Comment mourir quand on a pas trop de matos

Orphan - 5 sept. 2015 à 18:02
 anonyme0832402 - 5 sept. 2015 à 20:04
Bonjour, j'ai bientôt 18 ans, dans quelques semaines. Je suis suicidaire depuis mes 11 ans.
Ne supportant plus les marques du passé et l'acharnement que me fait ma mère aujourd'hui, je ne cherche qu'à disparaître. J'ai peur, très peur de devoir partir.
Chaque seconde sur Terre est une torture, j'ai tellement mal que je pourrais ramper par terre. Chaque réveil est douloureux. Lorsque je reprends conscience, toutes mes pensées me reviennent brutalement à l'esprit comme une violente gifle, j'ai des nausées saisissantes, bref, ma tête et mon corps souffre à l'unisson.
Je suis en train de vivre un véritable effondrement intérieur, comme le dit si bien Sartre, j'ai pas de nausée en moi, c'est moi qui suis dans la nausée.
Un dégoût d'un tel poids que j'ai le sentiment que mon esprit et mon corps se font littéralement écraser. Je me sens comme mourir intérieurement.
Et ce que je redoute le plus c'est ce qui est à venir. J'ai peur que les vagues de mon coeur soient à jamais immobiles, ou si au contraire que je déborde tellement de haine que je finisse par me détruire.
Les viols, les attouchements, les violences, les traumatismes. Quand on m'étouffait le soir, qu'on m'enfermait dans un placard et que je faisais 9km la nuit, en pyjama à 8 ans pour que ma grand-mère me protège quand on me faisait du mal.
Mon père toxicomane-alcoolique-violeur, mon frère bipolaire qui me détestait et qui me faisait des choses affreuses (il tuait mes animaux devant moi, me noyait etc), ma mère qui m'abandonnait et ne m'apportait aucun amour.
J'avais mon grand-père qui prenait soin de moi comme personne, il est mort quand j'avais 7 ans.
Ma mère aujourd'hui, face à mes douleurs, veut me foutre à la rue.
Je suis une fille très gentille, dans son ombre. Je ne bouge pas, je souffre juste.
Je la supplie pour qu'elle me pardonne, sans trop savoir ce que j'ai fait pour qu'elle me déteste.
Aujourd'hui j'ai vraiment très peur de devoir partir. Mais je suis tellement mutilée.
Je suis un déchet. Ma mère m'appelle le monstre. Elle me demande de mourir.
Et même si je survie, je ne serais qu'un amas de tristesse de colère et de haine.
Je tremble et j'ai peur.
Et je souffre de cette injustice. Je suis née coupable.
J'arrive au bout.
Je suis associable.
Je suis complètement gâchée.
Partir sans souvenirs heureux.
Je n'ai rien chez moi pour me foutre en l'air, ni médocs, ni corde, et les rasoirs dans l'appareil ne suffisent pas à faire une entaille suffisamment profonde ( hier je repassais plusieurs fois, j'ai pu voir ma graisse mais je saignais pas suffisamment pour disparaître apparemment. )
Je sais que quand on veut, on peut.
Et si y'a vraiment pas des solutions plus simples et peut-être moins douloureuses, eh bien je m'acharnerais.
J'ai vraiment très envie qu'on me donne une solution pour disparaître.
Ça serait d'une grande aide.

1 réponse

anonyme0832402
5 sept. 2015 à 20:04
tu en a jamais parler a personne de se qui se passais cher toi ?
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