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5 réponses
Voici plus bas un article sur diabète et hérédité:
Tu y verras qu'effectivement le diabète est héréditaire.
mais plus le diabète de type 2 que le 1.
Sachant qu'a priori il n'y a pas de relation entre chacun des 2 diabètes.
Donc la famille de ta femme n'a rien à voir dans le DID de ton enfant.
Cordialement.
P. Froguel* and P. Passa*
*Service d'Endocrinologie-Diabétologie; Hôpital Saint-Louis; 1 rue Claude Vellefaux; 75010 PARIS, France
Résumé
Les facteurs génétiques sont essentiels à la survenue du diabète insulino-dépendant (DID) et du diabète non insulino-dépendant (DNID). Les facteurs environnementaux ne font que favoriser la survenue du diabète chez des sujets génétiquement prédisposés. Les progrès récents de la biologie moléculaire ont permis de mieux comprendre l'hérédité des diabètes. Le DID est étroitement lié à la région HLA du chromosome 6. Quatre-vingt dix pour cent des DID appartiennent aux groupes DR3 ou DR4. La survenue du DID est favorisée par une conformation particulière de la molécule HLA-DQ, qui permet la présentation d'antigène aux lymphocytes T. D'autres gènes restent à découvrir car le DID semble d'origine polygénique. Le DNID est encore plus «héréditaire que le DID, mais l'absence de marqueur indiscutable n'a pas permis de localiser avec certitude de gènes responsables. Plusieurs gènes candidats, comme le gène de l'insuline, du récepteur de l'insuline, des transporteurs du glucose sont suspectés, du moins dans certaines formes du DNID, maladie très hétérogène cliniquement et biologiquement. De larges études familiales devraient permettre dans un proche avenir de localiser les gènes en cause et ainsi rendre possible un dépistage précoce, voire une prévention du DNID.
Tu y verras qu'effectivement le diabète est héréditaire.
mais plus le diabète de type 2 que le 1.
Sachant qu'a priori il n'y a pas de relation entre chacun des 2 diabètes.
Donc la famille de ta femme n'a rien à voir dans le DID de ton enfant.
Cordialement.
P. Froguel* and P. Passa*
*Service d'Endocrinologie-Diabétologie; Hôpital Saint-Louis; 1 rue Claude Vellefaux; 75010 PARIS, France
Résumé
Les facteurs génétiques sont essentiels à la survenue du diabète insulino-dépendant (DID) et du diabète non insulino-dépendant (DNID). Les facteurs environnementaux ne font que favoriser la survenue du diabète chez des sujets génétiquement prédisposés. Les progrès récents de la biologie moléculaire ont permis de mieux comprendre l'hérédité des diabètes. Le DID est étroitement lié à la région HLA du chromosome 6. Quatre-vingt dix pour cent des DID appartiennent aux groupes DR3 ou DR4. La survenue du DID est favorisée par une conformation particulière de la molécule HLA-DQ, qui permet la présentation d'antigène aux lymphocytes T. D'autres gènes restent à découvrir car le DID semble d'origine polygénique. Le DNID est encore plus «héréditaire que le DID, mais l'absence de marqueur indiscutable n'a pas permis de localiser avec certitude de gènes responsables. Plusieurs gènes candidats, comme le gène de l'insuline, du récepteur de l'insuline, des transporteurs du glucose sont suspectés, du moins dans certaines formes du DNID, maladie très hétérogène cliniquement et biologiquement. De larges études familiales devraient permettre dans un proche avenir de localiser les gènes en cause et ainsi rendre possible un dépistage précoce, voire une prévention du DNID.