Mal-être extrême et tocs
Anonyme -
J’ai 16 ans, je suis une fille, je suis censée entrer en première mais vu mon état peu de chance que ça arrive.
Je vais très mal, à un point où je ressens un mal-être que je pense être sans retour. Je vous explique :
J’ai des tocs obsessionnels TRÈS avancés et atroces. J’ai des pensées affreuses qui me terrifie mais qui ne sont pas les « miennes ». Si je pense quelque chose comme ça, je dois refaire le mouvement. Si je le fais pas, j’ai peur que ça m’arrive et je me met à être terrifiée. C’est ridicule mais voilà. C’est irrationnel et débile. Mais je suis à bout. J’en peux plus de ces tocs de merde, je veux mourir mais je veux vivre. Je vais mal constamment, ma mère me gueule dessus quand je vais mal alors je fais toujours mine d’aller bien. Je veux en finir mais j’aimerais tellement vivre et guérir. Je ne sais pas quoi faire. Je vous en prie aidez-moi car je pense qu’à la rentrée je ne serais plus là si je ne vais pas mieux. Mes bras sont remplis de mutilations qui me valent des « tu vas aller en hôpital psychiatrique et te faire interner » de ma mère. Je me frappe très fort la tête et me donne des coups tous les jours. Sans exceptions. Je suis folle hein ? Et pourtant quand je n’ai pas de crise de toc je suis parfaitement « normale ». Vous pouvez ne pas me croire ça m’ai égal au point où j’en suis.
Ah et je suis HPI, je crois qu’on s’en fou mais si jamais y’a un lien.
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4 réponses
Bonjour,
Rassure toi, tu n'es pas " folle " mais en souffrance et on n'hospitalise pas sous contrainte comme ça
Ces automutilations ont un sens:
-soit tu te mutiles parce que une douleur physique remplace une douleur psychique ( ça soulage )
-soit parce que tu ne trouves pas les mots pour exprimer ta souffrance.
-et peut être ces deux raisons à la fois .
Comme déjà dit tu es en souffrance, peut être débutes tu un état dépressif en plus de tes TOCS, tu as besoin de parler avec quelqu'un de neutre et bienveillant, tu devrais rencontrer un professionnel, qu'en pense tu ?
C'est très bien que tu vois un pro en sept , peux tu préciser ? médecin psychiatre ? psychologue ?
Les proches ne peuvent pas t'aider, ce ne sont pas des professionnels, cela risque de parasiter votre relation et ils ne sont pas liés au secret médical
" imaginez qu’il ne peut finalement pas m’aider ?"
Rassure toi, bien sur que si, c'est leur rôle.
Bonjour, merci pour votre réponse !
je vais voir un professionnel en septembre, mais c’est tellement intense que je sais pas si je tiendrais jusque là. Et si j’y arrive, imaginez qu’il ne peut finalement pas m’aider ? C’est mon dernier espoir ce rendez-vous. Les tocs j’en ai parlé à ma cousine, elle est compréhensive et essaye de m’aider (elle est adulte) mais c’est inutile, ça ne sert à rien.
Il va aussi falloir que tu apprennes la patience car ce n’est ps en une séance que tout disparaitra
Il faut aussi que tu sois certaine de vouloir t’en débarrasser .. réfléchis bien à cette phrase
et si ces tocs sont insupportables tu auras peut être besoin d’un traitement médicamenteux
c’est un psychiatre que tu vois en septembre ?
Je sais que je ne suis pas patiente mais ça fait 5 ans que je me trimballe ça et là je suis en train de tomber en dépression, j’ai choisi de partager tout ça avec vous quand j’étais en détresse…Mais je sais que ça va remettre du temps d’aller mieux