La mort d'un ami
Fermé
labelle
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8 févr. 2011 à 23:15
Kyky0404 Messages postés 55 Date d'inscription vendredi 11 mars 2011 Statut Membre Dernière intervention 28 août 2011 - 27 mars 2011 à 00:22
Kyky0404 Messages postés 55 Date d'inscription vendredi 11 mars 2011 Statut Membre Dernière intervention 28 août 2011 - 27 mars 2011 à 00:22
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10 réponses
Bonsoir,
Très triste nouvelle, je comprends votre désarroi, voilà, j'ai trouvé des petits articles qui pourront peut être vous aider à atténuer votre peine !
Bon courage à vous et toujours à votre écoute.
« Pourquoi n'ai-je pu prévenir son geste ? »
La personne qui se suicide lance des signes de détresse (consulter le texte Signes précurseurs ou Quelqu'un que je connais pense au suicide ... ) qui ne sont pas toujours perceptibles par l'entourage. Pressé, pressée par vos activités quotidiennes, vous n'êtes pas toujours attentifs à la détresse des autres ou bien vous craignez de faire intrusion dans leur vie privée. Il n'est donc pas rare de regretter de ne pas avoir empêché ce drame. Le suicide laisse un message ambigu à l'entourage. Dans la majorité des cas, plusieurs questions restent sans réponse. Il vous faudra du temps pour accepter ce fait et mieux comprendre le geste fait par votre proche.
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« Vais-je un jour surmonter cette épreuve ? »
Chaque personne touchée par le suicide traverse différentes étapes de deuil. Cependant, les émotions ressenties après le suicide d'un proche sont souvent plus accentuées que lors d'un décès suite à un accident ou à une maladie. Vous devez franchir ces étapes à votre rythme. La compréhension de celles-ci vous permettra peut-être de reconnaître vos réactions et vous aidera à surmonter cette épreuve.
1. Le choc
Vous venez d'apprendre la mort de cette personne. Encore sous le choc, vous avez l'impression d'être dans un mauvais rêve. L'idée qu'il s'agit d'un suicide vous paraît inacceptable et vous refusez d'y croire. Comme le suicide est encore tabou, lors des funérailles vous pouvez ne pas vouloir ébruiter la nature du décès.
2. La protestation
La colère, la honte et la culpabilité vous envahissent. Vous en voulez à la personne d'avoir posé un tel geste, vous vous reprochez de ne pas avoir pris au sérieux ses signaux de détresse ou vous en accusez son entourage (famille, conjoint ou conjointe). Vous pouvez même interpréter son suicide comme un abandon ou un rejet. Ces reproches peuvent révéler une façon de vous éloigner ou de vous protéger contre cette dure réalité.
3. La désorganisation
C'est l'étape des regrets où la culpabilité est à son comble. « J'aurais donc dû... » et « Si j'avais su ». À la recherche d'une explication, vous vous laissez envahir par les « pourquoi ». Cette période vous amène du même coup à vous remettre en question : « Vais-je moi aussi me suicider si je vis le même genre d'épreuve ? ». La souffrance et l'isolement font partie de cette étape et vous empêchent de vous ouvrir aux autres. Durant cette période, vous pouvez avoir vous-même des idées suicidaires en voulant rejoindre la personne suicidée ou pour mettre fin à votre propre douleur.
4. La réorganisation
Heureusement, avec le temps, vous retrouvez un certain équilibre et vous reprenez graduellement vos activités. Cette période de crise vous a permis sans doute de trouver un sens à la mort ou à votre propre existence. Il vous arrive encore de ressentir la douleur de la perte de cet être cher. Toutefois, le recul vous amène à mieux comprendre que le geste suicidaire représente un signe de détresse et une manière de mettre fin à une souffrance intérieure.
Très triste nouvelle, je comprends votre désarroi, voilà, j'ai trouvé des petits articles qui pourront peut être vous aider à atténuer votre peine !
Bon courage à vous et toujours à votre écoute.
« Pourquoi n'ai-je pu prévenir son geste ? »
La personne qui se suicide lance des signes de détresse (consulter le texte Signes précurseurs ou Quelqu'un que je connais pense au suicide ... ) qui ne sont pas toujours perceptibles par l'entourage. Pressé, pressée par vos activités quotidiennes, vous n'êtes pas toujours attentifs à la détresse des autres ou bien vous craignez de faire intrusion dans leur vie privée. Il n'est donc pas rare de regretter de ne pas avoir empêché ce drame. Le suicide laisse un message ambigu à l'entourage. Dans la majorité des cas, plusieurs questions restent sans réponse. Il vous faudra du temps pour accepter ce fait et mieux comprendre le geste fait par votre proche.
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« Vais-je un jour surmonter cette épreuve ? »
Chaque personne touchée par le suicide traverse différentes étapes de deuil. Cependant, les émotions ressenties après le suicide d'un proche sont souvent plus accentuées que lors d'un décès suite à un accident ou à une maladie. Vous devez franchir ces étapes à votre rythme. La compréhension de celles-ci vous permettra peut-être de reconnaître vos réactions et vous aidera à surmonter cette épreuve.
1. Le choc
Vous venez d'apprendre la mort de cette personne. Encore sous le choc, vous avez l'impression d'être dans un mauvais rêve. L'idée qu'il s'agit d'un suicide vous paraît inacceptable et vous refusez d'y croire. Comme le suicide est encore tabou, lors des funérailles vous pouvez ne pas vouloir ébruiter la nature du décès.
2. La protestation
La colère, la honte et la culpabilité vous envahissent. Vous en voulez à la personne d'avoir posé un tel geste, vous vous reprochez de ne pas avoir pris au sérieux ses signaux de détresse ou vous en accusez son entourage (famille, conjoint ou conjointe). Vous pouvez même interpréter son suicide comme un abandon ou un rejet. Ces reproches peuvent révéler une façon de vous éloigner ou de vous protéger contre cette dure réalité.
3. La désorganisation
C'est l'étape des regrets où la culpabilité est à son comble. « J'aurais donc dû... » et « Si j'avais su ». À la recherche d'une explication, vous vous laissez envahir par les « pourquoi ». Cette période vous amène du même coup à vous remettre en question : « Vais-je moi aussi me suicider si je vis le même genre d'épreuve ? ». La souffrance et l'isolement font partie de cette étape et vous empêchent de vous ouvrir aux autres. Durant cette période, vous pouvez avoir vous-même des idées suicidaires en voulant rejoindre la personne suicidée ou pour mettre fin à votre propre douleur.
4. La réorganisation
Heureusement, avec le temps, vous retrouvez un certain équilibre et vous reprenez graduellement vos activités. Cette période de crise vous a permis sans doute de trouver un sens à la mort ou à votre propre existence. Il vous arrive encore de ressentir la douleur de la perte de cet être cher. Toutefois, le recul vous amène à mieux comprendre que le geste suicidaire représente un signe de détresse et une manière de mettre fin à une souffrance intérieure.