Fatiguée de la vie

Bonjour, je suis à bout. Envie de me libérer ici avant de partir car je n'y arrive pas avec les médecins et psy... j'ai beaucoup de mal à dialoguer... seulement à l'écrit ! Mon histoire va être long, pardon...Je voudrais en finir. Ma vie a mal démarré depuis toute petite et continue à être un cauchemar depuis plus de 40ans ...
La mort m'avait déjà croisé dès l'âge de mes 4ans suite à un abcès cérébral mal soigné... mais on m'a empêché de partir. Après un mois dans le coma je me suis réveillée avec une hémiplégie droite.
J'ai fait beaucoup de kiné pour réapprendre à marcher. J'ai repris l'école normale au cp avec beaucoup de mal. De mauvais souvenirs des maîtresses dures envers moi sans chercher à comprendre pourquoi mes difficultés de mémoire. ( j'avais eu un AVC suite à mon abcès et je l'ai apprise bien après vers mes 30ans à la suite d'une paralysie faciale)
Vers l'âge de mes 8 ans quelque chose, comme un doute m'avait beaucoup choqué et cette chose m'a poursuivie jusqu'à mes 18ans et validé ce doute.
D'habitude s'était toujours mon père qui me conduisait chez le médecin quand je n'allais pas bien, mais quand il fallait renouveler mon état suite à mon handicap, ma mère venait à chaque fois et tout au long du trajet elle me disait de boiter le plus possible et de dire je que n'arrivais pas à faire tel ou tels choses! Comment faire pire quand on arrive déjà pas à marcher, parler correctement ? J'ai réalisé qu'ils ne croyaient pas à mon handicap mais m'utilisaient pour leur profits !
Devant la famille elle racontait mes maux... une maman triste ... et une fois plus personne... j'étais traitée comme une merde. Je n'ai jamais ressenti d'amour envers mes parents.
Un jour de réunion parent d'élèves, au ce1 m'a mère avait demandé mon redoublement devant moi! J'ai pleuré car je faisais de mon mieux. ...Mon adolescence était inexistante. Je n'avais pas dois aux amis. Quand j'allais au collège seule, je sentais que j'étais surveiller, suivie par des amis de ma mère.

J'ai été opéré plusieurs fois pour réparer mes douleurs.... pied, genou, mains... pas une seule fois ma mère ne m'a aidé. À l'hôpital elle avait les yeux vers les autres et me disait qu'elle avait de la peine pour les autres enfants hospitalisés... moi je devais arrêter de le plaindre car c'était rien. ( j'ai encore aujourd'hui des agrafes, des vis et des broches dans le corps... tête, main, genou et pied)
A mes 18 ans mon père m'a avoué que je percevais une aide pour mon handicap mais qu'il les utilisait pour payer mes soins ( j'étais prise à 100%)...et "malheureusement " j'avais atteins mes 18 ans et il fallait m'ouvrir un compte. J'ai vu que ça le dérangeait ! Il bossait., ma mère aussi !
Bref...
À mes 17ans j'avais rencontré un homme plus âgé que moi que mère connaissait très bien... elle ne disait rien mais me surveillait beaucoup jusqu'au jour où elle a vu cet homme m'offrir une enveloppe à mes 18 ans. Une lettre d'amour et une parure d bijoux. Ma mère a vue rouge et m'a battue toute la soirée, coup de ceinture, de balai jusqu'à ce que je cède et lui donne l'enveloppe... j'ai pleuré toute la nuit et prié pour mourir. Jai appelé ma grand-mère décédée de venir me chercher...( elle le savait que je n'étais pas aimée, à son vivant elle venait discuter avec moi, me consolait et me donnait à mangé en cachette quand ça n'allait pas ! )Et à ma grande surprise le jour où mes parents m'ont battu, elle a apparu dans mon rêve et m'a dit " Enfuie toi, ne reste pas là " A mon réveil ce matin là, j'ai pris mon sac et quelques affaires et me suis sauvé! La malchance m'a aussi suivie... j'ai perdu mon sac en ville avec tous mes papiers... j'ai donc fait demi tour et rentrée. Je suis allée chez mon copain... mes parents ont fini par accepter.
Et...chaque année mon père venait me voir...je devais déclarer aux impôts que j'étais toujours à leur charge... ils ne m'ont rien offert ...Au bout de 2ans ils ont tout fait pour nous séparer.

