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6 réponses
Bonjour,
je suis moi-même bipolaire. J'ai été diagnostiqué il y a 2 ans (à 36 ans). Je suis en couple depuis 17 ans avec ma copine, une femme merveilleuse.
Elle ne l'a pas eu facile ! J'étais tantôt gentleman, séducteur, débordant de vie, créatif, doté d'une confiance inébranlable en mes moyens (à la limite arrogant ; le roi du monde !), pour ensuite tomber dans des périodes creuses ou j'étais un moins que rien, facilement irritable, colérique, impatient et surtout désabusé (anticiper lucidement mais négativement tous les évènement de la vie).
C'est une profonde dépression qui a tout changé. J'ai eu peur. Pour la première fois de ma vie je savais que je n'arriverais pas à prendre le dessus par moi-même.
J'ai consulté un psychiatre qui m'a diagnostiqué bipolaire. Je suis sous médication depuis (Épival, lithium). Quel changement ! Fini les colères excessives et l'esprit de contradiction. À mon grand soulagement, mon côté créatif et ma bonne humeur sont restés !
La recette : ne pas déroger de la médication, c'est impératif (prendre du lithium au besoin : ça ne fonctionne pas ! et ton copain le sait très bien).
Rester raisonnable avec l'alcool et le café. Dormir avec régularité.- Suite à une bonne cuite un samedi soir, mon humeur est à ch"/$ pendant plusieurs jours! (à tout coup) -
Ma visite chez le psy a probablement sauvé notre couple. Nous sommes beaucoup plus heureux maintenant. C'est un nouveau départ.
Nous sommes tous responsables de notre sort. On peut faire le choix de refuser un traitement alors que notre problème est connu. Il faut alors accepter les conséquences, comme le fait que notre conjoint (e) puisse ne pas vouloir subir ce choix. C'est ça agir en adulte responsable.
Si j'arrête la médication et je redeviens l'homme que j'étais, je sais que ma copine me quitte. Ça devenait insupportable pour elle. Je maintiens la médication pour moi d'abord. Si je me sens bien, je peux être bien avec les autres.
Désolé pour le texte interminable !
je suis moi-même bipolaire. J'ai été diagnostiqué il y a 2 ans (à 36 ans). Je suis en couple depuis 17 ans avec ma copine, une femme merveilleuse.
Elle ne l'a pas eu facile ! J'étais tantôt gentleman, séducteur, débordant de vie, créatif, doté d'une confiance inébranlable en mes moyens (à la limite arrogant ; le roi du monde !), pour ensuite tomber dans des périodes creuses ou j'étais un moins que rien, facilement irritable, colérique, impatient et surtout désabusé (anticiper lucidement mais négativement tous les évènement de la vie).
C'est une profonde dépression qui a tout changé. J'ai eu peur. Pour la première fois de ma vie je savais que je n'arriverais pas à prendre le dessus par moi-même.
J'ai consulté un psychiatre qui m'a diagnostiqué bipolaire. Je suis sous médication depuis (Épival, lithium). Quel changement ! Fini les colères excessives et l'esprit de contradiction. À mon grand soulagement, mon côté créatif et ma bonne humeur sont restés !
La recette : ne pas déroger de la médication, c'est impératif (prendre du lithium au besoin : ça ne fonctionne pas ! et ton copain le sait très bien).
Rester raisonnable avec l'alcool et le café. Dormir avec régularité.- Suite à une bonne cuite un samedi soir, mon humeur est à ch"/$ pendant plusieurs jours! (à tout coup) -
Ma visite chez le psy a probablement sauvé notre couple. Nous sommes beaucoup plus heureux maintenant. C'est un nouveau départ.
Nous sommes tous responsables de notre sort. On peut faire le choix de refuser un traitement alors que notre problème est connu. Il faut alors accepter les conséquences, comme le fait que notre conjoint (e) puisse ne pas vouloir subir ce choix. C'est ça agir en adulte responsable.
Si j'arrête la médication et je redeviens l'homme que j'étais, je sais que ma copine me quitte. Ça devenait insupportable pour elle. Je maintiens la médication pour moi d'abord. Si je me sens bien, je peux être bien avec les autres.
Désolé pour le texte interminable !
24 nov. 2010 à 05:19
Ton texte est utile et constructif.
" La recette : ne pas déroger de la médication "
" Nous sommes tous responsables de notre sort. "
Responsable, oui, dès qu'on sait ce qui se passe, qu'on comprend le comment on peut se soigner et continuer l'aide disponible en cas de besoin.
C'est ça. La rechute est le plus souvent du au fait d'arrêter la médication.
Comme tu l'as dit. Les moyens existent.
Bonne continuation. :)
25 nov. 2010 à 13:38
pas besoin de t'excuser pour la longueur de ton texte...au contraire! Je retrouve Juan Carlos dans ta 1ere description....après avoir passé l'été dans une phase, selon lui hipomanique (selon moi tout à fait maniaque...mais peut etre est-ce moi qui ai paniqué) le voila plus ou moins en dépression...il prend des anti dépresseurs, mais par à coups...Il préfère s'orienter sur d'autres méthodes que cette médication lourde qu'est le lithium, et ceci en prenant une alimentation saine, pleine d'omegas , il va faire du yoga quasi tous les jours...Je dois avouer (meme si lui a l'opinion inverse) que je le préfère dans cette phase dépressive, car il est plus "prévisible", "controlable", que dans cette phase de mania qu'il a eu tout l'été et où je ne le reconnaissais plus...Mais je sais que cette phase reviendra, et je ne crois pas être capable de le supporter à nouveau...le voir passer des nuits sans dormir, 100 000idées à la mn, changer d'avis tout le temps, avoir des idées fantasques...mais voila, il n'a toujours pas été voir de médecin!
Depuis cet été j'ai pris un appartement seule...nous continuons à nous voir, mais je ne pouvais plus supporter cet homme qui n'était plus celui que j'aimais...il le redevient actuellement, mais pour combien de temps avant la prochaine phase? car sans traitement...
Bref, j'essaie de concilier mes sentiments pour lui, et mon "instinct de survie" car j'ai en effet fini par comprendre que meme avec toute la bonne volonté du monde, s'il ne veut pas se soigner, se prendre en main, je ne pourrais rien faire pour lui!
A vous tous,
je tenais à vous remercier, vraiment, pour vos témoignages...Vous ne pouvez pas vous imaginer le bien que cela m'a fait...Je me sentais, je me sens, un peu perdue, un peu seule, face à cela, mais grâce à vous, je le suis moins aujourd'hui!