Je n'en peut plus
NJ
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5 août 2009 à 03:25
Arggg ! Messages postés 148 Date d'inscription vendredi 31 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 5 août 2009 - 5 août 2009 à 09:19
Arggg ! Messages postés 148 Date d'inscription vendredi 31 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 5 août 2009 - 5 août 2009 à 09:19
2 réponses
Bonjour
ce type de symptôme envi irrépressible répétitive peut se révéler en rapport avec ton histoire mais pour le moment il faut surtout que tu le confies à quelqu'un qui saura t'écouter. Il existe dans un certain nombre de grandes villes Paris(rue de chabrol) Bordeaux ,des CPCT. Ces centres d'écoute psychanalytiques qui offrent des écoutes sur quelques mois pour cerner un problème et voir "par quel bout le prendre ".
Partant d'un symptôme physique , comment se débrouiller de sa vie quotidienne, et parvenir à mettre des mots su cet " envie" qui te rend la vie dure. "Ce c'est plus fort que moi", tu peux lui arracher sa cause mais en prenant du temps et en trouvant un interlocuteur de qualité.
Ce qui te paralyse aujourd'hui pourrait trouver sa solution avec un peu de patience tu pourras saisir ce qui motive ce processus et pourquoi cela insiste tellement. Mais sur d'autre ville sil ya aussi des aides ...
cordialement
martine
ce type de symptôme envi irrépressible répétitive peut se révéler en rapport avec ton histoire mais pour le moment il faut surtout que tu le confies à quelqu'un qui saura t'écouter. Il existe dans un certain nombre de grandes villes Paris(rue de chabrol) Bordeaux ,des CPCT. Ces centres d'écoute psychanalytiques qui offrent des écoutes sur quelques mois pour cerner un problème et voir "par quel bout le prendre ".
Partant d'un symptôme physique , comment se débrouiller de sa vie quotidienne, et parvenir à mettre des mots su cet " envie" qui te rend la vie dure. "Ce c'est plus fort que moi", tu peux lui arracher sa cause mais en prenant du temps et en trouvant un interlocuteur de qualité.
Ce qui te paralyse aujourd'hui pourrait trouver sa solution avec un peu de patience tu pourras saisir ce qui motive ce processus et pourquoi cela insiste tellement. Mais sur d'autre ville sil ya aussi des aides ...
cordialement
martine
Arggg !
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5 août 2009
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5 août 2009 à 09:19
5 août 2009 à 09:19
Ayant vécu la même chose ( agoraphobie + peur de vomir, peur de ne pouvoir me retenir d'uriner etc...) je pense que c'est surtout psychologique. Enfin pour moi c'était purement psychologique. On se conditionne tellement que le corps fini par réagir en fonction des angoisses excessives. Dans certains cas, le psychique joue énormément sur le physique et plus tu vas t'angoisser pour quelque chose plus ton corps va le manifester par cette chose là justement. Pour moi c'était surtout les vomissements que je craignais du coup a chaque situations angoissantes dûes a l'agoraphobie, j'avais envie de vomir. Tout découle de ton agoraphie qui en est responsable à la base. J'ai cherché longtemps comment faire pour me débarraser de cette phobie et de tout les autres troubles qui en étaient les conséquences et j'ai fini par comprendre que le seul moyen de régler le problème c'est de l'affronter a la source même, c'est a dire se confronter volontairement aux situations qui t'angoissent le plus et de ne plus les fuir. Je vais te donner un exemple par rapport a ce que j'ai vécu. J'ai vécu dix ans enfermée chez moi sans pouvoir sortir. Rien que l'idée de regarder à la fenètre ou être au téléphone me terrorisait, c'était, ca aussi devenu impossible pour moi, du coup les premières années j'avais tout le temps les volets fermés et j'avais plus aucun contact téléphonique non plus. J'ai toujours comparé ca a une prison psychologique sauf qu'en prison les détenus voient plus de monde que nous ^^
Au tout début de cette phobie et quand je pouvais encore sortir un peu, un médecin m'avait donné du Xanax en 25mg, je devais en prendre un demi quand je sentais l'angoisse monter, puis un jour ca n'a plus suffit, donc j'ai augmenté les doses et je suis passée a du 50mg...Au fil des mois j'augmentais les doses pour finir par en prendre un chaque demie heure environ donc fais le calcul du nombre de comprimés que je prenais par jour...En gros je vidais les boites a vitesse grand V et le pire c'est que ca n'avait plus aucun effet étant donné que mon organisme avait développé une acoutumance. J'ai raté énormément de choses, j'ai pas pu faire les études que je voulais, je voulais être chirurgien, c'était un rêve pour moi, une vocation qui me travaillait depuis l'age de sept ans, mais j'en ai été empéchée a cause de ca. Un jour, au bout de dix ans, j'ai cru devenir folle alors je me suis dit, soit je reste comme ca et c'est inutile de continuer à vivre comme ca, soit j'agis !
