien être.
"Il ne s'agit pas d'accepter mais d'accueillir avec bienveillance car il est humain de ressentir de la haine et de la colère tant que l'on n'est pas en mesure d'avoir un regard apaisé sur les situations."
..Comment accueillir avec bienveillance ce sentiment ? Je suis navrée mais je crois que j'ai vraiment du mal à cette exercice.
"Nous n'avons pas le pouvoir de changer les autres par la simple volonté. "
C'est vrai, je l'ai bien appris à mes dépends.
Merci pour toutes vos conseils, j'essaierai de tous les appliqués.
Je vois ce que vous avez voulu dire. Bien sûr, je ne suis pas toute négatives quand je repense à mes expériences. Je sais que ça m'a forgé, et que ça m'a apporté des évolutions remarquables pour moi. Que j'ai pu être plus mature (etc). Ce qui faut parfois éviter. Mais les expériences passés ne me donne pas que des bonnes choses. Il me laisse des traces.Comme par exemple des phobies, des traces que j'ai vraiment du mal à dénouer. Ils me laissent des sequelles, me rendant encore plus peureuse par l'occasion.
ça me rend forte mais aussi faible. J'essaye d'avancer malgrès tout.
Je vous souhaite une bonne année.