Près du Mont Saint Michel, plus de médecins?
Un désert médical à 15 minutes du Mont Saint Michel, c'est la pré-occupation des habitants de Pleine-Fougères rapportée par Ouest France du 15 octobre 2010.
Pourtant, la solution considérée souvent comme miracle, la maison de santé pluri-disciplinaire, est déjà créée.
Dans l'article, une jeune médecin explique pourquoi il a choisi un poste en institution par souci de préserver sa vie familiale.
Dans les toutes prochaines années, 4 des 6 généralistes doivent partir et ils pensent partir sans successeur au vue de l'attrait actuel des jeunes généralistes pour l'installation en cabinet.
Pourtant, la solution considérée souvent comme miracle, la maison de santé pluri-disciplinaire, est déjà créée.
Dans l'article, une jeune médecin explique pourquoi il a choisi un poste en institution par souci de préserver sa vie familiale.
Dans les toutes prochaines années, 4 des 6 généralistes doivent partir et ils pensent partir sans successeur au vue de l'attrait actuel des jeunes généralistes pour l'installation en cabinet.
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2 réponses
Dans l'Orne aussi, on voit bien que les généralistes approchent de la soixantaine.
Quand on demande à leurs remplaçants si ils veulent rester et s'installer, la réponse est très évasive, "on verra", "je suis plus libre en étant remplaçante"...
Et encore je suis dans une ville moyenne et pas en campagne où les persones âgées s'inquiètent de plus en plus.
C'est un vue de l'autre côté du Mont Saint Michel :-)
Quand on demande à leurs remplaçants si ils veulent rester et s'installer, la réponse est très évasive, "on verra", "je suis plus libre en étant remplaçante"...
Et encore je suis dans une ville moyenne et pas en campagne où les persones âgées s'inquiètent de plus en plus.
C'est un vue de l'autre côté du Mont Saint Michel :-)
Bonjour,
Un article récent (15 octobre) dans "Le Généraliste" soulignait le rejet de l'installation isolée par l'immense majorité des jeunes médecins en instance d'installation, leur choix se portant exclusivement sur l'association en cabinet de groupe.
Quel va être le devenir des communes rurales dans lesquelles n'exerce qu'un seul praticien ?...
J'arrête mon activité en fin d'année et j'ai eu la chance après pratiquement un an de recherche, de trouver une jeune consoeur qui accepte de prendre la suite.
Mais pour cela, je donne mon fichier patient sans aucune contre-partie financière et la municipalité s'est largement impliquée en proposant un local professionnel avec un loyer très modeste. Sans cela, je pense que j'aurais du mettre "la clé sous la porte" sans trouver le moindre successeur. Ceci en dépit d'une activité très soutenue et dans une région à la qualité de vie très enviable.
Quant à ma fidèle remplaçante, elle préfère sans hésitation conserver son statut.
Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins... Un pote nous a quitté. Il ne buvait que de l'eau...mais était médecin....
Un article récent (15 octobre) dans "Le Généraliste" soulignait le rejet de l'installation isolée par l'immense majorité des jeunes médecins en instance d'installation, leur choix se portant exclusivement sur l'association en cabinet de groupe.
Quel va être le devenir des communes rurales dans lesquelles n'exerce qu'un seul praticien ?...
J'arrête mon activité en fin d'année et j'ai eu la chance après pratiquement un an de recherche, de trouver une jeune consoeur qui accepte de prendre la suite.
Mais pour cela, je donne mon fichier patient sans aucune contre-partie financière et la municipalité s'est largement impliquée en proposant un local professionnel avec un loyer très modeste. Sans cela, je pense que j'aurais du mettre "la clé sous la porte" sans trouver le moindre successeur. Ceci en dépit d'une activité très soutenue et dans une région à la qualité de vie très enviable.
Quant à ma fidèle remplaçante, elle préfère sans hésitation conserver son statut.
Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins... Un pote nous a quitté. Il ne buvait que de l'eau...mais était médecin....
