Phobie scolaire
Miss
-
Miss -
Miss -
Bonjour,
je m'appelle Alice, j'ai 16 ans. Je vous écrit car je croie que j'ai une phobie scolaire mais comme j'en suis pas sure, j'aimerai en parler avec des gens qui ne me connaissent pas, de manière anonyme, avant d'en parler à mes parents ou à n'importe qui d'autre. De toute façon je vais voir un psy bientôt à cause d'autres problèmes ; on peut dire que ce ne sera pas une visite pour rien.
Je me suis posé la question suite à une amie qui a été diagnostiquée phobique scolaire en troisième -il y a 2 ans.
De ce que j'en sais, j'ai toujours détesté l'école. En CP déjà, je me battais avec mes parents pour ne pas faire mes devoirs, ne pas y aller... Bref. Ca aurait débuté en quatrième (j'avais 13 ans donc il y a 3 ans) : je pleurais chaque jours en rentrant du collège, j'allais mal et c'est à ce moment là que j'ai vraiment commencé à me scarifier. C'est resté comme ça -voir ça s'est calmé ou en tous cas j'ai appris à me contrôler- jusqu'à la mi-seconde et puis ça a empiré. Il y a des phases, une fois ça va, une fois non.
Mais en ce moment, pour aller au lycée, je stresse énormément. En général, ça se calme un peu quand je suis dans le lycée puis ça repart quand la cloche sonne et ça ne s'apaise enfin que quand je suis réellement en classe.
Je suis déjà allée jusqu'à faire des sortes de "crises" : supplier en pleurs mes parents de ne pas m'emmener, de me laisser à la maison -ça n'a jamais marché- ou à me faire vomir pour avoir l'air malade -ça par contre oui.
Je ne peux pas me résoudre à faire mes devoirs le soir.
Je me scarifie de plus en plus, c'est horrible. Mes parents l'ont vu.
Et puis il y a eu cet oral blanc de français avant-hier. J'ai à peine parlé, donné l'introduction et puis je me suis enfuie. Je ne pouvais pas le faire. Pourtant j'avais travaillé. Vraiment.
Je sais que je suis une privilégiée, que des milliers d'enfants ne vont pas à l'école, que c'est une chance et que je devrais m'en réjouir. Je sais que je suis égoïste mais c'est incontrôlable, cette peur panique qui me tord le ventre.
J'ai lu que les phobiques scolaires étaient victimes de vomissements, de maux de tête et de ventre. Si je n'ai mal au ventre, ce n'est qu'à cause du stress et j'ai moi même provoqué mes vomissements alors je ne sais pas.
Est-ce que ça pourrait être une phobie scolaire . Ou juste une flemme monumentale d'aller en cours ? Ou alors je me fais simplement des idées ? Ca arrive à tout le monde ? Parce que j'ai l'impression que je m'assimile à toutes sortes de maladies pour me trouver une excuse, pour rentrer dans une "case". Auriez-vous des solutions ?
Merci d'avoir lu -et de répondre ?- Soyez franc s'il vous plait.
je m'appelle Alice, j'ai 16 ans. Je vous écrit car je croie que j'ai une phobie scolaire mais comme j'en suis pas sure, j'aimerai en parler avec des gens qui ne me connaissent pas, de manière anonyme, avant d'en parler à mes parents ou à n'importe qui d'autre. De toute façon je vais voir un psy bientôt à cause d'autres problèmes ; on peut dire que ce ne sera pas une visite pour rien.
Je me suis posé la question suite à une amie qui a été diagnostiquée phobique scolaire en troisième -il y a 2 ans.
De ce que j'en sais, j'ai toujours détesté l'école. En CP déjà, je me battais avec mes parents pour ne pas faire mes devoirs, ne pas y aller... Bref. Ca aurait débuté en quatrième (j'avais 13 ans donc il y a 3 ans) : je pleurais chaque jours en rentrant du collège, j'allais mal et c'est à ce moment là que j'ai vraiment commencé à me scarifier. C'est resté comme ça -voir ça s'est calmé ou en tous cas j'ai appris à me contrôler- jusqu'à la mi-seconde et puis ça a empiré. Il y a des phases, une fois ça va, une fois non.
