Cancer cavum - méningiome
Smallgarden -
Bonjour,
suite à une inflammation du sinus caverneux j’ai passé scanner et irm qui montre cette inflammation qui laisse penser à une maladie auto-immune ou méningiome. seulement mon petscan est inquiétant =
Plage d'infiltration tissulaire du cavum fortement hypermétabolique étendue à la fossette de Rosënmullà droite (SUVmax 15,4Plage d'infiltration de la base de langue et de la vallécule droite
j’ai eu rdv chez ORL pour nasofibroscopie qui s’est révélée nickel
j’ai un autre rdv vendredi 14 avec ORL car apparement un cancer du cavum car apparement un cancer du cavum peut être derrière la muqueuse et donc invisible à la nasofibroscopie
Je cherche donc des témoignages si vous avez vécu la même chose ou m’expliquer comment votre cancer du cavum a été diagnostiqué
merci pour votre aide
Caroline S
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1 réponse
Bonjour,
Avec mon départ en retraite en 2008, je ne suis pas du tout dans votre tranche d'âge.
Mais nous avons en commun ce cancer. Vous, c'est le cavum. Moi, c'était en 2018. J'ai consulté trois fois mon ORL La première fois, il m'a dit que c'était juste une sinusite. La seconde fois, même chose. La troisième fois, c'était après un voyage en Asie, je lui ai dit que je commençais à perdre la sensibilité du maxillaire supérieur. J'ai vu ensuite mon dentiste qui est resté évasif et qui m'a dit que mon nerf trijumeau était peut-être en cause. C'est grâce à un ami chirurgien lillois que j'ai pu avoir enfin deux rendez-vous d'urgence. Un premier a révélé une lésion suspecte. Avec le second, une IRM a confirmé la présence d'un carcinome situé sur le palais osseux. Une lésion très rare (1 cas sur 25 millions !) pour laquelle il n'y avait aucun traitement, excepté chirurgie et radiothérapie. On m'annonçait entre 8 et 20 % de chances de survie sur une année. C'était en 2019. Je suis toujours là. Mais après trois greffes, 11 interventions, dont deux qui ont duré 10 heures et une autre, à caractère esthétique qui a été confiée à une chirurgienne parisienne spécialisée dans les réparations post-attentats, je suis toujours là, je vais bien tout en faisant avec des séquelles.
Pour résumer : garder toujours le moral, ne pas traîner mais demander si nécessaire deux ou plusieurs avis. Ne jamais baisser les bras. Ne pas oublier que, face au même type de lésion cancéreuse, il y a toute une panoplie de traitements possibles.
Tenez bon. Bon courage. Envoyez moi un message si ça peut vous aider.
Bien cordialement,
Jean