Alors a commencé pour moi un grand combat contre moi même...Il m'a fallut plus de trois ans pour m'en sortir mais j'y suis arrivée et aujourd'hui je mène une vie tout a fait normale. L'agoraphobie est une " maladie " très vicieuse qui s'imisse dans votre vie petit a petit si on la laisse prendre le dessus sur nous. Les premiers temps, j'évitais simplement les situations qui m'angoissaient, je me disais que ca serait pour la prochaine fois, puis les fois d'après c'était encore pire et c'est comme ca que l'engrenage se met en route tout doucement sans qu'on s'en apercoive. Aujourd'hui, avec le recul je me rends compte que si j'avais agit avant, si j'avais réagit au tout début j'aurais pas été privée de dix ans de ma vie, aujourd'hui je serais surement chirugien et ca aurait été juste un petit combat de plus dans ma vie.
Alors si je peux te donner un conseil, moi qui suis passée par là, agis tant que tu peux encore le faire sans trop de difficultés, parce qu'apparemment t'en es au début, ca n'a pas encore trop pris le dessus sur toi. Je vais te dire comment j'ai fait pour m'en sortir mais je pense que chaque cas est quand même différent et ce qui a fonctionné pour moi ne fonctionnera peut être pas dans ton cas.
Comme je le dis plus haut le seul moyen pour moi a été de me confronter volontairement a mes angoisses et de ne surtout pas céder, c'est ca le plus important, ne pas céder à l'angoisse. Chaque jour je me forcais a sortir, même si ce n'était que quelques mêtres c'était déjà énorme. J'ai commencé par ouvrir la porte de chez moi et descendre les escaliers, quand je sentais l'angoisse monter, je m'arrétais et j'attendais que ca passe, même si j'étais très mal ( palpitations, sueurs froides, frissons, nausées, vertiges et j'en passe...). Au début c'était très dur physiquement, je croyais que mon coeur allait finir par lacher, mais un médecin m'avait expliqué qu'il y a plusieurs palliers dans une crise d'angoisse jusqu'au pic qui est le plus difficile et qu'au bout de quelques secondes ca redescend, sinon le corps ne tiendrait pas vu la virulence des effets, donc au bout de quelques ( très longues ) secondes ca se calme et si on arrive a tenir pendant ce pic les angoisses et les effets s'atténuent petit a petit. Quand il m'a dit ca j'avoue que j'étais assez septique mais j'ai quand même essayé et c'est effectivement ce qui s'est passé. La première fois est la plus difficile, mais quand on arrive a passer le pic sans avoir cédé a l'angoisse c'est...On se sent vivant !
Les gens ne peuvent pas comprendre et c'est tout a fait normal, ca parait tellement grotesque d'un oeil extérieur, mais quand on passe ce cap après avoir été privée de " liberté " durant dix ans, c'est comme une renaissance et je pèse mes mots quand je dis ca. Après quelques mois j'ai pu enfin sortir, même si c'était juste devant chez moi, j'étais comme une gosse, émerveillée de sentir la chaleur du soleil sur ma peau, de sentir l'air, de voir l'extérieur et d'y être ! Ca me paraissait tellement impossible quelques mois/années avant que je m'en émerveillais encore plus. Seuls ceux qui ont vécu cette expérience sont a même de comprendre cette situation qui peut paraitre des plus grotesques aux yeux de ceux qui ont la chance de ne pas l'avoir vécu.
