Etat de détresse

Bonjour à tous,

Je me tourne vers ici, j'ignore quoi en attendre d'ailleurs.

Je ne sais pas trop commencé, jamais je n'aurais pensé parler de ça sur un forum...

En ce moment, j'ai de puissante envie suicidaire. J'ai 21 ans et un passif qui me pèse et grossit constamment.

J'ai grandi avec une mère tyrannique qui m'a laissé des séquelles physiques et psychologique et sans la présence d'un père. Je me suis réfugié dans l'écriture, le dessin. Une manière d'exprimer la colère grandissante en moi. Mais jamais je n'ai eu de relations saines avec ma mère. J'étais quelqu'un d'assez introverti et réservé. J'avais une attitude d'exclusion vis à vis des autres. Une fois au collège, je suis devenu extrêmement turbulent avec mes professeurs et entamé mon échec scolaire, par manque d’intérêt, de motivation, de connerie comme ça. J'étais le stigmatisé.

A mes 15 ans, j'ai rencontré une fille, ma première petite amie. Nous sommes restés 3 ans ensemble et elle m'a trompé avec une autre fille avec qui elle est toujours. C'est un peu le pivot qui a détérioré l'image que j'avais de moi et m'a totalement brisé. J'étais celui qui s'était fait remplacé par une fille. Je ne dis pas ça de manière sexiste mais dans le sens où sur le plan affectif et sexuel, j'étais un raté.

A cette époque, j'ai commencé à me tailler les mains et les avant bras au scalpel. Pour me soulager, m'infliger une punition de ne pas avoir été à la hauteur.

Je me suis alors consacré à trouver du travail, voulant quitté l'enfer familiale dans lequel je vivais. Je n'aime absolument pas ma famille hormis mon grand père qui n'en a plus que pour huit mois grand max à vivre. J'ai beau avoir travaillé dans des domaines qui m'intéressé avec des gens géniaux, je n'ai jamais pu m'arrêter de me scarifier et d'aller plus loin à chaque fois, jusqu’à m'arracher des bouts de peau entiers.

Il y a un an et demi, j'ai trouvé un travail en or, une entreprise mondialement reconnu et adulé. J'avais la sécurité de l'emploi, un revenu plus que correct, bref je pensais pouvoir m'exiler de tout ça, j'avais même diminuer ma torture quotidienne. Mais j'ai tout sacrifier pour un ami qui a fait un coma éthylique. En une soirée, j'ai tout détruit. J'ai perdu mon travail, mon appartement et retour à la famille. Je me suis totalement éclipsé de la vie de tout ce que je connaissais et me suis enfermé. Pendant 6 mois , je n'existais plus. J'ai repris un rythme affolant sur mes scarifications, marquant cette fois mon torse, mes jambes avec des entailles profondes.

Une fois légèrement remis de tout ça, j'ai rencontré une autre fille. Trois m'on était nécessaire pour être capable de refaire confiance à une femme. Après un début de relation requinquant, il lui a fallu une semaine et deux messages pour détruire le peu d'estime de moi qu'il me restait, m'envoyer dans un enfer financié et me conforter d'en mon choix d'en finir. Je songe depuis plusieurs années à me suicider, j'ai passé énormément de temps à chercher la méthode la plus rapide et discrète possible. Disparaître, partir dans l'indifférence générale.

J'ai beaucoup réfléchi et je pense que je n'impacterais personne. Mon grand père ne va pas tarder à mourir et il est la seule personne à qui je tiens aujourd'hui. Ma mère s'en moquera totalement et mes amis seront tristes un temps mais ce sont des choses qui au final nous laissent indifférent.

Je n'ai pas tout détaillé, j'ai d'autres choses qui ce sont passés dans ma vie mais qui ne sont pas moteur de mon état, ce sont plus des combustibles.

Voilà où j'en suis aujourd'hui. Fragilisé, sans aucune envie, sans motivation.

Bref, comme je l'ai dit au début, je ne sais qu'attendre d'avoir écrit ici. Le fait de l'avoir fait soulage quelque peu.Je dresse ça comme une sépulture numérique anonyme, un message de détresse ou que sais je.