Vous rappelez-vous de votre premier amour innocent ?

anonyme - 24 févr. 2011 à 20:42
 anonyme - 5 mars 2011 à 14:17
Il s'appelait Jean-François. Nous faisions partie de la chorale du lycée et de la flûte ensemble. Nous nous arrangions toujours pour arriver en avance pour la répétition afin de nous faire un bisou sur la joue et pouvoir discuter. J'ai toujours la belle carte de bonne année qu'il m'avait envoyée représentant une jolie petite fille blonde.
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2 réponses

Oh oui ... " La première fois que je l’ai vue, je sortais d’un cours, la tête et l’âme pleines de musique, retournant dans mon esprit tout ce qui venait de m’être dit. Je descendais les marches de l’escalier, pensif mais insouciant, pour me rendre au cours suivant, au rez-de-chaussée. Le bruit de la porte d’entrée qui venait de claquer me fit lever les yeux et là, au milieu d’un groupe de gamines portant l’uniforme d’un pensionnat, je La vis. Elle avait levé les yeux au moment où les miens s’étaient posés sur Elle. Il m’était impossible de me détacher de cette apparition. Cette gamine me parut la plus belle que je n’aie jamais vue, avec ses longs cheveux auburn, tirés en arrière dans un savant chignon. Mon souffle était court, je restais là sans bouger. Fébrilement, je saisis la rampe de la main gauche et, de l’autre, dans un geste qui se voulait désinvolte et qui me parut maladroit, je rejetais mes cheveux en arrière. Je sentais mon cœur battre fortement dans ma poitrine. Nos regards ne se quittaient toujours pas. Son visage était tendu vers moi et toute la douceur du monde semblait s’être échappée de ses yeux pour m’envelopper. En cet instant, j’eus peur de perdre ce que je n’avais pas encore, de me tromper, de mal interpréter l’intérêt qu’elle me portait. Je continuai mon approche, marche après marche, mes yeux rivés aux siens. Arrivé devant Elle, sans me préoccuper de son entourage, - elle était, pour moi, seule au monde - j’osai passer le revers de mon index droit sur l’ovale de son visage. Puis, avec une voix que je ne me reconnus pas, tant elle était nimbée de douceur et de délicatesse, je lui demandai si elle était nouvelle. Elle balbutia plutôt qu’elle ne prononça « oui ». Ma main alors, pour la première fois, prit la sienne pour nous conduire vers un bonheur que plus rien ne pourrait égaler ou même approcher. Je venais d'avoir douze ans et Elle onze. " Voila, comme vous le voyez, ce sont des souvenirs d'une grande précision var cette enfant allait plus tard devenir mon épouse et demeure pour moi la femme la plus merveilleuse au monde. Je l'aime, tout simplement, tout follement aussi.
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En tout cas il me rappelle à son bon souvenir,il a la couche pleine! Je vais donc quitter ce clavier et aller le changer!
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