Mais je dirais que dans ton " malheur " t'as de la chance parce que t'as pas atteint le stade que j'ai atteint et tant mieux pour toi, alors agis tant que t'en es qu'au début, parce que ca n'a pas l'air comme ca, mais cette phobie, qui n'est finalement qu'une simple phobie sociale aux yeux de tous peut devenir un véritable cauchemar pour celui qui la subit.
Je tenais a préciser que les médicaments ne sont qu'une béquille, c'est pas ca qui règlera le problème, loin de là, donc il ne faut pas se dire " je vais prendre tel ou tel cachet et ca va m'aider " non c'est faux. La seule aide réelle qu'on a ce sont les efforts qu'on fourni soi même pour reprendre le dessus sur sa vie.
La vie est un combat tout du long, quelque soit la situation qu'on a à affronter, et sans effort on obtient rien.
Voilà j'ai fait tout un roman, mais j'espère que ca pourra t'aider a comprendre le mécanisme de cette phobie pour la surmonter, et j'espère surtout que si des agoraphobes ( parce qu'ils sont nombreux sur internet ) lisent ca, il prendront conscience qu'on peut lutter contre ca, même si ca parait impossible au début ( chose dont j'étais persuadée moi même au début tellement j'étais prisonnière de cette phobie ) c'est tout a fait faisable. A mon stade et au vu de ce que j'ai vécu, pour moi c'est plus qu'une simple phobie, c'est devenu une maladie qui m'a rongée durant de longues années, mais aujourd'hui j'ai repris le dessus et j'ai une vie tout a fait normale.
Au tout début de cette phobie et quand je pouvais encore sortir un peu, un médecin m'avait donné du Xanax en 25mg, je devais en prendre un demi quand je sentais l'angoisse monter, puis un jour ca n'a plus suffit, donc j'ai augmenté les doses et je suis passée a du 50mg...Au fil des mois j'augmentais les doses pour finir par en prendre un chaque demie heure environ donc fais le calcul du nombre de comprimés que je prenais par jour...En gros je vidais les boites a vitesse grand V et le pire c'est que ca n'avait plus aucun effet étant donné que mon organisme avait développé une acoutumance. J'ai raté énormément de choses, j'ai pas pu faire les études que je voulais, je voulais être chirurgien, c'était un rêve pour moi, une vocation qui me travaillait depuis l'age de sept ans, mais j'en ai été empéchée a cause de ca. Un jour, au bout de dix ans, j'ai cru devenir folle alors je me suis dit, soit je reste comme ca et c'est inutile de continuer à vivre comme ca, soit j'agis !
Alors a commencé pour moi un grand combat contre moi même...Il m'a fallut plus de trois ans pour m'en sortir mais j'y suis arrivée et aujourd'hui je mène une vie tout a fait normale. L'agoraphobie est une " maladie " très vicieuse qui s'imisse dans votre vie petit a petit si on la laisse prendre le dessus sur nous. Les premiers temps, j'évitais simplement les situations qui m'angoissaient, je me disais que ca serait pour la prochaine fois, puis les fois d'après c'était encore pire et c'est comme ca que l'engrenage se met en route tout doucement sans qu'on s'en apercoive. Aujourd'hui, avec le recul je me rends compte que si j'avais agit avant, si j'avais réagit au tout début j'aurais pas été privée de dix ans de ma vie, aujourd'hui je serais surement chirugien et ca aurait été juste un petit combat de plus dans ma vie.
