cricri1966
Messages postés2Date d'inscriptiondimanche 3 février 2013StatutMembreDernière intervention 3 février 2013
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3 févr. 2013 à 12:39
DCI
Messages postés88286Date d'inscriptionmercredi 30 avril 2008StatutModérateurDernière intervention21 novembre 2024
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3 févr. 2013 à 12:56
Bonjour,
Mon histoire est assez compliquée, aussi vais je tacher de la développer chronologiquement, comme un rapport, c'est un peu long, je tacherai d'aller à l'essentiel:
mars 2006, à l'époque j'ai 40 ans, après 20 ans de mariage, je suis en plein divorce. une nouvelle collègue (que je nommerai V, âgée de 34 ans à l'époque), plutôt mignonne. Dés nos premiers échanges, je me sent attirés par elle, mais étant dans les affres de la séparation je n'ai pas vraiment la tête à "çà". Néanmoins, dés le premier jour, je me sent en confiance avec elle, au point de lui raconter ma vie, mes problèmes comme si nous, nous connaissions depuis des mois (alors que mes anciens collègues ignoraient même mon divorce en cours). V m'offre une oreille attentive, compatissante dirais je même. au fil du temps nous échangeons une complicité naturelle, confidences, rires, quelques sorties ensembles. Et bien que mon divorce est toujours en cours, "Mr béguin" cogne de plus en plus fort à ma porte. je l'invite à déjeuner, V accepte. Hélas, un accident la cloue chez elle pendant plusieurs semaines. Le RDV est reporté. A son retour, je ne parle plus du rencard, toujours pris par mon divorce, et me contente avec V d'une bonne grosse amitié bien plus confortable, voire rassurante. Je lui fais part cependant de mon intérêt en juillet 2006 (mon divorce étant réglé, mais mon ex-femme demeure encore avec moi le temps de trouver un logement), elle décide de ne pas lui donner suite, m'offre la triste phrase "je préfère qu'on reste amis". Ok, très bien je suis très attaché à elle, continuons sur cette route . V est célibataire, je le précise. Pour la décrire simplement, c'est une fêtarde accomplie, bois beaucoup (j'avoue que l'alcool m'a soulagé de mes problèmes un temps, j'ai vite compris que boire ne faisait pas disparaitre les ennuis, au contraire et me suis assagi), connais le "monde de la nuit " par coeur, est connue par de nombreux patrons de "boites de nuit".
Novembre 2006: V se montre distante avec moi, terminé les sorties, nous parlons et rions ensemble, mais ne nous voyons plus en dehors du cadre professionnel. Lorsque je lui en demande la raison, je me heurte à un mur, après tout, je me fais sans doute des idées.
Décembre 2006 : 2 évènements: V rencontre "l'homme de sa vie", et j'ai enfin (j'ai dus la mettre au pied du mur) une discussion avec V sur les raisons de son éloignement. il apparait que V a besoin de temps et est "toujours comme ça", elle s'"éloigne pour mieux revenir" m'explique t'elle. je prend son histoire pour argent comptant et effectivement, les mois et les années suivantes se passent plutôt bien.Bien sur, comme elle se met en couple, nous prenons un peu de distance mais tout va dans le bon sens.
septembre 2007 : V de retour de vacances à de sérieux problèmes financiers et me demande de la dépanner de 3 000 Euros. Elle m'explique qu'elle ne peut faire d'emprunts bancaires suite à une histoire dont elle était la victime. Je n'aime pas l'idée de piocher dans mes économies, je me sent en confiance avec elle, je me débrouille pour emprunter la somme demandée à un établissement bancaire, me fiant à sa promesse de me rembourser scrupuleusement.
