Des douleurs thoraciques, j'ai quoi ?

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nicolasjorel - 27 juil. 2009 à 22:20
Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42094 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 10 décembre 2024 - 28 juil. 2009 à 15:42
Bonjour,

Cela fait des années que je souffre de douleurs thoraciques. Jusque là, je le gérais. Mais depuis 2 mois, ca s'est nettement empiré. J'ai beaucoup plus de douleurs et en plus de cela, j'ai des difficultés à respirer. Les dyspnées apparaissent à l'effort (et après) puis pendant la nuit. La nuit parce que je suis en position allongée (sur le ventre et le dos), ca me comprime fortement sous le sternum.

J'entends le coeur taper en permanence maintenant depuis 2 mois et je sens quand il fait des extrasystoles. Cela ne me dérangerait pas si je n'avais pas des sensations de brulures dans tout le thorax. C'est vraiment galère, à 28 ans avoir ça, alors je gère les douleurs avec du propofan, mais les dyspnées sont toujours là et je fais de moins en moins d'effort (je marche de moins en moins et ma copine va jusque me ramener au travail en voiture, c'est pour dire). Quand je suis debout, je résiste pour le rester, avant je faisais beaucoup de course à pied, j'ai tout arrêté depuis 2 mois, c'est l'enfer. Si quelqu'un a des informations à ce niveau là, dites le moi car les examens réalisés n'ont rien décelés (ECG, bilan sanguin, échocardiographie), j'aimerai que les médecins trouvent mais encore faut il qu'ils cherchent.

Mon histoire n'en finit tellement pas que j'en ai créé un journal en ligne: http://www.cas-cardiologie.com

Nicolas J.
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9 réponses

Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42094 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 10 décembre 2024 27 913
28 juil. 2009 à 15:42
La dimention psychologique de votre problème semble bien entendu très importante.Mais il me parfait capital de reprendre toutes les investigations avec un médecin, ce que je vous ait dit plus haut. Consulter un psy vous apportera une aide supplementaire.
Docteur Pierrick Hordé

Directeur éditorial de Santé Médecine et du Particulier Santé

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Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42094 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 10 décembre 2024 27 913
28 juil. 2009 à 08:43
Tout a fait d accord avec toi.., donc le mieux reste une prise en charge globale par le mêle médecin qui orientera vers divers spécialistes.
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Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42094 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 10 décembre 2024 27 913
27 juil. 2009 à 22:48
As tu exploré la piste "pneumologique"...chez un pneumologue avec la pratique d'une EFR, examen du souffle?
Est tu pris en charge par un médecin traitant? Il faut peut être que tu consultes un médecin de médecin interne, dans un centre hospitalier...
A mon avis, il ya encore beaucoup de pistes à explorer car tu es jeune et les manifestations que tu décrits semblent t'empêcher de vivre normalement...
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nicolasjorel Messages postés 1 Date d'inscription mardi 28 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 28 juillet 2009
28 juil. 2009 à 14:53
Mon médecin traitant m'a prescrit un antidépresseur pensant que c'était le stress. C'est du séroplex, ca fait maintenant un mois et demi que j'en prends et cela n'a rien changé. Comme il ne faut pas l'arrêter, je continue. Mes symptomes sont arrivés en dehors de tout contexte anxiogène (que ce soit au travail ou ailleurs), j'avais aucune raison pour cela.

Sincèrement, malgré ces douleurs, je continue d'avoir le moral, pourtant, c'est vraiment handicapant. J'ai eu pendant un moment des anxiolytiques pour dormir, je ne me souviens plus du nom. La nuit, c'était encore plus l'enfer, j'avais une dyspnée encore plus forte qu'à l'habitude, c'était l'horreur. Alors depuis, en traitement, je n'ai que du séroplex le matin, et le propofan qui est le seul médicament à véritablement me soulager en ce qui concerne les douleurs. Je sens de toute façon qu'il y a un problème au niveau respiratoire, j'ai fait assez de course à pied dans ma vie pour connaître mon état quand on est en résistance dans l'effort. Là, pour moi, la marche est devenu un travail de résistance.

Mon kinésithérapeute qui a passé beaucoup de temps avec moi ce dernier mois a vu qu'il y avait des tensions fortes au niveau du thorax. Ils pensent qu'ils sont passés à côté de quelque chose et n'a pas l'air de retenir la cause psychique. J'explique cela dans un article sur mon journal http://cascardiologie.blogspot.com/2009/07/ils-sont-passes-cote-de-quelque-chose.html C'est vrai que je fais ma propre investigation mais c'est le seul moyen que je trouve pour faire avancer les choses. Je suis de plus en plus convaincu que ca va empirer, ce n'est pas pour cela que je n'ai pas le moral.

Et puis d'ailleurs, tous mes problèmes sont arrivés après de grosses crises d'asthme. A partir de ce moment, j'ai toujours eu des douleurs que j'ai géré. Mais depuis 2 mois, c'est devenu l'enfer car lié à l'effort.

L'auto-diagnostic n'est pas bon mais je n'ai pas d'autres solutions actuellement pour pouvoir gérer mes problèmes. C'est grâce à cet auto-diagnostic que je sais actuellement me lever, je choisis l'heure de ma prise de propofan, je sais ce que je ne peux pas faire, ce que je peux faire. Je sais que je ne peux plus courir actuellement, comment ai-je fait pour le savoir ? Il y a un mois, j'ai pris mes baskets et je suis parti dans la forêt courir, plus je courrais, et plus c'était l'enfer, je sentais ma poitrine brulait de plus en plus et le coeur tapait fort, je n'étais qu'à 9 km/h, j'ai fait ca 10 minutes. J'ai mis toute la journée pour voir mes symptomes revenir à la normal, j'ai passé ce jour là une journée horrible. Depuis, je ne cours plus, c'est comme ça que j'évalue mes possibilités et la gravité de la situation.

Maintenant, il est évident que lorsque je souffre énormément, j'ai moins le moral, et quand je souffre moins, ca va mieux. Mais ca, ca relève de la normalité psychique ou psychiatrique. Mais attention, je ne suis pas contre un avis d'un psychiatre, je souffre tellement que je suis prêt à tout.
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