Mon père a réussi a joindre sa sœur qui travaille dans le milieu hospitalier pour me faire réopérer d'un problème de genou à plus de 8.000km. Après l'opération je suis restée en convalescence dans un studio... toute seule. J'ai ressenti l'envie de mourir.

Mon père venait me voir 1 fois par an toujours pour la déclaration des impôts. Il ne me donnait rien. Je payais mon loyer avec le versement de mon AAH. Je me privais de tout.
Un jour, j'ai essayé de me changer les idées et me suis inscrite sur un site de rencontre juste pour tester. J'ai rencontré celui avec qui je vie actuellement depuis 20 ans maintenant... mais je ne suis pas heureuse. En 20ans, il ne m'a jamais dit " je t'aime " ! J'y ai cru au début...Nous avons eu un 1er enfant, une fille... Pendant ma grossesse il ne me soutenait pas... me parle très mal Pour lui la grossesse est un truc banal comme un mal de ventre classique. Il ne me touchait plus, pas de bisous...de câlins RIEN. J'ai voulu le quitter mais il me disait des choses pour m'empêcher de partir ( plus personne ne voudra de moi... je ne pourrais vivre sans argent avec un enfant...). On habitait à la campagne...loin de tout et je n,ai pas de permis. Il s'excusait et me disait pardon et tous les petits mots pour me retenir. Mais recommençait à chaque fois....jusqu'à aujourd'hui....après une énième dispute nous avons eu un rapport pour un 2ème enfant 2ans plus tard et encore le même calvaire ! Il est asexuel ! Un rapport vite fait sans aucune douceur... vite fait . Je ne devrais pas le toucher !

Et toujours mon père qui contunuait chaque année juste pour
une signature...alors que je vivais en" couple "et 2 enfants... Du coup j'ai fini par accepte de me pacsé pour qu'il arrête ... il n'a pas apprécié ! Nous avons depuis coupé les ponts. Mes filles sont ignorées par leurs grands-parents... seule ma sœur compte à leur yeux, elle n'est pas handicapé...ni ses enfants...
Maintenant ils se cherchent tous les maladies possibles pour obtenir l'AAH.

4ans plus tard on m'a décelé une spondylarthrite. Je souffre en silence... pour le père des enfants...c'est un simple mal de dos comme tout le monde. Je dois arrêter de me plaindre de douleurs... ça l'énerve. J'ai débuté un traitement... 10 ans après j'ai voulu encore le quitter et hop par magie il m'offre un 3ème enfant... il le sait j'adore les enfants... un moyen pour me retenir... cette fois avec 3 enfants et toujours des disputes... je me sens prise en otage. Tout cela met de l'ambiance à la maison...
Notre 1er enfant s'est rebellé et à ses 17ans à fuguer chez son copain pendant le confinement...
Elle m'a dit des choses très blessantes... je devrais me pendre... vivre en hôpital psychiatrique...encore un autre calvaire pour moi. J'ai appelé à l'aide à une assistante sociale et un éducateur... qui m'ont accusé d'être une mauvaise mère... que j'avais trop gâtée ma fille et il était top tard maintenant... j'ai donc voulu exaucer son voeu en avalant une boite Dafalgan.... j'ai échoué...toujours en vie et en souffrance.....j'ai qu'une envie... MOURIR ...disparaître de ce monde qui ne mettait pas destiné.Je suis fatiguée ne veux plus vivre pour souffrir ! Les antidépresseurs ne me font rien. Je sais que mes 2 autres filles pourront se passer de moi :'(