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3 réponses
Oh non, je ne suis pas d'accord pour la comparaison. D'abord, les souffrances et les incertitudes s'appliquent aussi bien à la vie qu'à la mort.
En effet, les souffrances sont un passage quasi obligé dans notre vie. Elles nous incitent à progresser, que ce soit dans les domaine technique, médical ou spirituel. Elles se retrouvent aussi après la mort, avec la même incitation au progrès. C'est ce qu'on appelle communément "l'enfer". Quant-aux incertitudes, il y en a autant du côté de la vie (de quoi demain sera fait ?) que de la mort (que trouvera-t-on de l'autre côté ?)
Et ensuite vie et mort ont une relation très imbriquée : la mort est un passage d'une vie à l'autre.
Alors, jJe ne les assimile pas à un blanc bonnet !
L'enfer, c'est sur terre que nous le connaissons. La mort est une délivrance et met fin à nos souffrances. (Ironie du sort... Je rime!!!)
la mort est une delivrance pour qui,? pour celui qui souffre ses dernieres heures ou pour celui qui l'accompagne sans pouvoir faire quelque chose.qui a vu la délivrance
Pour Brigitte : oui, la délivrance s'applique bien aux deux personnes qui souffrent.
La mourante, bien sûr, puisque une fois délivrée de son corps malade, l'âme libérée n'en ressent plus les souffrances.
Mais le ou les proches qui l'accompagnent, impuissants à la soulager, sont eux aussi délivrés de leur angoisse. Mais, sont-ils vraiment impuissants ? je ne crois pas. La seule présence aimante d'un proche, qui compatit à la souffrance du malade, c'est déjà un apaisement certain : le mourant n'est plus seul à porter sa croix. L'amour de ses proches lui réchauffe le coeur, l'aide à mieux supporter son état. Et quand l'heure de la séparation est venue, que les âmes "de l'autre côté" viennent accueillir la nouvelle arrivante, nous pouvons continuer d'aimer nos défunts, de penser à eux : ce sera toujours pour eux, un soutien, un réconfort.
