Mars appelle Vénus

Bonjour,

Mon sujet est simple et extrêmement redondant, il est le sujet de divers post ici ou sur d'autres forums. Ma copine avec qui je suis maintenant depuis 2 et demi ne me désire plus sexuellement et j'insiste lourdement sur le sexuellement seulement. J'ai retourné tout cela dans ma tête maintes et maintes fois en essayant de trouver une raison à tout cela sans grand succès, retraçons ensemble les grands moments de mon enquête.
Pour cibler le couple, voici quelques informations : Nous avons tous les deux 23 ans, nous faisons les mêmes études, nous avons quasiment les mêmes cours, on se croise donc plus que souvent. Cependant nous sommes très distants à la fac car on estime qu'il faut faire la part des choses, pour vous donner un exemple, j'ai des amis qui après 4 ans de fac viennent de me demander si je sortais avec elle. Cette façon de procéder permet de casser le train-train quotidien et évite l'essoufflement, je la conseille vivement aux couples les uns sur les autres. Vous imaginez sinon, je ne suis pas marié avec elle et pourtant je la vois tous les jours à la fac, en rentrant des cours (covoiturage) et je dors le soir avec elle, sans compter la soirée si on décide de faire un truc.

Mai-Juin 2010 : Pas de problème qui a éveillé mon attention, donc cette période situe mon point de départ, nos rapports se situant entre 3 à 4 fois par semaine je dirais. Donc jusque là tout va bien.

Fin juin 2010 : Je passe mes partiels, je fais la taupe et je ne la vois pas pendant un certains temps et ce jusqu'à la fin des épreuves.

Juillet 2010 : Je commence mon job d'été dans une grosse boite et pendant ce temps elle se fracture le bras donc stoppe son job d'été et rejoins ses parents dans le sud. Elle quitte la région parisienne et on ne se voit plus du tout.

- Pour qu'il n'y est pas de malentendus, nous nous parlons régulièrement au téléphone, ne plus se voir sous-entend seulement de ne pas pouvoir se parler de vive-voix -

22 juillet 2010 : J'oublis de lui souhaiter un bon anniversaire, ok je suis étourdit. Cet évènement n'a pas non plus plaidé en ma faveur pour que nous puissions passer un peu de bon temps ensemble.

Fin du mois de juillet : abstinence, normal vu le coup de l'anniversaire, je plaide coupable sans m'apitoyer sur mon sort.

Début août 2010 : Nous partons à Florence en Italie pendant une semaine, je lui est offert ça (oui je suis très con, j'avais pensé au cadeau d'anniversaire mais pas à lui souhaiter), c'était prévu depuis longtemps, un gros gros kif. Nous n'avons fait l'amour que le dernier soir avant de partir et encore, elle était indéniablement réticente mais à tout de même accepté. Et depuis ce jour plus rien, jamais plus je n'ai pu accomplir l'acte de pénétration.

Bref nous sommes aujourd'hui en Décembre et je n'en peux plus, le pire dans tout ça c'est que nous nous aimons. Nous emménageons dans le même appartement à la rentrée, nous passons beaucoup de temps ensemble, on fait toutes les activités possibles et inimaginables, on se marre bien à tel point que le problème du sexe s'efface immédiatement une fois sortis du lit. Nous partons au ski tous les 2 cette année, bref en dehors de lit tout baigne vraiment.

Dès que j'ai pris conscience qu'elle me stoppait dans mon élan dès que j'essayais de m'immiscer en dessous de sa ceinture, j'ai abordé le sujet en lui demandant posément ce qui n'allait pas. La réponse fût brève et sans appel : « Ce n'est pas mon truc c'est tout. ».

Vous comprendrez qu'une telle réponse frustre un peu et elle ne fût pas accompagner de plus de détails. Alors bon j'étais un peu désemparé ne sachant quoi penser, j'ai bien évidemment réitéré de m'inviter à la fête le jour suivant mais une fois de plus j'ai été reconduit à la grille. Fait amusant dans tout ça, comprenant qu'au bout de 2 mois j'avais tout de même quelques pulsions sexuelles à combler elle adopta une nouvelle technique. A présent ma copine me masturbe, ça fait depuis octobre qu'elle préfère me masturber plutôt que de se laisser pénétrer. Vous comprendrez bien évidemment que ce genre de technique freine un peu votre élan. Je la regarde implorant certains matin à tel point que mon libido mètre pète le plafond de la chambre et elle, elle conçoit de me masturber sans même ôter l'intégralité de ses vêtements. Pour imager ce que je ressens, c'est un peu comme si elle levait les yeux au ciel en poussant un long soupir tout en se disant que ce n'est qu'un mauvais moment à passer et qu'après je serai de nouveau calme...

