Comment empêcher la souffrance des gens après un suicide accompli?

Nyx - 26 avril 2021 à 19:17
 Nyx - 27 avril 2021 à 13:10
Bonjour, j'aimerai savoir comment faire pour ne pas les faire souffrir avant mon départ j'ai prévu environ trois semaines pour m'y préparer mais j'ai besoin de conseil pour le réussir.
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6 réponses

begonie Messages postés 87309 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 21 novembre 2024 9 095
26 avril 2021 à 19:32
Bonjour

Qu'est-ce que tu vis actuellement comme problèmes que tu estimes sans solution au point de vouloir te suicider ?

Merci de nous préciser ton âge et si tu es une femme ou un homme.

Qu'est-ce qui se passe ou qu'est-ce qui s'est passé dans ta vie depuis peut-être déjà bien longtemps.

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begonie Messages postés 87309 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 21 novembre 2024 9 095
26 avril 2021 à 20:04
UP
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Je suis une fille, et j'ai douze ans. Il y a un mois, je crois j'ai perdu la seule personne qui comptait à mes yeux. Elle est morte suite à un attentat. Je lui confiait tous ce que j'avais sur le cœur, et même mes plus grands secrets. On avait tissé un lien très particulier que je n'aurai jamais cru pouvoir tisser avec quelqu'un. Je le vois très souvent apparaître devant moi, je le sens me prendre dans ses bras, me murmurer des choses comme si il était toujours là. Je ne dors plus la nuit, donc pour tuer l'ennui je me taillade le corps et le peu que je dors, c'est en faisant des cauchemars où je le vois mourir de diverse façon, des voix dans ma tête m'accusant de tout et n'importe quoi. Une fois, il est apparu devant moi mais pas comme d'habitude, ça n'était pas un mirage et j'ai craqué. Je lui ai tout dit et lui m'a confié que je lui manquait énormément. Je crois que j'ai vu son fantôme même si je n'en suis pas sûre, c'est pas la première fois que je voit des gens que personne d'autre que moi ne voit. Suite à ça, les cauchemars se sont arrêtés pour laisser place à des rêves où il est encore là ect ect. En novembre j'ai déjà fait une tentative avec overdose de Doliprane, je me suis retrouvée en hôpital pendant un mois. De mon passé, j'ai vécu un harcèlement très intense, où personne ne pouvait y faire, car ma mère était autant la directrice de l'établissement qu'elle était ma mère, on l'aurait accusée de favoritisme. Ça a développé une dépression chronique. De plus, le fait que je sois surdouée n'arrange rien. Je ne vois pas d'autre solution que de choisir la lâcheté pour pouvoir me libérer de ces démons.
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Andy31200 Messages postés 147140 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 4 novembre 2023 27 499
27 avril 2021 à 10:41
Bonjour,

En l'absence de begonie je vais me permettre de répondre :
Tu sembles souffrir d'un syndrome de stress post traumatique :
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2627783-stress-post-traumatique-symptomes/
Et qui j'ajoute à ta dépression chronique...
Au cours de cette hospitalisation, as tu pu bénéficier d'un suivi psy ?

Tu vis actuellement des moments très difficile et je comprend que tu en ai marre de la vie et il est logique que tu pense au suicide, je ne te critique pas et ne te juge pas.
Mais je vais ajouter tu en a marre de la vie que tu mène, là , actuellement mais pas de la vie en général et ta souffrance t' empêche de réaliser que ta vie future peut t' amener plein de moments de bonheur, ( pas maintenant bien sur, dans quelques temps ) cette souffrance te fait aussi penser que rien ni personne ne peut t' aider, ce n'est pas de ta faute mais tu te trompes, tu peux passer ce cap, mais il est impératif de te faire aider, car de plus, tu semble développer un authentique état dépressif et une dépression, même chronique, ça se soigne et se guérit qu'en pense tu ?
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Oui j'ai eu un suivi psy,et un suivi avec psychomotricienne aussi en ce qui concerne la façon dont je me vois, début d'anorexie arrêté à temps lors de l'hospitalisation. Le problème c'est qu'une dépression se soigne en énormément de temps, ça peut prendre des années, et dans mon cas, je connais ma façon d'être je sens que ça n'est pas de si tôt que ça va passer. Il s'y ajoute aussi une utopie démesurée ainsi qu'un tempérament impatient qui me déprime d'autant plus, et des rêves irréalisable que je garde depuis longtemps maintenant. Je vis comme dans un monde parallèle mais enfermée dans celui-ci. J'aime pas trop me plaindre ect ect mais j'ai conscience que le problème a son importance, c'est pourquoi je préfère être sincère et exposer ma vision des choses. Mon psychologue ne m'aide en rien, que se soit sur le plan émotionnel ou encore sur le plan scolaire.
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Andy31200 Messages postés 147140 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 4 novembre 2023 27 499
Modifié le 27 avril 2021 à 12:38
OK et si tu es demandeuse de soin, partie prenante dans celui ci, dans l'alliance thérapeutique, en confiance, et aussi, si tu as vraiment envie d'avancer et d'aller mieux, cela sera efficace mais il faut savoir que les soins type psychothérapie peuvent mettre effectivement beaucoup de temps avant d'améliorer les symptômes, patience donc et ne te décourage surtout pas...;)


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begonie Messages postés 87309 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 21 novembre 2024 9 095
27 avril 2021 à 12:40
Re-Bonjour

Quand tu cites : " avant mon départ j'ai prévu environ trois semaines pour m'y préparer "

Trois semaines pour quelle préparation ?

En parcourant ta réponse je constate un événement particulier :

" j'ai vécu un harcèlement très intense, où personne ne pouvait y faire, car ma mère était autant la directrice de l'établissement qu'elle était ma mère, (...) "

Je suis convaincue qu'une discussion à ce sujet avec ta maman qui est avant tout maman d'une jeune fille en grande souffrance et seulement Directrice de l'établissement en 2e position est important et urgent car tu restes avec des souvenirs de " plaies émotionnelles non cicatrisées " ce qui prolonge une souffrance qui peut se soigner.


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Trois semaines avant mon suicide, le temps de faire ma lettre, et de m'assurer que le jour j (non déterminé) personne ne m'empêchera de sauter
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