Envie d'un enfant à 16 ans

Elsamour - Modifié le 28 déc. 2021 à 10:47
 Elsamour - 28 déc. 2021 à 13:26
Bonjour, je m'appelle Elsa et j'ai 16 ans (je suis en 1ère générale)

~J'ai déjà rédiger un message sur un autre forum à ce sujet que j'ai dû supprimer suite à des messages très virulents que j'ai pu recevoir, je vous demanderai donc de restez respectueux-ses envers moi tout comme je m'engage à l'être envers vous. Je cherche à me débarrasser d'un problème qui est réel (beaucoup pensait que j'étais un 'troll' ce qui est évidemment faux) et si mon discourt vous choque au point de vouloir m'insulter sur ce forum : passez votre chemin, merci d'avances. Tous les noms cités on été changés (y compris le mien)~

Exposition longue mais nécessaire :

Je suis une jeune fille précoce à la fois dans ma puberté (première règles à huit ans, développement de la poitrine à neuf ans etc...) et dans le sens 'surdouée' du terme (même si je n'aime pas trop ce mot). J'ai été testée avec un QI de 163 à l'âge de 10 ans et j'ai toujours été assez en avance dans mon développement intellectuel et social. À titre d'exemple je n'ai jamais été très à l'aise avec les gens de mon âge car je me sentait différente d'eux par contre j'étais extrêmement bien lorsque je discutais avec des adultes ou des 'grands'. Je suis avec un garçon de 18ans (Alexis) actuellement en 1ère année de bachelor (bachelor qui dure 4ans). Nous somme ensemble depuis 3ans maintenant et sommes très (très) amoureux. Nous avons des projets à long terme ensemble et ne pouvons pas imaginer l'avenir en étant séparés.
J'ai connu de nombreux malheurs dans ma vie notamment celui de perdre mon père à l'âge de 8ans après sept mois de lutte contre un cancer. Mon père était mon héro, il m'a élevé quasiment tout seul (ma mère travaillait tout le temps et n'était jamais là pour s'occuper de moi) et m'a tout appris. Il était docteur en mathématiques algébriques et topologiques et m'a notamment transmis sa passion pour l'algèbre dès mon plus jeune âge ! Lorsqu'il est mort je me suis renfermée sur moi même et suis tombée dans une profonde dépression. J'ai commis trois tentatives de suicides entres mes 9ans et mes 12ans. Ma rencontre avec mon homme (à 13ans) m'a donc sauvé la vie (littéralement) et m'a permis de me reconstruire petit à petit. J'ai aussi découvert que j'avais une mère qui a du apprendre à s'occuper de sa fille puisqu'elle n'avait plus son mari pour le faire. Ma relation avec ma mère était (et est encore) très froide et parfois tendue notamment depuis 2ans avec son nouveau compagnon que je ne supporte absolument pas car il m'insulte et me dénigre tous les jours, il a aussi convaincu ma mère de m'envoyer en hôpital psychiatrique où j'ai passé les sept pires semaines de ma vie. Bref, je ne porte pas cet énergumène dans mon cœur…
Je suis atteinte d'endométriose (diagnostiquée il y à 1ans et demi) et vie très mal cette maladie cornique qui me pousse à me gaver d'anti-douleurs chaque mois et m'empêche d'aller au lycée régulièrement. En plus de provoquer des douleurs de règles atroces cette maladie peut causer des troubles de la fertilité ce qui me fait excessivement peur (je pense que les personnes atteintes d'endométriose pourrons témoigner mieux que moi à ce sujet)

Mon problème :

Aujourd'hui j'en suis à un stade assez bancale : je fuis ma maison au lycée pour retrouver mon amie Anne et mon professeur d'anglais (et prof principal)
M. Process très à l'écoute qui m'aide beaucoup et avec qui j'entretient une relation amicale très enrichissante (je vous l'ai dis je ne suis pas à l'aise avec ceux de mon âge). Chaque semaine j'attend le week-end pour revoir Alexis et passer ces deux précieux jours avec lui.
Depuis presque deux ans j'ai envie d'avoir un enfant, mon copain aussi mais lui il veut attendre d'avoir une situation stable (ce qui est tout à fait compréhensible et même logique) mais j'ai l'impression de ne pas pouvoir attendre. Je sais bien que je suis trop jeune et pas assez indépendante, c'est évident , mais j'ai cet étrange sentiment (surement erroné) que je suis prête et qu'il ne faut pas que j'attende (notamment à cause de ma maladie qui à créé un genre de compte à rebours dans ma tête qui me [stress beaucoup trop). Chaque jour je me fais un peu plus peur, je me protège évidemment avec mon chéri (j'ai un stérilet depuis bientôt deux ans) mais ces pensées m'obsède de plus en plus. Je ne dors plus la nuit et quand j'arrive à fermer l'œil c'est pour rêver (ou plutôt cauchemarder) de bébé et de maternité (le sentiment, pas le lieu). Je ne sais pas ce qui cloche chez moi, je ressens comme un vide, comme si je n'était pas comblée sans enfant(s). Je me prend parfois à imaginer que je suis enceinte ou à me trouver des raisons de le devenir (exemple: "si j'ai en enfant je pourrai lui donner l'amour que ma mère ne m'a jamais donné" / "si j'ai un enfant je pourrai lui apprendre tout ce qui mon père m'a appris" / "je pourrais fuir les gens que je déteste en leur disant que je dois m'occuper de mon enfant" / "si j'ai un enfant j'aurai enfin quelqu'un qui m'aime inconditionnellement (en plus d'Alexis)" etc...).
J'aimerai me débarrasser de cette envie obsessive. J'ai déjà essayer l'hypnose, ça à marcher quelques mois et c'était vraiment très reposant de ne plus penser qu'à ça constamment mais c'est assez vite revenu (en plus fort qu'avant). Je sollicite donc sur ce forum des conseils ou des explications pars rapport à ça par ce que là j'ai juste l'impression d'être complètement insouciante et folle (et c'est ce que d'autres m'on fait comprendre sur l'autre forum).