Mais en ce moment, pour aller au lycée, je stresse énormément. En général, ça se calme un peu quand je suis dans le lycée puis ça repart quand la cloche sonne et ça ne s'apaise enfin que quand je suis réellement en classe.
Je suis déjà allée jusqu'à faire des sortes de "crises" : supplier en pleurs mes parents de ne pas m'emmener, de me laisser à la maison -ça n'a jamais marché- ou à me faire vomir pour avoir l'air malade -ça par contre oui.
Je ne peux pas me résoudre à faire mes devoirs le soir.
Je me scarifie de plus en plus, c'est horrible. Mes parents l'ont vu.
Et puis il y a eu cet oral blanc de français avant-hier. J'ai à peine parlé, donné l'introduction et puis je me suis enfuie. Je ne pouvais pas le faire. Pourtant j'avais travaillé. Vraiment.
Je sais que je suis une privilégiée, que des milliers d'enfants ne vont pas à l'école, que c'est une chance et que je devrais m'en réjouir. Je sais que je suis égoïste mais c'est incontrôlable, cette peur panique qui me tord le ventre.
J'ai lu que les phobiques scolaires étaient victimes de vomissements, de maux de tête et de ventre. Si je n'ai mal au ventre, ce n'est qu'à cause du stress et j'ai moi même provoqué mes vomissements alors je ne sais pas.
Est-ce que ça pourrait être une phobie scolaire . Ou juste une flemme monumentale d'aller en cours ? Ou alors je me fais simplement des idées ? Ca arrive à tout le monde ? Parce que j'ai l'impression que je m'assimile à toutes sortes de maladies pour me trouver une excuse, pour rentrer dans une "case". Auriez-vous des solutions ?
Merci d'avoir lu -et de répondre ?- Soyez franc s'il vous plait.
A voir également:
- Phobie scolaire
- Phobie scolaire symptômes - Accueil - Education
- Demande de dérogation scolaire - Accueil - Ecole maternelle et primaire
- La drogue en milieu scolaire causes et conséquences pdf - Accueil - Drogues
- Harcèlement scolaire - Accueil - Collège et lycée
- Phobie du caca - Accueil - Psychologie de l'enfant
1 réponse
Bonjour.
Cela me paraît utile, voir urgent, d'aller rencontrer un(e) pédopsychiatre qui est
psychiatre pour enfants et adolescents et donc compétent(e) dans le domaine des problèmes psychologiques des adolescents.
Ce que tu cites comme difficultés et ta manière de te chercher un " soulagement " est suffisamment important pour ne plus rester sans une aide.
Ce comportement est à prendre très au sérieux et nécessite de suite un accompagnement thérapeutique pour t'aider à comprendre ce qui se passe et par la suite sortir de ces comportements à risque.
Je t'encourage donc vivement d'en parler avec tes parents pour prendre contact avec un(e) pédopsy.
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
Cela me paraît utile, voir urgent, d'aller rencontrer un(e) pédopsychiatre qui est
psychiatre pour enfants et adolescents et donc compétent(e) dans le domaine des problèmes psychologiques des adolescents.
Ce que tu cites comme difficultés et ta manière de te chercher un " soulagement " est suffisamment important pour ne plus rester sans une aide.
Ce comportement est à prendre très au sérieux et nécessite de suite un accompagnement thérapeutique pour t'aider à comprendre ce qui se passe et par la suite sortir de ces comportements à risque.
Je t'encourage donc vivement d'en parler avec tes parents pour prendre contact avec un(e) pédopsy.
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
Honte d'être la pauvre petite fille sans problèmes, avec une famille qui l'aime, des amis, des cadeaux à Noël et tout le tralala et qui pourtant trouve le moyen d'attirer l'attention sur elle et de se plaindre. D'aller mal alors qu'il n'y a pas de raisons.
Peur d'être jugée et surtout peur de leur faire de la peine. Je veux dire, je ne suis pas battue, je suis aimée. J'ai une famille qui m'aime et qui ferait tout pour moi -qui a déjà tout fait- et malgré cela je suis incapable de le leur rendre. Voir même je leur en veux et je voudrai qu'ils aillent mal autant que moi. C'est horrible pour eux. Tellement égoïste.
Ce psy-psychologue a été contacté comment ? Conseillé par qui ?
Mais tu n'as pas réellement repondu à ma question : penses tu qu'il est possible que j'ai une phobie scolaire ?