10 ans avec un beau-parents qu'on aime pas

Voilà, j'ai eu 18 ans en avril dernier, d'ici quelques mois, je serais dans un appartement assez loins de chez moi du fait de mes études supérieures.

J'ai vécu pendant 10 ans sous le même toît qu'une personne que je déteste. Mon beau-père.....

Ça fait 10 ans que c'est pas possible pour moi, je ne le supporte pas, je ne l'aime pas, nos rapports sont froids, on se parle pas et quand on se retrouve tous les deux il y a une énorme gêne qui s'instale. je l'évite un maximum, et je sais que ça lui fais du mal, il en pleure mais moi je ne peux juste pas l'aimer.

Quand ma mère a décider d'emménager avec lui ça à été vraiment une térrible blessure pour moi. Je vivais seule avec ma mère, nous étions heureuses, les souvenirs qu'il me restent de ces moments sont paradisiaques, vraiment. Et tous les deux, ils m'ont arrachés à ce paradis.

Ma mère ne s'ait jamais posée la question de savoir si ça m'allais, si j'acceptais qu'on change ma vie, qu'on me retire à ma liberté d'enfant de la campagne et de la mer pour une ville pourrie.

Mes rapports avec mon BP n'ont jamais été proches. Je ne l'ais jamais appelé papa, de un parce que je n'ais pas besoin de père, je n'ais jamais eu de père, mes parents étant séparés depuis presque ma naissance, je n'ais jamais eu de figure paternelle donc c'était impossible pour moi, à l'âge de 7 ans, d'intégrer une figure paternelle dans ma vie alors que j'en avais jamais eu, je n'en voyais pas l'intérêt et je ne savais même pas ce que c'était. Donc je ne l'ais jamais appelée papa. De ce faite, mon BP était plus comme un colocataire homme avec qui je devais vivre avec ces deux fils.

Ce qui est amusant, c'est que ces deux fils, je les considère vraiment comme des frères. Mais lui comme un colocataire.

Bref. Avec mon BP, je ne sors pas, je ne vais pas en voiture avec lui, je ne mange pas avec lui le midi. Je ne lui raconte rien de ma vie. Ce qui instaure une gêne puisque lorsqu'on se retrouve tous les deux, on se sait pas quoi se dire, on est des inconnus.

Alors oui, vous pouvez vous dire que j'ai que 18 ans, que je suis jeune et insouciante mais ça fait 10 ans, et je pense qu'au bout de 10 ans, on est en droit de se dire que la crise d'adolescence dure trop longtemps pour en être une.

Mes rapports avec ma mère ont été très affectés par "l'incorporation du BP" dans ma vie. Je ne me suis jamais confié à elle, elle a un point de vue très extérieur par rapport a moi. Sur beaucoup de points c'est comme si elle ne me connaissait pas....de ce fait, elle ne m'a jamais demandé mes avis par rapport à ma vie actuel, par rapport à pourquoi je n'aimais pas mon BP, au contraire, elle à tendence à m'engueuler par ce que je suis froide avec lui et à me reprocher de ne pas être assez proche de lui.
Je me demande si un jour elle va me demander enfin comment je vie tout ça

Bref. Je ne sais pas si vous vous imaginez vivre 10 ans avec une personne que vous détestez, juste, imaginez. C'est pesant.

Je ne l'aime pas par ce qu'on a des idées totalement différentes, des avis politiques, sociaux qui diverges. On ne partage pas du tout les même passions, on n'a pas fait les même études. Je suis une littéraire, c'est un scientifique. Il est pro viande, moi je n'aime pas le goût de la viande. Il est violent avec ses animaux. Je le trouve désagréable au quotidien, méchant même. Il prend tout le monde de haut par ce qu'il est "misantrope". Bref, pour être ami avec quelqun, il faut au minimum partager certains avis. Nous c'est pas le cas.

Bref. 10 ans. Et je continue à me dire qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné.