Scarification/suicide: gardez espoir

Bistouflette - Modifié par p.horde le 26/01/2016 à 22:54
 Bistouflette - 10 févr. 2016 à 17:47
Bonsoir,

je suis une fille de 16 ans, j'ai écrit il y a un peu moins d'1 an pour demander conseil sur ma situation, j'ai parlé de mes pb de mutilation et de mes idées suicidaires, je revins aujourd'hui pour donner mon témoignage, pour prouver aux ados qu'on peut s'en sortir... c dur mais onpeut...

alors voila, lorsque j'ai écrit il y a 1 an, je voyais régulièrement une psychologue mais ça n'étais pas efficace... j'ai fais une cris ou je me suis mutilée au collège, l'établissement ne voulai plus que je revienne tant que je n'irai pas mieux, donc le soir je suis allée aux urgences avec ma maman, et ils m'ont hospitalisé 3 semaines dans un service de pédopsychiatrie d'urgence (donc de courte durée) je suis ensuite retournée au collège mais les gensse sont mis à me rejeter (peur de l'inconnu: j'étais ds un collège privé ou ce genre de choses n'arrivent pas souvent et ou meme les cpe et lesprofs avaient peur de moi...) ça m'a beaucoup affecté de me faire rejeter comme ça meme par mes amies que je croyai fidèles...j'allais très mal et mapsychiatre m'a préscrit un anti dépresseur (***) qui a eut des effets très négatifs sur moi: la mutilation a pris ds proportions énormes (bras, cuisses, ventre seins) et les idées suicidaires étaient omniprésentes...

ma psychiatre voulai à tt pris me refaire hospitaliser mais javais le brevet la semaine d'après donc on a attendu le vendredi soir après le brevet puis j'y suis retournée en urgence. j'y suis restée 3 semaines et demi et je suis sortie beaucoup mieux, jétais bien pdt les vacs et tt a cicatrisé. a barcelone, j'ai fait une énorme crise (dont je ne me rappelle plus) ou j'ai hurlé pdt 10 min sans m'arrèter en frappant de partout. je suis rentrée chez moi avecma famille et j'allais mal a cause de la rentrée...

je me suis retrouvée dans une classe horrible ou je ne connaissait qu'1 fill que je n'aime pas. au bout de 3 semaines, j'ai craqué. il se trouve qu'en janvier 2015, j'ai commencé une réserve de paracétamol *** et un dimanche soir 3 semaines après la rentrée.. he bien je les ai pris...

j'avais réellement envi de mourir. je les ait pris en 30 min, et je me suis tt de suite mise à avoir des douleurs énormes (or j'avais vu sur des forums que ca faisait un peu mal mais au bout de 24 heures...) du coup au bout de 2-3 heures je me suis mise a avoir très peur, jai prévenu ma maman... mon papa a tout de suite appelé les pompiers qui ont pris toutes mes constantes, je me suis mise à vomir blanc, c'étai absoluement horrible, ça faisait mal... très mal meme...

après, je sais que je n'ai pas perdu connaissance mais je ne me souviens absoluement pas de ce qui s'est passé. je me suis «réveillée» aux urgences ou ils m'ont fait boire toute une bouteille de liquide noir pour me faire vomir, ct très violent... ils m'ont emmené en soin intensifs, dans une chambre, j'étais entourée de 2 bébés qui dormaient. une infirmière venait régulièrement me faire vomir (ils ont du me faire boire 6 bouteilles au lieu d1..) ça faisait mal... ils m'ont aussi mis un catetere pour faire passer dans mon sang un médicament pour protèger/soigner mon foie, je suis passée à 2 doigts de la greffe... je suis restée 2 jours puis j'ai été transferée dans le service pédopsychiatrique que je connaissai deja bien, j'y suis restée un mois. la bas, j'ai été influancée par des filles qui m'ont fait recommencer la mutilation (sur les mollets cette fois...) quand je suis sortie, j'ai directement arrèté, et 'allais plutot mieux, et l'hopital m'a programmé une hospit d1 semaine pour le mois de décembre. j'y suis allée. ils m'en ont reprogrammé une pour janvier (j'en suis sortie il y a une semaine) maintenant, je vais mieux. les idées noires sont encore la très souvent mais j'arrive a les laisser couler sur moi au lieu de les combattre, je les laisse s'en aller d'elles meme.

sur mon corp, je garde des cicatrices, parfois très grosses, qui auraient necessité des points mais qui n'en ont pas eut, j'ai des boursouflures sur le ventres et mes seins sont «lacérés» j'ai sur mon corp des marques qui reflètent bien ce que j'ai vécu ces 2 dernières années. j'ai fais des choses que je n'aurais jamais cru pouvoir faire et j'ai eut la force de les surmoàter. gardez espoir car vous n'ètes pas seul, il y a beaucoup d'aides possibles autour de vous, rienqu'écrir son histoire, ses ressentis, e bah ca fait du bien...

