Cancer de l'estomac à 35 ans

Bonjour

Je vous écris pour trouver peut-être un peu d'espoir auprès de vous.
Mon mari a 35 ans. On vient de lui diagnostiquer un cancer de l'estomac. Ça a commencer par des douleurs il y a quelques mois dans le genou et la fesse. Le médecin conclue à une petite sciatique. Au fil du temps ça s'est aggravé jusqu'à qu'il ait une crise de douleur tellement intense qu'il a été aux urgences. Sciatique donc rentrez chez vous, prenez vos antidouleurs et attendez que ça passe. On a attendu presque 2 mois "que ça passe", sans constater aucune amélioration. Il est couché en permanence, se déplace très difficilement. L'irm à été repoussé pour cause d'impossibilité à se rendre à l'examen. Le médecin fini par prescrire une ambulance pour voyager couché. L'irm ne révèle rien. Mon mari consulte alors un spécialiste orthopédique qui lui programme des scanners. Les scanners ne révèlent rien hormis une inflammation et une lésion au niveau de la crête iliaque. Quelques jours d'hospitalisation pour plus d'examens. Biopsie de la crête iliaque ne donne rien mais petit nodule repéré sur le foie. Biopsie du foie et PET scan nous révéleront le cancer avec au moins métastase osseuse et hépatique. L'hospitalisation a également permis de doser la morphine de façon à le soulager davantage.
Peu d'infos pour le moment. Il a passé une fibroscopie la semaine dernière, il y a une grosse masse dans l'œsophage, nous n'avons pas encore les résultats de la biopsie. Il a rendez vous vendredi pour avoir tous les renseignements pour la chimio qui devrait commencer dans 15 jours.

Je suis partagée entre me faire à l'idée qu'il va y succombé plus ou moins rapidement ou garder espoir. Après tout, il n'a que 35 ans et n'a jamais eu de problème de santé. Il y a des metastases mais celle du foie est petite et ne pose pas (encore) de problème et celle de l'os n'a pas été vu à la biopsie donc elle doit être petite aussi. Ça augmente ses chances de guérison, non ?

Nous avons un garçon de 3 ans qui est entré à la maternelle en septembre. Et j'ai accouché de notre deuxième garçon fin septembre, sans que mon mari puisse m'accompagner étant donné qu'il était déjà mal et alité. Je n'arrive pas à envisager qu'il puisse nous quitter. C'est injuste. Nous venons juste de fonder notre famille. Nos enfants ont besoin de lui et moi aussi !