Pourquoi ai-je envie de me suicider chaque jour??

flanagan57 Messages postés 2 Date d'inscription mardi 8 avril 2014 Statut Membre Dernière intervention 8 avril 2014 - 8 avril 2014 à 10:42
lafouine. Messages postés 102021 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 - 8 avril 2014 à 12:08
Bonjour,

tout d'abord, merci de prendre un peu de temps pour lire cette lettre de désespoir. Je suis un homme de 33 ans, vivant avec ma compagne et mes deux enfants de 5 et 3 ans. Tout allait bien 23 avril 2012: je travaille à plu s de 100km tt les jours et fait la navette soit 2heures matin, 2heures le soir. Ce fameux 23 avril, en prenant le bus, je me suis senti mal, oppressé, quelque chose n'allait pas. Ce sont mes premiers congés d'une semaine depuis plus de 6 mois et heures supp importantes. Rapidement, je me rends compte que je n'ai envie de rien, le temps ne passe pas, envie de faire aucune activité, juste dire "qqchose ne va pas". RDV chez mon médecin qui me mets en arrêt 4 semaines pour surmenage et prise d'AD (seroplex) + anxiolitiques (LYSANXIA que je prends 6 par jours sans réels effets). Je n'ai qu'une seule envie, retourner au boulot car je ne me sens pas bien à la maison. Je cherche désespéremment les causes de ce phénomène: burn out lié au boulot, dépression soudaine, bipolarité ma tante s'étant suicidée 6 mois auparavant par pendaison mais aucun diagonstic posé car elle ne s'est jamais fait soigner....bref je cherche et j'écoute tout ce qu'on peut me dire:
+ ma mère s'obstine sur la bipolarité même si je n'ai jamais eu de passages euphoriques, fin de l'amour avec ma compagne;
+ ma compagne qui ne comprends pas tt de suite pourquoi je suis comme ca et qui au bout de six mois pense au burn out qui à conduit à une l'apparition d'un symdrôme de castration psychologique, ma mère ayant plus ou moins joué le rôle de mon père qui bien que m''aimant, n'a jamais rien partagé avec moi et rentrait tard le soir...
+ ma belle mère qui pense que c'est la vie et que tout finira par s'arranger car j'aime ma compagne et mes enfants et que tout vient de mon boulot

S'en suit sur 2 ans 4 arrêts de travail de courte et longue durée (2 sem, 1 mois, etc), la consultation de divers practiciens (psychologue 10 scéances avec comme conclusion castration physchologique, idem le psychanaliste, psychiatre avec changement d'AD sans résultats notoires), jusqu'au 27 novembre ou j'envisage de me pendre: tentative avortée: passage par la case CHS pendant 4 semaines et retour à la maison pour passer du temps avec mes enfants.

Résultat: je m'ennuies à la maison, n'ai rien envie de faire: je m'occupe de mes 2 enfants de 3 et 5 ans par devoir mais sans réelle satisfaction et cette envie inintérrompue d'envie de me supprimer: je cherche quelle méthode la plus douce, celle qui fera le moins de mal à les proches, je me rends bien compte que ca ne sera qu'un passage douloureux pour moi pour une délivrance finale mais je pense surtout à mes enfants et à ce qu'ils vont devoir endurer, à ma compagne et aux difficultés que cela va engendrer pour elle, sera elle assez forte pour assumer, ne va t'elle pas faire de bêtises, etc et je n'y arrive pas même si je voudrais tt oublier et réussir à passer à l'acte.
Aujourd'hui après 4 mois d'arrêt maladie pour depression majeure, j'ai tenté de reprendre le boulot: j'ai tenu 1 journée, le lendemain j'ai marché 30km à pieds sous sédatif et alcool pour oublier car pas la tête à travailler.
Je doute de l'amour pour ma compagne mais je ne veux pas qu'elle souffre de ma perte, qu'elle qu'elle soit, je ne peux pas les quitter car je ne sais pas ce que je cherche exactement, je ne veux pas les abandonner mais en attendant je souffre de vivre comme un mort vivant, prendre des sédatifs pour endormir les pensées, attendre que le courage de me supprimer viennent. J'ai tellement honte de ce que je suis ou pourrait être ou faire. Je suis convaincu que quelque soit ma décision, il y aura de la souffrance car je n'arrive pas à vivre ma vie alors que je ne devrais avoir aucune raison d'être ainsi puisque tt le monde me soutient du mieux qu'il peut.

Pourriez vous me donner votre opinion svp? Je suis prêt à détailler plus si nécessaire
Merci d'avance
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2 réponses

lafouine. Messages postés 102021 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 19 543
8 avril 2014 à 10:55
Bonjour

Es tu encore suivi par des spécialiste psychologue , psychiatre ...

Tu sais , avoir le "nom " de ton mal être , ne suffit pas pour guérir :)
C'est un vrai travail sur toi qu'il faut faire .

Il faut parfois beaucoup de temps , c'est épuisant , mais ça vaut le coup :)
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flanagan57 Messages postés 2 Date d'inscription mardi 8 avril 2014 Statut Membre Dernière intervention 8 avril 2014
8 avril 2014 à 11:09
Merci pour ta réponse: je vois encore mon psychiatre qui préconise de l'"enthousiasme" et d'arrêter de se poser 50 000 questions. Plus facile à dire qu'à faire quand on n'a plus que l'idée de se liquider en tête et qu'on est persuadé que toute option ne fera que du mal à soi ou aux autres voire les deux.

J'ai redémarré un suivi chez une psychologue du CMP mais sans grande conviction puisque quoique je pense je reviens toujours au même point....
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lafouine. Messages postés 102021 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 19 543
8 avril 2014 à 12:08
Le but d'avoir un suivi avec un psychologue , est de parler , de te poser les questions et petit à petit tu avanceras .
Surtout, ne pas avoir peur de dire tout ce qui te passe dans la tête .

Imagine que ton cerveau est un placard mal ranger. Il faut TOUT sortir et remettre chaque chose a la bonne place.
Et en disant tout ce que tu as dans la tête , tes questions, tes doutes , se remettrons à la bonne place .
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