octobre 2007 à mai 2001 : Dans l'ordre, V à quitté la société et trouvé un emploi ailleurs grâce à sa meilleure amie, Elle s'est installée avec l'"homme de sa vie", notre amitié s'amplifie, je deviens un proche de son copain, je les aide pas mal dans leurs déménagements, l'installation, nous partons en vacances ensemble, bref tout va pour le mieux. c'est le coté positif. De l'autre coté, nos confidences s'intensifient, elle me présentait sa famille comme étant un modèle parfait, plein d'amour, en fait la vérité est différente, sa mère l'a délaissée pendant son enfance, V a fais plusieurs fugues, commis des excès sur tous les plans ( joints, alcool en grosses quantités, très jeune, a eut beaucoup d'amants etc..) pour faire simple, nous étions loin de la "petite maison dans la prairie" décrite, sa vie était plutôt chaotique, elle trainait beaucoup de casseroles mais ce n'était jamais de sa faute, elle était toujours la victime. Autre "pierre" d'achoppement, les remboursements se font plus espacés, je réclame gentiment, très souvent mes demandes tombent dans l'oreille d'une sourde. Mais, ainsi que je l'ai dit, j'étais très attaché à eux, au point de délaisser ma vie personnelle (chose que je ne peux leur reprocher, je me sentais comme un grand frère responsable ) .Pire, le couple reprend un commerce, et étant en fond je leur prête 7500 euros (la, vous pouvez me traiter d'idiot, mais à l'époque je n'imaginais pas que ce qui va suivre arriverait). initialement cette somme devait m'être remboursable par mensualités, une fois le chèque encaissé, le remboursement sera effectué à la vente du commerce prévu en 2012. je tique, mais j'ai confiance et je dois confesser une grande naïveté à leur égard.. Un autre incident, début 2009, V se dispute avec sa meilleure amie (celle qui l'avait fais embauché) et qui démissionne, je ne connaissais pas le fond de l'histoire, n'ayant que la version de V. je prêchais le dialogue, la réconciliation, en vain. Autre incident, au décès de mes parents, je n'ai eut droit qu'à un simple texto de condoléances.
Mai 2001 : V m'annonce sa séparation avec l'"homme de sa vie", je dois dire qu'il la délaissait énormément, j'étais intervenu à plusieurs reprises, en vain. le soucis est que pendant l'année 2010, je me suis plus occupé de V , que son copain, nos confidences ont été plus intimes et "Mr béguin" que je croyais terminé était en fait assoupi et s'est réveillé. J'ai beaucoup culpabilisé à cette époque, mes amis se séparaient et j'étais amoureux d'elle, j'ai même organisé une dispute avec V pour m'éloigner . Bon plan, ça n'a pas marché.
Mai 2011 : V m'apprend (alors que son copain n'est même pas avisé de son intention de partir), qu'elle a déjà un remplaçant. Envolé mes bonnes résolutions, à la suite d'un diner romantique, je lui fais part de mes sentiments. sa réaction est violente (et je le comprend), nous prenons un peu de distance, mais l'instinct, une intuition me fais exiger des reconnaissances de dettes sur les sommes dues (la encore, je dois insister pour les obtenir) d'autant que V manque de plus en plus à ses remboursements et que je suis obligé de plus en plus souvent de me fâcher (sur 48 mensualités dues, elle n'en avait régularisé que 36). Au début nous nous contactons par téléphone, mais au fil du temps, V devient plus froide, méchante même, c'"est toi qui ais un problème, débrouilles toi avec". Elle a repris son rythme alcool, sorties. Zéro compassion, compréhension de sa part envers moi, c'est la victime et elle m'enfonce en jouant sur ma culpabilité. Je n'ai eut que des "moi, il ne faut pas me décevoir". Elle s'est débrouillée pour que son ex découvre mes sentiments (textos non effacés), s'est bien évidement envoyée en l'air avec le suivant, et d'autres.