Merci d'avances pour votre aide
je vous souhaite du bonheur à tous-tes

amicalement
Elsa ♥

PS : désolée si mon message comporte des fautes, je me suis appliquée mais je n'ai jamais été très fortiche en orthographe et en grammaire.
A voir également:

7 réponses

Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42113 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 1 avril 2024 28 048
Modifié le 27 déc. 2021 à 22:48
Rassure nous : tu es bien suivie par un médecin psychiatre ou un psychologue ?
Tu as essayé l’hypnose, pourquoi pas!
Mais c’est un suivi régulier avec un psy dont tu sembles avoir besoin.
Et ce n’est en rien une méchanceté que de te le conseiller, mais c’est pour t’aider à avancer
Ça me paraît même un peu urgent
J’imagine une réponse de ce type «  j’ai essayé mais ça ne sert à rien ». Je me trompes ?
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Bonjour, je ne suis pas du tout une professionnelle mais je me posait quand même une question: si tu veux vraiment avoir un/des enfants mais que tu a peur de ne pas pourvoir en avoir à cause de ton endométriose (en tout cas c'est ce que j'ai compris) pourquoi tu n'envisage pas d'adopter des enfants plus tard, quand tu auras une situation financière sable avec ton copain ou de faire famille d'accueil ?
Désolé si mon commentaire t'as blessé ce n'était pas dutout mon attention...
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Bonjour, merci de votre réponse (qui ne m'a pas blessé du tout, pas d'inquiétude).
C'est vrai que moi et mon copain avons souvent parlé de ça et lui comme moi sommes totalement d'accord sur le fait que l'adoption serai envisageable dans le cas où je ne pourrai pas avoir d'enfants lorsque nous serons dans une situation stable. C'est vrai que ça me rassure quant à l'avenir mais le soucis c'est que ce n'est pas la seule chose qui me pousse à vouloir un enfant là maintenant tout de suite. Ce paramètre de 'compte à rebours' est bien présent mais je ressens aussi cette envie d'aimer, de transmettre, de combler une sorte de vide en moi… Je ne sais pas exactement ce qui me pousse à penser ça mais j'ai l'impression qu'un enfant serai une sorte de tremplin dans ma vie (un peu comme l'a été ma rencontre avec Alexis).
Il y a aussi le fait que je suis extrêmement bien avec mon chéri (il est vrai que je ne l'ai pas mentionné dans mon post) et que cette envie est parfois alimentée par mon amour intense envers lui. C'est assez difficile à expliquer : puisque je l'aime aussi fort je m'imagine que fonder une famille est la suite logique, que c'est un besoin quasi vital (même si c'est vrai que c'est différent pour chacun-une, certain-ne ne veulent pas d'enfants etc... mais en tout cas c'est comme ça que je le ressens) Parfois quand je le regarde ça hurle dans ma tête "je veux un enfant avec lui!", limite je me retiens de le crier à haute voix et ça me fait peur parce que je sais qu'à mon âge… on est pas sensé(e)s raisonner comme ça ni avoir de telles envies.
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Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 27 500
28 déc. 2021 à 09:25
Bonjour et bienvenue sur ce forum ,

" le soucis c'est que je ne me sens pas suffisamment à l'aise pour lui parler de ça… En fait j'en ai honte,"
Tu n'as absolument pas à avoir honte, tu es en souffrance et les psychiatres sont habitués aux difficultés d'expression de leurs patients et sont dans une neutralité bienveillante, tu devrais le revoir rapidement puisque tu ne vois plus l'hypnothérapeute

Mais je vais aussi te conseiller deux autre choses :
-Je te propose d'aller parler de tout ceci dans une "maison des adolescents "( reçoivent les jeunes de 11 et jusqu'à 25 ans pour certaines) en souhaitant qu'il y en ait une près de chez toi, tu y rencontreras des professionnels compétents dans ce type de problèmes, neutres, bienveillants et ils pourront t'écouter, t' aider, te conseiller voire t'orienter.
C'est anonyme et gratuit, clique sur ton département « :
https://www.filsantejeunes.com/carte_mda

