Carcinome canalaire infiltrant
Fermé
nada43
-
12 oct. 2010 à 15:00
hananek Messages postés 2 Date d'inscription vendredi 19 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 septembre 2014 - 19 sept. 2014 à 21:01
hananek Messages postés 2 Date d'inscription vendredi 19 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 septembre 2014 - 19 sept. 2014 à 21:01
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1 réponse
Bonjour Nada,
Il a de quoi avoir le moral à zéro. Quand on reçoit cette nouvelle on pense directement au pire. Ce n'est pas facile de passer par ce traitement mais c'est faisable. On mieux on est entourée, aimée, au mieux cela va.
J'ai eu un cancer du sein bi-latéral. Le 1er à 39 ans et le second à 47 ans. Tumérectomie, chimio (FAC, Taxotère), radiothérapie, Herceptine.
Durant le traitement j'ai vécu toutes sortes de choses. Les jours avec et les jours sans. Il y a le jour du traitement où j'allais dormir et les autres jours qui sont meilleurs et assez acceptables. La semaine du traitement je restais à la maison pour me reposer et les 2 semaines suivantes j'allais travailler à mi-temps. Certaines femmes y arrivent et d'autres pas. Cela dépend fort de son entourage, càd que j'ai une super famille et de bons collègues.
Très important est d'avoir un bon médecin traitant pour aider avec tous les effets secondaires du traitement. Quand je ne me sentais pas assez bien j'aillais le voir et il avait toujours un remède pour m'aider. J'y allais plus ou moins toutes les 3 à 4 semaines.
Il y a aussi l'équipe pluridisciplinaire de l'hôpital qui est là pour vous aider. Il ne faut jamais hésiter à parler avec ces personnes, à dire quand cela ne va pas, à demander de l'aide.
Le cancer du sein on peut le voir comme la fin de sa vie ou comme un mauvais chapitre dans sa vie. J'ai choisi le mauvais chapitre. Ce chapitre je l'ai divisé en phases, càd l'opération, les 3 fac, les 3 taxotère, la radiothérapie et puis 1 année d'herceptine. On fêtait chaque fin de phase. Je ne regardais la suivante que lorsque la précédente était finie. Fêter était important car il n'y a pas que nous "femmes" qui vivont le cancer du sein. Notre partenaire, nos enfants et notre famille proche vivent psychologiquement aussi cette maladie.
Ce qui m'a beaucoup aidé également sont les autres malades, nos soeurs d'infortune. "Girl power". On se parle et on se donne du moral, des petits trucs pour se sentir mieux. En dehors de cela il y a une série d'associations qui s'occupent de cancer du sein. Partout il y a moyen d'obtenir de l'aide ou des informations. C'est important d'être bien informée pour mieux vivre cette période difficile.
Il n'y a pas que du négatif durant cette période. On s'enrichi beaucoup des contacts humains. Je suis devenue une femme beaucoup plus heureuse que je l'étais avant.
Je vous souhaite beaucoup de courage mais également beaucoup de moments de chaleur humaine et du bonheur pour vous aider.
Bien chaleureusement.
Karine
Il a de quoi avoir le moral à zéro. Quand on reçoit cette nouvelle on pense directement au pire. Ce n'est pas facile de passer par ce traitement mais c'est faisable. On mieux on est entourée, aimée, au mieux cela va.
J'ai eu un cancer du sein bi-latéral. Le 1er à 39 ans et le second à 47 ans. Tumérectomie, chimio (FAC, Taxotère), radiothérapie, Herceptine.
Durant le traitement j'ai vécu toutes sortes de choses. Les jours avec et les jours sans. Il y a le jour du traitement où j'allais dormir et les autres jours qui sont meilleurs et assez acceptables. La semaine du traitement je restais à la maison pour me reposer et les 2 semaines suivantes j'allais travailler à mi-temps. Certaines femmes y arrivent et d'autres pas. Cela dépend fort de son entourage, càd que j'ai une super famille et de bons collègues.
Très important est d'avoir un bon médecin traitant pour aider avec tous les effets secondaires du traitement. Quand je ne me sentais pas assez bien j'aillais le voir et il avait toujours un remède pour m'aider. J'y allais plus ou moins toutes les 3 à 4 semaines.
Il y a aussi l'équipe pluridisciplinaire de l'hôpital qui est là pour vous aider. Il ne faut jamais hésiter à parler avec ces personnes, à dire quand cela ne va pas, à demander de l'aide.
Le cancer du sein on peut le voir comme la fin de sa vie ou comme un mauvais chapitre dans sa vie. J'ai choisi le mauvais chapitre. Ce chapitre je l'ai divisé en phases, càd l'opération, les 3 fac, les 3 taxotère, la radiothérapie et puis 1 année d'herceptine. On fêtait chaque fin de phase. Je ne regardais la suivante que lorsque la précédente était finie. Fêter était important car il n'y a pas que nous "femmes" qui vivont le cancer du sein. Notre partenaire, nos enfants et notre famille proche vivent psychologiquement aussi cette maladie.
Ce qui m'a beaucoup aidé également sont les autres malades, nos soeurs d'infortune. "Girl power". On se parle et on se donne du moral, des petits trucs pour se sentir mieux. En dehors de cela il y a une série d'associations qui s'occupent de cancer du sein. Partout il y a moyen d'obtenir de l'aide ou des informations. C'est important d'être bien informée pour mieux vivre cette période difficile.
Il n'y a pas que du négatif durant cette période. On s'enrichi beaucoup des contacts humains. Je suis devenue une femme beaucoup plus heureuse que je l'étais avant.
Je vous souhaite beaucoup de courage mais également beaucoup de moments de chaleur humaine et du bonheur pour vous aider.
Bien chaleureusement.
Karine
11 janv. 2011 à 13:20
Et bien moi, qui suis dans cette situation, j'ai eu un lymphome hodgkinien en 1964, et aujourd'hui un adénocarninome canalaire invasif, sans doute consécutif aux traitements subis pour être en rémission pendant 46 ans. J'ai vécu toutes ces années dans la peur de la récidive, puis, des effets différés des traitements (Leucémies, infarctus massif, cancers du poumon, du foie, et...du sein). J'y suis, mais comme (hélas) disent certains derrière mon dos : "quand même, elle a été tranquille pendant 46 ans". Et oui, le bon cancéreux est comme le bon indien dans les westerns : MORT.
19 sept. 2014 à 21:01