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5 réponses
rahim005
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10
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samedi 7 février 2009
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10 février 2009
37
7 févr. 2009 à 16:22
7 févr. 2009 à 16:22
La douleur se produit au passage de la selle. Elle peut être très vive. Elle peut disparaître pendant quelques minutes après la selle, puis réapparaître, réalisant un rythme à trois temps. Elle est due à la lésion et surtout à une contraction anale involontaire pouvant entraîner une constipation par crainte de l'exonération.
Il arrive que la douleur soit une simple gêne, ou remplacée par un prurit. Une rectorragie est possible, avec ou sans douleur.
Le déplissement des plis radiés de l'anus permet de voir la fissure en forme de raquette à bords nets à peine surélevés dans les fissures récentes, à fond rouge. Au stade de fissure chronique, le bord s'épaissit en arrière pour former un capuchon mariscal. Le toucher rectal, même fait avec précautions, peut être très douloureux en raison de la contracture sphinctérienne réflexe et nécessiter une anesthésie locale. La fissure peut être infectée et se prolonger par un petit abcès inter-sphinctérien. Elle siège en général au pôle postérieur de l'anus parfois au pôle antérieur chez la femme.
Le traitement est médical de première intention. Il comporte le ramollissement des selles et la régularisation du transit, et la prescription d'antalgiques et de topiques locaux.
L'injection sous-fissuraire d'une petite quantité du mélange quinine-urée et xylocaïne, peut apporter un soulagement rapide à condition d'être techniquement bien faite.
L'utilisation de dérivés nitrés en applications répétées sur la marge anale ou l'injection de toxine botulique intrasphinctérienne sont en cours d'évaluation clinique.
Le traitement radical est chirurgical sous anesthésie loco-régionale ou générale. Plusieurs modalités sont employées selon l'état de la fissure.
Pour la fissure aiguë hyperalgique, la léïomyotomie latérale est l'indication de choix. Concernant la fissure chronique postérieure, l'anoplastie postérieure, avec ou sans léïomyotomie médiane, est la règle. La fissure antérieure relève d'une exérèse simple. La fissure infectée justifie d'une résection simple avec drainage de l'abcès intersphinctérien sous-jacent.
Il arrive que la douleur soit une simple gêne, ou remplacée par un prurit. Une rectorragie est possible, avec ou sans douleur.
Le déplissement des plis radiés de l'anus permet de voir la fissure en forme de raquette à bords nets à peine surélevés dans les fissures récentes, à fond rouge. Au stade de fissure chronique, le bord s'épaissit en arrière pour former un capuchon mariscal. Le toucher rectal, même fait avec précautions, peut être très douloureux en raison de la contracture sphinctérienne réflexe et nécessiter une anesthésie locale. La fissure peut être infectée et se prolonger par un petit abcès inter-sphinctérien. Elle siège en général au pôle postérieur de l'anus parfois au pôle antérieur chez la femme.
Le traitement est médical de première intention. Il comporte le ramollissement des selles et la régularisation du transit, et la prescription d'antalgiques et de topiques locaux.
L'injection sous-fissuraire d'une petite quantité du mélange quinine-urée et xylocaïne, peut apporter un soulagement rapide à condition d'être techniquement bien faite.
L'utilisation de dérivés nitrés en applications répétées sur la marge anale ou l'injection de toxine botulique intrasphinctérienne sont en cours d'évaluation clinique.
Le traitement radical est chirurgical sous anesthésie loco-régionale ou générale. Plusieurs modalités sont employées selon l'état de la fissure.
Pour la fissure aiguë hyperalgique, la léïomyotomie latérale est l'indication de choix. Concernant la fissure chronique postérieure, l'anoplastie postérieure, avec ou sans léïomyotomie médiane, est la règle. La fissure antérieure relève d'une exérèse simple. La fissure infectée justifie d'une résection simple avec drainage de l'abcès intersphinctérien sous-jacent.