moi j'ai besoin d'etre lue mais pas par des gens que je connais, c pourquoi je suis venue l'écrir sur ce forum.

a toutes les personnes qui se mutilent ou qui en ont l'idée: arretez tout de suite ou ne commencez pas, pck au début on croit qu'on controle, mais en vrai, on cotrole absoluement rien. ca envahis tt le crps, ca deviens profond, mais on fait pas exprès...

ca fait du bien! oh oui mais en réalité, plus onse blesse à l'exterieur, plus ça nous blesse aussi à l'interieu, et plus ca fat mal, et plus on le fat... c un putain de cercle vicieu, et pour sortir d'un cercle vicieu quel qu'il soi, c un véritable combat...

soyez forte des le débur, ça vous demandera moins d'efforts pour la suite. l'espoir doit etre présent et vous devez avoir envi de vous en sortir... (c le premier pas et sans premier pas il n'y a pas d'autres pas, on est d'accord que c aussi le plus difficil mais il est indispensable.

une phrase m'a beaucoup aidé dans moncombat. retenez la bien et meditez la: «la vie est une chance, saisis la...» (Mère Thérésa)
j'espère que ce que j'ai écris vs aidera, je vous aime, bonne soirée, gros bisous et surtout, GARDEZ ESPOIR tout problème a une solution ou alors ce n'est pas un problème <3
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3 réponses

begonie Messages postés 87256 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 18 novembre 2024 9 092
27 janv. 2016 à 14:14
Bonjour et merci pour ce témoignage qui reflète la dure réalité de ces problèmes qui, comme tu l'as bien décrit, nécessitent au plus vite une aide professionnelle dans le but de se libérer de ces problèmes graves.
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Bistouflette
27 janv. 2016 à 19:03
bonsoir begonie, merci me de répondre et de me soutenir dans mon projet de témoigner de ce moment de l'adolescence qui peut être très difficile à vivre pour certains...
je tiens vraiment à ce que les personnes qui vivent la situation que j'ai vécu sachent ce que je n'ai pas su moi: on peut s'en sortir... c'est très dur mais on peut, ce qu'il faut c'est tenir sur la durée, il faut le vouloir pour le pouvoir...
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lekabilien Messages postés 16292 Date d'inscription jeudi 18 décembre 2014 Statut Contributeur Dernière intervention 21 février 2020 1 177
27 janv. 2016 à 20:43
Bonsoir
"Soyez fortes dés le début, ça vous demandera moins d'efforts pour la suite. L'espoir doit être présent et vous devez avoir envie de vous en sortir...(c'est le premier pas et sans premier pas il n'y a pas d'autres pas, on est d'accord que c'est aussi le plus difficile mais il est indispensable.......)
Oui, un passage a retenir et qui est très bien dit et juste. Ce qui veut dire que lorsque on veut on peut. Rien n'est facile surtout lorsqu'on a le moral a zéro, mais la volonté, l'envie, la persévérence, sans oublier, et cela va avec et très important, ne pas croire s'en sortir sans être accompagné par des professionnels de santé. Ne pas fuir les hôpitaux non plus.
Pour toi aujourd'hui tu positives, et c'est essentielle aussi.
Donc je te dis continues a y croire plus que jamais et surtout "la vie est une chance, saisis la". Si tu permets, je rajouterai. " ne la lâches pas.
Bien a toi.

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Bistouflette
27 janv. 2016 à 21:10
merci beaucoup de ta bienveillance et de ta gentillesse, l'espoir est long à trouver mais il est toujours tapis au plus profond d'une personne, et quand on cherche bien on le trouve. Je retiendrai bien évidemment ton ajout à ma phrase qui est juste, merci...
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lekabilien Messages postés 16292 Date d'inscription jeudi 18 décembre 2014 Statut Contributeur Dernière intervention 21 février 2020 1 177 > Bistouflette
27 janv. 2016 à 23:10
Non, merci a toi. Tu donnes une bonne leçon de vie et d'espoir a d'autres.
Et j'ai aimé te lire, donc merci encore.
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Bistouflette
28 janv. 2016 à 16:19
ce que tu me dis me touche beaucoup, merci...
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Très beau témoignage. J'ai vécu ça aussi (sans aller jusqu'à l'hospitalisation), et c'est dur de s'en sortir, il y a toujours une part de nous qui sera attachée à ce désespoir et cette envie de se nuire, mais c'est si important de profiter de la vie, même si c'est pas facile tous les jours! Bonne continuation
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merci de ta réponse onlyshoots,
c'est vrai que parfoison a presque envi d'aller mal pour etre en terrain connu mais évidemment ce n'est pas la bonne solution...
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