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5 réponses
Salut
as tu réellement des difficultés à te gérer ? Je te conseillerais d'aller consulter un psychologue pour commencer. ça te permettra de parler. Un psychopathe ne se remet pas en question, or toi tu sembles avoir une haute idée de ton rôle et des valeurs morales que tu défends (tu te dis sensible, et si tu t'inquiètes autant c'est qu'au fond de toi t'es un type bien)
Je suis de nature timide également, ma colère met du temps à monter mais quand elle est là j'explose. Par contre, moi je crie, je hurle. Le soucis est que j'ai un faible contrôle dans ces cas là, donc je pourrais me mettre facilement à tabasser la personne en face. Par contre, toi tu sembles parler d'un état qui est plus second, ou alors d'un état plus "froid", non ?
C'est comme si tu permutais sur un état où tes émotions sont refoulées. ça me fait penser à une chose. Il y a quelques années, il y a eu un incendie chez moi. Au début, je me suis sentie coincée, terriblement affolée. Puis au bout de quelques secondes, l'affolement et la tension interne, trop grande, que je contenais, s'est évanouie pour laisser place à un état de grand calme.
J'étais devenue calme, froide, tout ce que je faisais était calculé, quand les autres m'ont appelée pour descendre (gt dans un genre dimmeuble à l'époque), je leur ai parlé super calmement, je tassure, je n'ai pas flippé, il n'y avait plus de peur, juste un état second qui me poussait à viser l'utilitaire et à aller à l'essentiel.
Le lendemain, je suis remontée toujours sans aucune émotion, dans ma chambre pleine de suie et glaciale (!!!) pour prendre une douche glacée et préparer mes affaires pour aller à la fac, comme s'il ne s'était rien passé. Le matin à la fac, je n'ai absolument rien dit à personne, je poursuivais ma vie comme si rien ne s'était passé. ça n'est que le midi, que j'ai commencé à pleurer et mes jambes tremblaient toutes seules, je commençais tout juste à accuser la nuit que j'avais passé.
Quand tu dis que tu en viens à un état où tu as pour but de tuer l'autre, ça me fait penser que c'est comme si ton cerveau permutait en mode "survie". Je veux dire, c'est simple, tu réduis le conflit au maximum, tu élagues ce qui pourrait te gêner jusqu'à simplifier le but totalement. Le pb c'est que ça n'est pas adapté. Le jour où tu latteras la gueule à un pauvre gars comme ça, tu te sentiras mal.
Pourquoi tu ne veux pas te disputer ? Tu penses que les mots c'est inutile ? Tu penses que ça ne mène à rien ? Ou au contraire, il y a aussi ce problème de tout contenir jusqu'à l'explosion. Pourquoi t'arrives pas à sortir ta colère progressivement ? Tu n'as jamais essayé de hurler, de crier ? ça soulage et ça évite de passer au "niveau supérieur".
Peut être que tu essayes de te contrôler jusqu'au bout, et ça n'est pas très bon dans ce cas. Parce qu'il arrive un moment où la décharge sort. Ou tu te mets un impératif (genre, je dois éviter de crier, parce que ça sera pas cool, je dois garder mon calme) et au final cet impératif, tu le laisses quand l'autre état survient.
Au fond tes colères à toi c'est comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu ^^ faut laisser monter l'orage ^^ laisse venir les nuages, puis après brrrm, tu grognes, tu tonnes, l'éclair c'est en dernier recours (genre si un meurtier te poursuit avec une machette), mais pas pour tout de suite ^^
as tu réellement des difficultés à te gérer ? Je te conseillerais d'aller consulter un psychologue pour commencer. ça te permettra de parler. Un psychopathe ne se remet pas en question, or toi tu sembles avoir une haute idée de ton rôle et des valeurs morales que tu défends (tu te dis sensible, et si tu t'inquiètes autant c'est qu'au fond de toi t'es un type bien)
Je suis de nature timide également, ma colère met du temps à monter mais quand elle est là j'explose. Par contre, moi je crie, je hurle. Le soucis est que j'ai un faible contrôle dans ces cas là, donc je pourrais me mettre facilement à tabasser la personne en face. Par contre, toi tu sembles parler d'un état qui est plus second, ou alors d'un état plus "froid", non ?
C'est comme si tu permutais sur un état où tes émotions sont refoulées. ça me fait penser à une chose. Il y a quelques années, il y a eu un incendie chez moi. Au début, je me suis sentie coincée, terriblement affolée. Puis au bout de quelques secondes, l'affolement et la tension interne, trop grande, que je contenais, s'est évanouie pour laisser place à un état de grand calme.
J'étais devenue calme, froide, tout ce que je faisais était calculé, quand les autres m'ont appelée pour descendre (gt dans un genre dimmeuble à l'époque), je leur ai parlé super calmement, je tassure, je n'ai pas flippé, il n'y avait plus de peur, juste un état second qui me poussait à viser l'utilitaire et à aller à l'essentiel.
Le lendemain, je suis remontée toujours sans aucune émotion, dans ma chambre pleine de suie et glaciale (!!!) pour prendre une douche glacée et préparer mes affaires pour aller à la fac, comme s'il ne s'était rien passé. Le matin à la fac, je n'ai absolument rien dit à personne, je poursuivais ma vie comme si rien ne s'était passé. ça n'est que le midi, que j'ai commencé à pleurer et mes jambes tremblaient toutes seules, je commençais tout juste à accuser la nuit que j'avais passé.
Quand tu dis que tu en viens à un état où tu as pour but de tuer l'autre, ça me fait penser que c'est comme si ton cerveau permutait en mode "survie". Je veux dire, c'est simple, tu réduis le conflit au maximum, tu élagues ce qui pourrait te gêner jusqu'à simplifier le but totalement. Le pb c'est que ça n'est pas adapté. Le jour où tu latteras la gueule à un pauvre gars comme ça, tu te sentiras mal.
Pourquoi tu ne veux pas te disputer ? Tu penses que les mots c'est inutile ? Tu penses que ça ne mène à rien ? Ou au contraire, il y a aussi ce problème de tout contenir jusqu'à l'explosion. Pourquoi t'arrives pas à sortir ta colère progressivement ? Tu n'as jamais essayé de hurler, de crier ? ça soulage et ça évite de passer au "niveau supérieur".
Peut être que tu essayes de te contrôler jusqu'au bout, et ça n'est pas très bon dans ce cas. Parce qu'il arrive un moment où la décharge sort. Ou tu te mets un impératif (genre, je dois éviter de crier, parce que ça sera pas cool, je dois garder mon calme) et au final cet impératif, tu le laisses quand l'autre état survient.
Au fond tes colères à toi c'est comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu ^^ faut laisser monter l'orage ^^ laisse venir les nuages, puis après brrrm, tu grognes, tu tonnes, l'éclair c'est en dernier recours (genre si un meurtier te poursuit avec une machette), mais pas pour tout de suite ^^
9 juil. 2010 à 11:53
13 févr. 2019 à 20:42
Moi aussi je suis dans le même cas, je fais des arts martiaux et quand cela me prend j’ai envie de froidement tuer quelqu’un, je sens comme une très grande force émergeant du plus profond de moi , je ressens mon visage changer et mes émotions s’évanouissent je n’ai qu’une seule envie de faire des choses ignobles, la seule chose qui me calme c’est quand je boxe et l’interdiction que j’ai de ne pas me battre hors d’un Ring ou Dojo.
Et pourtant je suis très calme de nature, patient, aimable, poli et très attentionné...
16 mai 2020 à 03:20