Porter plainte pour attouchement

Bonjour,
Je m'aprette à porter plainte contre mon beau père, pour attouchement sexuel sur mineure. Au moment des faits j'avais tout juste dix-sept ans, je vivais chez ma mère au brésil, avec elle et son copain, qui l'était depuis deux ans. J'étais partie là-bas pour tenter de résoudre mes problèmes d'anorexie, ma mère et moi pensions que cela me ferait du bien.
Mes relations avec N. (son homme) étaient un peu conflictuelles, mais rien de bien méchant, et ma mère était follement amoureuse de lui parce qu'elle était persuadée de ne jamais trouver quelqu'un qui l'aimerai à son âge, et aussi parce qu'elle se trouvait moche. Donc elle vivait avec son brésilen depuis deux ans, et elle voulait se marier au plus vite, pour qu'il puisse la suivre en France quand elle rentrerai.
Très rapidement ma mère à commencé à trouvé ma maladie pesante, elle ne comprenait pas pourquoi je ne guérissais pas plus vite. Mon beau père quant à lui, mis à part des regards qui me mettaient mal à l'aise, ou des bisous trop près de la bouche à mon gout, il soutenait ma mère dans tout ce qu'elle disait. Dde toute façon j'étais à des années lumières de penser qu'uun jour il me toucherai, je me disait parfois qu'il était un peu trop tactile, mais que c'était peut-être culturel et que je me faisait des films.
Jusqu'au jour où il est aller un tout petit peu trop loin, profitant d'un matin où ma mère n'était pas là, il à dissiper malheureusement tous mes doutes... je n'ai pas envi de rentrer dans les détails ici, mais suite à ce matin, j'ai réalisé qu'ill était juste un gros dégueulasse qui rêvait de se taper la mère et la fille, et qu'en plus il profitait de l'argent de ma mère (lui est artiste peintre issu d'une famille modeste, tandis que ma mère gagnait 7000 euros par mois au brésil). je pense que la possibilité d'avoir la nationalité française n'est pas non plus étrangère au fait qu'il soit avec ma mère.
Bref sur le coup, j'étais tétanisée, et complètement déboussolée, je n'était pas sur de ce que j'avais crue sentir, mais en même temps je savais bien que ce n'étais pas normal.
J'avais une amie qui dormait chez moi ce jour là, à qui j'ai aussitôt tout raconter; Elle m'a conseillé d'en parler à ma mère dès que possible.
Ce que j'ai donc fait, le sur-lendemain, lorsqu'elle est rentrée. Elle est venue pour me dire bonsoir, sentant bien que quelque chose n'allait pas. Au départ, elle m'a cru, j'étais soulagée, parce que je craignais vraiment qu'elle n'y croit pas, étant donnée qu'elle même s'est fait violer par son cousin à l'âge de sept ans à plusieurs reprises, et que personne dans ma famille n'a jamais rien fait ou dit, que tout le monde est au courant mais qu'affin d'éviter de se fâcher, on à gentiment prier les victimes (ma mère et une de ses soeurs) de se taire.
Le lendemain nous sommes allée discuter longuement toute les deux, je lui est tout raconté, le comportement de N. lors du lundi matin, une histoire plus ancienne de massage bizarre, ces regards, ces bisous, que même mes amies trouvaient qu'il les mettaient parfois mal à l'aise etc...
Ma mère pleurait se demandant comment il avait pu lui faire ça alors qu'il connaissait son histoire, elle était effondrée. Elle m'a déposée chez mon amie pour la nuit, pour parler avec N le soir, et me promis que dès le lendemain matin, il ne serait plus là. Elle était supposée m'appeler avant 8H . Le jour suivant, j'étais si impatiente que j'ai tout de suite senti que quelque chose clochait en voyant qu'elle ne m'appelait pas. J'ai aussitôt appeler, et là c'était une tout autre femme que j'avais au bout du fil. " Oui j'ai bien discuter avec lui, peut-être que tu t'es trompée" " peut-être que tu exagère" "il ne ferait jamais une chose comme ça" "je le connais, il est incapable de ça" " il voulait t'aider à te sentir belle" et j'en passe.
J'étais anéantie, je suis rentrée chez moi, ma mère était seule.
Elle était catégorique, refusant de croire. Elle disait que ces amis les plus proches avaient lu sur le net que les anorexiques étaient mythomanes et qu'elles avaient un problème avec leur mères . Elle avait une raison, ça lui suffisait.
J'ai dit que je voulait rentrer en France auprès de mon père, mais elle m'a dit que je ne pouvais pas lui demander ça, que c'était un dilemme trop difficile pour elle et qu'elle ne voulait pas choisir entre son marie et sa fille. Pendant cinq jours, il était chez un ami à lui, elle allait le voir, moi j'ai commencé à me faire vomir régulièrement et depuis ça n'a jamais cessé, ma mère était odieuse avec moi quand je la voyais, elle me faisait payé d'avoir tant compliqué la situation. Puis au bout de cinq jour il est revenu vivre avec nous; c'était juste avant que nous rentrions en france pour les fêtes de noël. Pendant trois jours on cohabitais, s'en jamais se croiser, et en plus je me faisait engueuler parce que je vomissait tout le temps.
Puis une fois en france, alors que j'arrivais tout juste chez mon père, il avait l'air totalement abasourdie et m'informe que ma mère n'a pas pris de billet retour pour moi.
J'étais assommée par la nouvelle, je n'avais pas mes affaires, je n'avais pas pu dire au revoir correctement à mes amis, elle avait mon chat chez elle, et surtout elle avait agit dans mon dos, après m'avoir dit non lorsque je lui avait demander de me laisser rentrer.
Pendant un an je ne l'ai pas vu, je suis devenu boulimique, il s'en ai fallut de peu pour que je rate mon bac, j'étais dépressive, en colère et mal dans ma peau. Au bout d'un an j'ai consentie à la voir, sans la présence de N, elle à dit oui, mais quand je suis arrivé il était la. Je suis repartie aussitôt, en ayant juste le temps de le voir me rire au nez avec son air satisfait. Et ma grand-mère, qui à elle même fait subir à sa fille la loi du silence qui m'a dit "mais on s'en fout que se soit vrai ou pas, du moment que ta mère est heureuse!"...
Depuis ça n'a été que ça, des séparation d'un an avec ma mère, puis on se voit un week-end, puis on se re-dispute, mais mes grand-parents qui vivent loin de chez moi, sot âgés, et ils me manques, tout comme mes cousins. malheureusement je ne peux même pas venir les voir au fêtes puisque N est là, et que je refuse de le voir. ma mère me dit que je changerai d'avis, en attendant elle m'en veux beaucoup. Mon frère me dit que je peux venir à noël sans lui parler, que je pourrai faire un "petit effort".

