Sentir bon est-il devenu obligatoire seulement dans le monde occidental ?

Résolu
anonyme - 24 août 2010 à 03:01
 anonyme - 26 août 2010 à 12:55
l'humanité est-elle déjà dans une folie incurable à cause de ce besoin de perfection maladif qui englobe d'autres "devoirs" ?
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8 réponses

cette question veut -elle mettre en avant que seuls les occidentaux sont propres?et sont ils si propres que ça d'ailleurs ?se parfumer et être propre n'est pas tout à fait pareil;certains oublient qu'avant d'utiliser un déodorant il faut se laver;(c'est un peu comme quand on repeint un mur sans l'avoir lessivé :peinture sur m--- = propreté )
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dans le monde en genéral, je pense, il est surtout de bon ton de ne pas sentir"mauvais !
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le monde occidental n'est pas une exception, ni l'époque actuelle. Lisez les "Mille et une nuits" ou l'éloge de la beauté des femmes (et même des hommes) est souvent accompagné de digressions sur l'usage et les subtilités des parfums. Je ne vois pas très bien en quoi cela peut s'assimiler à un "désir maladif de perfection". c'est plutôt un plaisir pour soi et une politesse envers les autres.
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Depuis que les Egyptiens ont obtenu, deux ou trois siècles avant J.C.,l' al -kohol à partir de l' al-ambicq, puis les Romains qui le nommaient per fumum (par la fumée), le parfum servait à attirer maris et amants. Actuellement, en Occident, on désodorise plus que l'on ne parfume. Pourtant, l'odorat influence plus particulièrement nos comportements alimentaires et sexuels. "Plus le bouc sent, plus la chèvre l'aime." Le parfum est un signe d'identité sociale et culturelle, protégeant de la sauvage odeur animale. (Histoire des moeurs- l'homme et le parfum)
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L'usage des parfums et baumes fut usité avant même le développement de l'Occident comme dans l'Egypte et la Rome Antiques ((on a même découvert des vestiges de réseaux d'assainissement collectif) ou l'ancienne Perse (Pline leur attribue l'invention des parfums) entre autres... Au temps de Louis XV en France, d'après ce que nous enseigne l'Histoire et la Littérature, les mauvaises odeurs étaient légion dans la mesure où le confort sanitaire n'était pas encore développé...
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la majorité des parfums modernes sont toxiques pour la vie et parfumé(e) ne veut pas dire être propre comme il a été dit. la transpiration humaine n'a pas la pire des odeurs. comme la beauté, chaque peuple a son idée des odeurs repoussantes comme les japonais avec le camembert par exemple. va-t-on se diriger vers des pets à l'odeur modifiée pour plaire à certains qui sont souvent plus sales qu'un SDF ou qu'une famille qui n'a pas l'eau courante ?
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Le tout asptisé ? beurk....Se laver : obligatoire et indispensable( surtout les mains après passage aux toilettes....sic ) se parfumer : pourquoi pas, mais l'excès de parfum me donne mal au coeur....Un endroit clos ou tous sont parfumés différement......tiens je préfère un étal de poisson( frais) ou de bons fromages de nos régions !
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Il est indéniable que les odeurs, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, ont un fort pouvoir psychique et affectif sur nous (rappelons-nous la madeleine de Proust). Elles influencent nos émotions (l’alerte d’un danger comme l’odeur du caoutchouc ou du bois qui brûle, de la pollution au souffre ou l’essence qui fuit, d’un fruit qui pourrit entre autres exemples), nos humeurs (l’odeur piquante de la menthe est tonifiante alors que celle d’un pet n’est pas ravigorante) et nos souvenirs (l’odeur de l’éther dans les hôpitaux par exemple). Elles sont omniprésentes et infinies dans la nature! Or, l’artifice tenant une place croissante dans nos sociétés, le risque vient, non pas du dictat de la bonne odeur (celle qui plaît à nos sens et qui a toujours existé depuis que la nature nous a doté d’un organe olfactif), mais de la tyrannie justement de l’odeur artificielle, une dérive et un nouvel abus de l’Homme créant lui-même ex-nihilo ses propres odeurs … De grandes marques françaises dites de Haute Couture commencent à envahir le marché de parfums totalement synthétiques ! A quand les odeurs virtuelles que nous pourrons sentir à navigant sur le web sans parler des arômes artificiels qui se sont déjà incrustés insidieusement dans nos aliments ? La jurisprudence n’a-t-elle pas déjà de plus en plus à répondre de troubles de voisinages induits par les odeurs de toutes sortes qui nuisent à la tranquillité d’autrui ?
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