-En dernier recours car rien ne peut remplacer un entretien de vive voix et en tête à tête, tu peux en discuter sur un site qui est à la disposition des jeunes de 12 à 25 ans et où tu auras la possibilité de t' informer, d'échanger, de poser des questions, de partager tes préoccupations.
C'est ici :
https://www.filsantejeunes.com/
Ils proposent des forums de discussion et de chat.
Il y a aussi moyen d'échanger par mail et même par téléphone avec des professionnel(le)s de la santé qui connaissent bien les problèmes et les préoccupations des ados et jeunes adultes.
Santé-Médecine n'offre pas ces moyens car un forum à ses limites.
N'hésite donc pas et inscrit-toi sur ce site sérieux et de confiance qui est également anonyme et gratuit

NB : tout propos injurieux ou irrespectueux serait supprimé par la modération qui est très active sur ce forum
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Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 27 500
28 déc. 2021 à 09:28
Mais de rien et repasse donner de tes nouvelles ou si autre question
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Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 27 500
Modifié le 28 déc. 2021 à 12:25
Ce qu'à voulu dire le Dr P Hordé c'est que certains patients (es) n'avancent pas afin de pouvoir profiter des "bénéfices secondaires" que leur procure leur état
Si tu es demandeuse de soin, partie prenante dans celui ci, dans l'alliance thérapeutique et en confiance, et aussi, si tu as vraiment effectivement envie d'avancer et d'aller mieux, cela sera efficace mais il faut savoir que les soins type psychothérapie peuvent mettre beaucoup de temps avant d'améliorer les symptômes, patience donc...et encore une fois tu n'as pas à avoir honte, tu es certes partie prenante dans ce qui t'arrive mais tu n'en es absolument pas responsable.

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Je comprend tout à fait mais je ne vois pas en quoi ma situation me procure un quelconque bénéficie. Je n'ai plus aucune concentration, je ne dors plus, ma relation avec les autres est catastrophique, je me sens coupable... Honnêtement je ne vois pas pourquoi 'mon inconscient' voudrais rester dans cette situation... Il y a autre chose : dans votre 1er message, Dr P Hordé, vous avez mentionné une notion ''d'urgence'', pourquoi selon vous ça serai urgent que je consulte ? Y a-t-il un danger pour moi ?
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Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023 27 500 > Elsamour
28 déc. 2021 à 13:25
Il est question de certains patients, pas tous et le Dr Hordé parlait d'urgence de consulter et tu l'as fait
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Elsamour > Andy31200 Messages postés 147147 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2023
28 déc. 2021 à 13:26
D'accord.
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Bonjour, oui je suis suivie par un Psychiatre depuis 3ans. Il est un très bon médecin mais le soucis c'est que je ne me sens pas suffisamment à l'aise pour lui parler de ça… En fait j'en ai honte, il m'a fallu plusieurs séances avant de pouvoir en parler à l'hypnothérapeute et comme je voie mon psy que quelque fois par an (les psychiatres sont souvent débordés) et bien c'est difficile pour moi de me sentir suffisamment à l'aise avec lui pour évoquer ce sujet qui me fait honte… donc il ne le sait pas. Il me suis pour ma dépression et mon HPI. J'aimerai consulter un(e) psychologue régulièrement mais il y a deux soucis :
1: j'ai un emplois du temps très chargé par ce que mon lycée est loin et je pratique la gymnastique artistique 8h par semaine donc j'ai très peu de temps libre
2: après l'expérience de l'hypnose, ma mère (qui a décidé que ça ne servait à rien sans connaître réellement les changements que ça m'a apporter) refuse de me payer d'autres praticiens-ennes jugeant que c'est le l'argent jeté par les fenêtres.
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Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42113 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 1 avril 2024 28 048
28 déc. 2021 à 11:29
C’est bien ce qu’il me semblait
Si tu ne veux ps aborder tout ce que tu expliques ici c’est qu’inconsciemment tu je veux pas avancer et rester dans ta position de toute puissance
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Elsamour > Docteur Pierrick Hordé Messages postés 42113 Date d'inscription vendredi 21 décembre 2007 Statut Webmaster Dernière intervention 1 avril 2024
28 déc. 2021 à 12:16
Désolée mais ce discours me semble assez brut de décoffrage... Je ne vois pas quelle "position de toute puissance" je chercherai à avoir tout ce que j'aimerais c'est me débarrasser de ces pensées obsessives (c'est plutôt elles qui ont le plein pouvoir sur moi). Je ne lui en parle pas parce que ça me fait honte, point. Vous ne savez sûrement pas ce que c'est mais je peux vous garantir qu'on se sent vulnérables et coupable lorsqu'on souhaite quelque chose aussi égoïstement, surtout quand d'autres cherche à vous enfoncer dans cette idée. De plus en parler avec un praticien homme d'au moins 30ans de plus que moi, ça n'aide pas à se sentir à l'aise....
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