Aout 2011: l'ancienne meilleure amie se manifeste et m'appelle, au début je suis ravi de reprendre contact, très vite, j'apprends que V est responsable de sa démission ( et avec le recul, ses explications sont fondées), que V se moque de moi, Il apparaitrait que V serait responsable de son licenciement et tout un tas d'autres révélations scabreuses sur la vie de V. a la fois par méfiance (cette fille était très jalouse de V. Et je n'appréciais pas qu'elle se réconcilie avec V pour la torpiller dans le dos) et par égo, je refuse de la croire et l'envoi paître. Le fait est que V refusait toutes tentatives de rencontre, de discussions, jouait sur ma culpabilité. Sur le plan remboursement, aucun changement au point qu'en septembre 2011 j'envoie un recommandé à V. un explication téléphonique, l'argent revient. Une nouvelle dispute, j'embauche un avocat et lance une procédure. V accepte finalement de me voir et m'embobine encore. j'annule la procédure.
2012 nos rapports se limitent à des textos, le commerce est mis en vente, la signature est prévue pour novembre (je vérifie toutes ses déclarations, la confiance n'est plus là). Hélas, la vente échoue au dernier moment. En décembre dernier, V m'envoie un texto, j'apprends que "des gens lui ont dit des choses que j'aurai dites, et qu'elle ne veux plus me voir", je n'en sais pas plus; je soupçonne l'intervention de sa "meilleure amie" qui n'a pas apprécié mon rejet. Mes appels à V sont sans réponses. Depuis, j'ai recontacté l'avocat, la procédure est lancée et j'irai jusqu'à terme.
En résumé, malgré de belles paroles "tu me manques, le temps est long, tu as fais ci ou ça, c'est pour cela que j'ai besoin de temps (elle était vexée de mes accusations de malhonnêteté et pourtant..;), j'ai effacé une partie de sa dette, pour arranger les choses entre nous, je voulais reconstruire notre relation. Et pourtant, nous ne nous sommes revus que deux heures en deux ans (sous la contrainte d'un procès).
Désolé pour cette longue explication, mais croyez bien que je n'ai décrit que l'essentiel.Mon soucis est que je me sent perdu. Suis un salopard manipulateur (ce qu'en toute objectivité je ne pense pas, j'ai été naïf.) ou suis je la "victime" (je n'aime pas le mot) d'une petite garce manipulatrice qui s'est amusée de moi, me donnant l'image d'une personne saine (tous mes proches penchent sur cette version, mais ce sont des amis, vous voyez ce que je veux dire). Je me rend compte d'avoir plongé dans la dépendance affective, d'avoir toléré trop de choses et de m'être mis moi-même dans une situation impossible, même avec des circonstances atténuantes (divorce). Actuellement, je me bat contre mon "ego", avec des pensées du genre " Comment à 46 ans, ais je put me laisser embobiner comme ça ?", du déni aussi, je refuse de voir en elle une personne malsaine, et pourtant, les faits sont la. J'aimerai avoir vos avis, opinions, même s'ils me sont défavorables, je cherche des réponses et ne pourrai en avoir autrement que par l'expérience vécu (ou non) des autres. Bien sur, je ne puis que donner ma vision des choses, mais je me suis montré honnête envers moi-même et envers vous, sinon je ne vois pas l'intérêt de ma démarche. Merci par avance.
cricri1966
Messages postés2Date d'inscriptiondimanche 3 février 2013StatutMembreDernière intervention 3 février 2013 3 févr. 2013 à 12:53
en me relisant j'ai constaté beaucoup de fautes d'orthographes, veuillez m'en excuser. je voulais ajouter aussi, que V me glorifiais très souvent (j'étais un homme exceptionnel, la meilleure chose qui lui était arrivé, etc..). Que j'ai fais beaucoup pour restaurer cette relation qui me tenait à coeur et sans doute parce qu'elle jouait sur ma culpabilité. Je m'aperçois maintenant que mes efforts n'avaient aucun retour.
DCI
Messages postés88286Date d'inscriptionmercredi 30 avril 2008StatutModérateurDernière intervention21 novembre 202437 675 3 févr. 2013 à 12:56
Bonjour,
Désolé.
Résoudre une problématique de cette nature et de cette complexité ne peut se faire sur le net et encore moins par le biais du forum Santé Médecine qui n'a pas vocation dans ce domaine. Bonne chance tout de même.