Des bâtisseurs résolus.

BARNOUIC - 15 mars 2012 à 09:53
Dr Paul Lemeut Messages postés 102 Date d'inscription mardi 27 juillet 2010 Statut Contributeur Dernière intervention 16 décembre 2012 - 25 mars 2012 à 15:51
C'est extraordinaire .....en 2010 le cabinet médical mis a la disposition des médecins roumains restait toujours désespérément vide...alors la solution imaginée par nos ingénieux élus, pour palier ce probléme, c'est de faire plus fort encore : en dépit des réserves émises c'est de construire une Maison Medicale ....carrément....Pas le moindre médecin en vue mais ce n'est pas grave......

Une preuve de plus s'il en fallait une que ces patinoires homologuées d'un nouveau genre sont un simple moyen pour nos politiques de faire semblent de s'occuper à chercher une solution tout en évitant surtout de parler de celles qui fâchent et accessoirement en dilapidant l'argent des contribuables.



Juin 2010

Mardi 22 juin 2010 à 06h00 | Mis à jour le 22 juin 2010 à 11h11
Par SOPHIE CARBONNEL 2
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Pénurie de médecin : l'échec roumain


Le deuxième médecin roumain installé à Tournon d'Agenais (47) en octobre dernier est parti

La maison et le cabinet médical mis à disposition pour le docteur Buda sont en location depuis son départ, sans encore avoir trouvé preneur.





Tournon. Un départ discutable selon certains élus qui, à l'image de Jean-Marie Queyrel, maire de Bourlens et intermédiaire principal entre la Roumanie et Tournon, trouvent que le docteur Buda a très rapidement perdu patience. « Deux mois, c'est bien trop rapide pour pouvoir se faire une clientèle. Ce n'était pas une question de compétences, mais l'installation a pris du temps à cause des papiers », explique-t-il.
Des efforts mal payés
Pour préserver sa nouvelle recrue, la mairie avait pourtant décidé de l'envoyer en permanence à l'hôpital de Fumel, et d'embaucher son conjoint à la Communauté de communes. Visiblement, tous ces efforts n'ont pas suffi.
« Le docteur Buda a rencontré les mêmes problèmes que le précédent médecin roumain, explique le docteur Jean-Marcel Mourgues, président de l'Ordre des médecins. L'activité était insuffisante et pas viable. Un autre problème, c'est la barrière linguistique. En milieu rural, plus qu'ailleurs, les clients peuvent être découragés. »
Dépaysées et seules, les deux Roumaines ont alors décidé d'aller s'installer ailleurs. Un échec que la municipalité a encore beaucoup de mal à digérer eu égard aux efforts qu'elle a déployés. L'actuel docteur en activité sur la commune, Jean-Pierre Rolles, a encadré Monica Soreina Buda pendant quelques mois. « Quand les médecins étrangers arrivent ici, on leur promet 10 000 euros de revenus mensuels tout de suite. Forcément, comme ce n'est pas le cas, ils sont médusés et s'en vont », déplore-t-il.
Un projet de maison médicale pour le Fumélois est en cours d'élaboration pour pallier les problèmes de pénurie médicale en milieu rural. Dans cette attente, Jean-Marcel Mourgues précise que « faire venir des médecins étrangers doit seulement rester une exception, voire une solution d'urgence ».
Tournon-d'Agenais * Agen * Lot-et-Garonne * santé

Février 2012

TOURNON D AGENAIS : Première pierre de la maison médicale


Représentant de la Région, responsable de la Commission départementale de la démographie médicale (Coddem), président de la Communauté de communes, et quasiment tout ce que compte d'élus le canton de Tournon-d'Agenais, étaient présents vendredi pour la pose de la première pierre de la maison médicale de la bastide. L'occasion pour le maire, Jean-Pierre Lacam, de raconter à quel point il avait dû être opiniâtre pour que son projet voit enfin le jour.
C'est, vraisemblablement, l'antériorité du projet tournonnais à la création de la Coddem, qui a permis de passer entre les gouttes du maillage de santé mis en place par le Département, malgré les réserves émises par la commission lors du dépôt du dossier. Il aura, sans doute, également bénéficié d'un consensus politique entre Daniel Borie, conseiller général (PS), et Jean-Pierre Lacam, son prédécesseur (divers droite), qui ne paraissait pas évident au départ.
Limiter l'isolement
Aujourd'hui, le projet a pourtant abouti avec la pose symbolique de la première pierre. Et il devrait être terminé en fin d'année. Un projet d'environ un million d'euros qui a reçu des financements de tous les acteurs publics : l'Europe, 169 000 euros ; l'État, 362 500 euros ; la Région, 45 325 euros ; le Conseil général, 90 650 euros et Fumel Communauté pour 274 973 euros. Des conventions d'utilisation ont été passées avec tous les professionnels de santé du secteur : médecin, dentiste, kinésithérapeute, ostéopathe, infirmières, ainsi qu'avec l'association d'aide à domicile.
Jean-Louis Costes, président de Fumel Communauté, a souligné l'importance de cette maison médicale : « Pour lutter contre la désertification médicale, il est prépondérant de proposer des infrastructures qui limitent l'isolement des professionnels de santé sur les territoires ruraux et leur permettent de travailler de façon collective. »
La maison médicale est donc indispensable mais ne règle pas tout. Comme dans tout le département, la question du renouvellement des médecins se pose de façon aigüe.
Séduire les jeunes médecins

Joël Hocquelet, vice-président du Conseil général et représentant de la Coddem, a fait état de la situation lot-et-garonnaise : « En 2011, sur les 277 professionnels de médecine générale du département, 80 % ont plus de 50 ans, 63,5 % ont plus de 55 ans et dans les trois ans à venir ils seront 26 % à prendre leur retraite. Il faut mener une politique active afin de les prolonger le plus longtemps possible. » Tournon a tenté, à deux reprises, de faire venir sur son territoire des médecins roumains, sans succès. Aussi, « toutes les nouvelles implantations de médecins français ou étrangers doivent être faites en collaboration avec d'autres médecins au sein de maison pluridisciplinaire. De plus, il faut faire découvrir le département aux jeunes médecins en fin de formation afin de les inciter à s'y implanter. »
Jérôme Cahuzac, député-maire de Villeneuve-sur-Lot, a souligné le travail des élus qui, aujourd'hui, se doivent d'être actifs pour résoudre cette problématique locale. « Cependant, tous ces efforts doivent être encadrés par une politique nationale forte. L'investissement est une chose, mais il y aura des coûts de fonctionnement à supporter également. Je regrette d'ailleurs que deux articles qui avaient été proposés par la loi Bachelot, et qui imposaient une meilleure répartition sur le territoire des médecins, aient été abrogés. Je pense qu'il faudra bien y venir... »
Tournon-d'Agenais * Fumel * Jérôme Cahuzac

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Dr Paul Lemeut Messages postés 102 Date d'inscription mardi 27 juillet 2010 Statut Contributeur Dernière intervention 16 décembre 2012 33
25 mars 2012 à 15:51
Jérôme Cahuzac, député-maire de Villeneuve-sur-Lot, est aussi chirurgien capillaire dans le 8° arrondissement. Je ne sais pas si il prend les CMU!!!
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