Je refuse de me renier, je refuse leur loi du silence. Je veux vivre, je veux me libérer de ce cercle vicieux. d'autant que j'ai subit d'autre agression avant N, et qu'il est le seul que je peux punir. Cependant j'ai peur, j'ai peur que la justice ne me croit pas, que ma famille m'en veuille, que ma mère n'accepte jamais la réalité, qu'elle ne supporte pas ce coup là...
J'ai peur qu'on me traite de menteuse et que la justice confirme. ça, je croit que je ne le supporterai pas.
Mais en même temps, j'ai envie de me construire, d'avoir un homme, de l'aimer, d'accepter qu'il m'aime, ne plus voir les hommes comme des dominateurs suprêmes, ni mon corps comme un objet sans aucune valeur. Je veux me respecter, et que l'on me respecte. J'ai besoin pour cela qu'on m'écoute et qu'on reconnaisse enfin, que je suis la victime et lui le coupable, et non pas l'inverse. Je veux qu'il soit punit, pour tous ceux qui ont abusée de moi avant lui. Je sais que ça condamnation vaudra pour celle des autres.

quelles sont en moyennes les chances qque la plainte aboutisse ?
Que risque -t-il? Est-ce que ma mère, si jamais il est condamné, risuqe elle aussi quelque chose?
Comment fait-on pour avoir un avocat gratuitement?