Aider c'est ce sauver soit même qu'en pensez vous ?
Résolu
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2 réponses
Aider est incontestablement un don de soi...mais il me semble, que cela ne peut être possible qu'à partir du moment où l'aidant à définit le sens à donner à sa vie (décidemment j'y reviens toujours), il faut être dégagé du sens à donner à sa propre existence. Car pour aimer les autres, il faut avant tout s'aimer soi...sans quoi cela ne tient pas et tôt ou tard c'est le clash assuré. Je viens en aide depuis plus de 5 ans désormais tous les jours aux laissés pour compte, exclus de la vie, tous ceux que l'on dit "hors norme", mais ce terme ne me convient pas, car oui, je tends la main mais si l'autre n'est pas décidé à la prendre alors je ne peux qu'accepter, sans quoi c'est se battre contre un mur et un mur quand il est en béton ça fait mal. Je prèfére dire, je chemine avec l'autre, par la pensée, par ma présence...mais je ne tombe pas dans le compassionnel car compatir pour moi c'est installer l'autre dans son mal-être, alors que moi, ce qui m'importe le plus c'est de le sortir de là où il est...et comme le disait Soeur Emmanuelle, il ne faut pas assister non plus car cela n'est pas rendre la dignité à l'être secouru, c'est un échange de bon procédé en somme. C'est le travail qui libère l'être humain, c'est ce qui lui assure sa liberté.
Je n'ai pas finit de tendre la main, le ferais encore et encore car ne peut supporter la souffrance et la douleur de l'être humain, et si je peux lui apporter un peu de lumière et de réconfort alors tant mieux. Je n'attend rien, même pas un merci. Le sourire est la plus belle des récompenses.
Bonne soirée, cordialement.
Cette question, telle qu'elle est traitée, avec son volet humanitaire ça me fait penser aux incendies.
J'explique cette comparaison.
Des incendies naissent en cascade; au point que lorsqu' on en éteint un, un autre repart ailleurs.
Or, la sagacité des enquêteurs a permis de conclure et on SAIT maintenant que c'est une équipe d'incendiaires qui opère criminellement.
Alors que fait-on , continue t-on, pour certains, à jouer les pompiers ou éradiquons -nous définitivement la cause.
Voilà la chose expliquée , douloureusement, parce qu'il se trouve que nous sommes complices (comme je le disais dans une question) par maintien de régimes politiques et économiques responsable de la spoliation des pays qu'on dit pauvres et qui fournissent "nos richesses"
En conclusion, pour guérir en aval, soignons en amont.
A bientôt pour le passage à l'acte.