Alors si je peux te donner un conseil, moi qui suis passée par là, agis tant que tu peux encore le faire sans trop de difficultés, parce qu'apparemment t'en es au début, ca n'a pas encore trop pris le dessus sur toi. Je vais te dire comment j'ai fait pour m'en sortir mais je pense que chaque cas est quand même différent et ce qui a fonctionné pour moi ne fonctionnera peut être pas dans ton cas.
Comme je le dis plus haut le seul moyen pour moi a été de me confronter volontairement a mes angoisses et de ne surtout pas céder, c'est ca le plus important, ne pas céder à l'angoisse. Chaque jour je me forcais a sortir, même si ce n'était que quelques mêtres c'était déjà énorme. J'ai commencé par ouvrir la porte de chez moi et descendre les escaliers, quand je sentais l'angoisse monter, je m'arrétais et j'attendais que ca passe, même si j'étais très mal ( palpitations, sueurs froides, frissons, nausées, vertiges et j'en passe...). Au début c'était très dur physiquement, je croyais que mon coeur allait finir par lacher, mais un médecin m'avait expliqué qu'il y a plusieurs palliers dans une crise d'angoisse jusqu'au pic qui est le plus difficile et qu'au bout de quelques secondes ca redescend, sinon le corps ne tiendrait pas vu la virulence des effets, donc au bout de quelques ( très longues ) secondes ca se calme et si on arrive a tenir pendant ce pic les angoisses et les effets s'atténuent petit a petit. Quand il m'a dit ca j'avoue que j'étais assez septique mais j'ai quand même essayé et c'est effectivement ce qui s'est passé. La première fois est la plus difficile, mais quand on arrive a passer le pic sans avoir cédé a l'angoisse c'est...On se sent vivant !
Les gens ne peuvent pas comprendre et c'est tout a fait normal, ca parait tellement grotesque d'un oeil extérieur, mais quand on passe ce cap après avoir été privée de " liberté " durant dix ans, c'est comme une renaissance et je pèse mes mots quand je dis ca. Après quelques mois j'ai pu enfin sortir, même si c'était juste devant chez moi, j'étais comme une gosse, émerveillée de sentir la chaleur du soleil sur ma peau, de sentir l'air, de voir l'extérieur et d'y être ! Ca me paraissait tellement impossible quelques mois/années avant que je m'en émerveillais encore plus. Seuls ceux qui ont vécu cette expérience sont a même de comprendre cette situation qui peut paraitre des plus grotesques aux yeux de ceux qui ont la chance de ne pas l'avoir vécu.
Mais je dirais que dans ton " malheur " t'as de la chance parce que t'as pas atteint le stade que j'ai atteint et tant mieux pour toi, alors agis tant que t'en es qu'au début, parce que ca n'a pas l'air comme ca, mais cette phobie, qui n'est finalement qu'une simple phobie sociale aux yeux de tous peut devenir un véritable cauchemar pour celui qui la subit.
Je tenais a préciser que les médicaments ne sont qu'une béquille, c'est pas ca qui règlera le problème, loin de là, donc il ne faut pas se dire " je vais prendre tel ou tel cachet et ca va m'aider " non c'est faux. La seule aide réelle qu'on a ce sont les efforts qu'on fourni soi même pour reprendre le dessus sur sa vie.
La vie est un combat tout du long, quelque soit la situation qu'on a à affronter, et sans effort on obtient rien.
Voilà j'ai fait tout un roman, mais j'espère que ca pourra t'aider a comprendre le mécanisme de cette phobie pour la surmonter, et j'espère surtout que si des agoraphobes ( parce qu'ils sont nombreux sur internet ) lisent ca, il prendront conscience qu'on peut lutter contre ca, même si ca parait impossible au début ( chose dont j'étais persuadée moi même au début tellement j'étais prisonnière de cette phobie ) c'est tout a fait faisable. A mon stade et au vu de ce que j'ai vécu, pour moi c'est plus qu'une simple phobie, c'est devenu une maladie qui m'a rongée durant de longues années, mais aujourd'hui j'ai repris le dessus et j'ai une vie tout a fait normale.