Bien évidemment je n'ose plus lui demander à présent de faire l'amour de peur de passer pour un obsédé assoiffé de sexe et la sollicitant continuellement pour satisfaire le besoin primitif et bestiale du mâle en rut.

Bon donc voilà, les premières hypothèses sont les suivantes :

- Elle a besoin d'un pote gay ? Oui il doit être gay parce que je trouve cette fille plutôt canon et même un hétéro ne pourrait demeurer son ami très longtemps.

- Elle me trompe ? Ce n'est pas le genre de la fille, ça fait longtemps qu'elle m'aurait envoyée balader si c'était le cas. Cela réfute aussi la théorie comme quoi elle pourrait ne plus m'aimer.

- Elle pense que je la trompe ? Non erreur, je suis extrêmement fidèle, faut dire que j'ai été élevé par des parents qui se connaissent depuis la cinquième (collège). Je crois qu'il n'y a pas eu meilleur modèle pour m'inculquer le respect et la fidélité envers un être cher.

- Ses parents crachent sur notre relation et lui mettent une pression qui rejaillit sur sa sexualité ? C'est vrai qu'au début les parents étaient réticents mais bon au bout de 2 an et demi, des fêtes de famille et des diners en ville, j'estime que les parents ne sont pas l'obstacle au fait de pouvoir copuler librement.

- Elle me fait payer l'oubli de son anniversaire ? Quand même, ça fait 5mois, il y a prescription ou alors elle est vraiment rancunière.

- Je suis vraiment mauvais au lit ? Pas spécialement, j'ai déjà emmené ma copine jusqu'à l'orgasme et les sourires de satisfaction ne reflète pas une impression de douleur et de lassitude. Elle est clitoridienne, ça demande plus de préliminaires mais c'est parfaitement gérable.

- La pilule a flingué sa libido ? Probable, elle l'a prend constamment.

- Elle est affectée par le cancer de sa mère ? Forcément, mais sa mère est aujourd'hui en bonne santé, la chimio et les rayons se passent bien. Toutefois cela devrait affecter l'humeur général et pas seulement la sexualité. Elle cache peut-être très bien son jeu. Peut-être est-elle complètement démolie à l'intérieur mais je vous assure qu'elle ne laisse rien transparaître même en la cuisinant.

- Je suis un monstre ? L'amour ça ne se fait que tous les 10 ans pour la reproduction de l'espèce.

- La masturbation ce n'est pas si mal ?

- Il est temps d'aller voir si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs ? Que nenni, she's the one, très sincèrement c'est la première fois que je me sens aussi bien avec une fille (à part le petit problème évoqué dans ce post).

Il n'y a pas de réponse tout faite et je sais pertinemment que même si vous êtes des experts en la matière et que vous avez des expériences uniques à partager vous n'avez pas la réponse à mon problème. De part la spécificité de l'Homme, il n'y a pas de réponse globale pour une infinité de cas à part. Cependant ça m'a fait beaucoup de bien de m'exprimer anonymement ici.

Maintenant je sais ce qu'il me reste à faire, vu qu'elle ne veut pas se confier à moi je vais appeler sa meilleure amie et tenter de comprendre ce qui ne va pas. Si je reçois des réponses à ce post et si des gens s'intéressent à ce que je traverse, je pourrais mettre le compte rendu du coup de fil.

PS : Si c'est réellement sa meilleure amie, il y a vraiment peu de chance que je puisse en tirer quoique se soit. Soit elle garde le secret et je n'en saurais pas plus soit elle ne voit pas du tout de quoi je parle. (Je vous rassure je ne vais pas lui évoquer le problème de sexualité mais plutôt prendre des nouvelles de ma copine indirectement en invoquant des attitudes changées).

J'aime cette fille mais si ça continu vous pourrez lire dans les gros titres : « J'ai violé ma copine ».

Olivier