Scandalisée, traumatisée par gyneco

lauretteb - 16 nov. 2008 à 21:03
 ayla22 - 16 nov. 2008 à 21:57
Bonsoir,

Je souhaiterai connaître vos avis sur ma récente expérience.

J’ai eu connaissance de ma première grossesse semaine dernière, suite à un profond dégoût de la cigarette et de l’alcool, et une poitrine gonflée et douloureuse. Test pipi positif, pds positive : grossesse imprévue, mais largement désirée. Rendez-vous pris chez mon médecin généraliste puis échographie de datation. Et là, le doute s’installe : 5 SA et pas d’embryon visible.

3 jours après : saignements abondants. Le médecin reste sceptique, je ne suis pas très étonnée. Le jeudi, des douleurs abominables au ventre et dos me tiraillent, les journées de travail se succèdent et deviennent interminables.

Samedi matin (hier), c’est la crise de nerf. Je m’effondre : la douleur devient intenable à long terme, et le moral n’est plus au beau fixe : il faut que je sache s’il s’agit vraiment d’une fausse couche !
Mon homme m’emmène à la clinique. Génial, personne dans la salle d’attente, je devrais être prise rapidement en charge (je suis plutôt d’une nature très optimiste).
1 heure d’attente après… une gynécologue arrive dans la salle d’attente et m’emmène avec mon homme dans la salle d’échographie. Elle me pose quelques questions basiques (nom, adresse, groupe sanguin, fumeur ou non) et même chose pour mon homme.
Puis elle me précise qu’elle va me pratiquer une échographie vaginale. Je suis un peu surprise et lui précise que j’ai bu beaucoup pour une échographie externe. Elle me répond « et bien dépêchez-vous d’aller aux WC car j’ai une intervention dans un ¼ d’heure ». Je suis ébahie ! Puis elle m’enfonce la sonde (le terme est très bien approprié, elle n’a pas été de main morte). Pour m’annoncer sèchement que l’utérus est vide et qu’elle voit du sang. « Vous pouvez vous rhabillez, je vais vous examinez dans mon bureau ». Et là, je comprend qu’elle n’a vraiment pas de temps à perdre avec moi. Elle m’emmène d’un pas accéléré à son bureau (j’ai des difficultés à suivre le pas, je suis endolorie de la sonde).
Dans son bureau, je m'exécute, me déshabille et pose les pieds aux étriers. Et là, je serais presque à admirer ses magnifiques instruments de torture. Le premier qui sert à écarter le col. Le deuxième s’appelle la curette (merci Internet) et nous avons en troisième position la pince. Elle m’enlève un morceau, elle me précise juste que c'est un morceau du sac. C'est réellement douloureux physiquement et mentalement. Elle ne m’explique rien, et la douleur m’empêche de poser des questions. Je me rhabille, elle me donne une ordonnance pour des anti-douleurs (au cas où) et me conseille d’arrêter totalement la cigarette (j’avais fumé 3 cigarettes la veille car trop stressée).
Je rentre chez moi avec mon chéri, discutons et surtout relativisons. Je suis quelque part contente car je me dis que les douleurs sont terminées et que l’œuf est évacué. Le soir, j’ai pourtant quelques douleurs encore. Fin de la journée.

Ce matin, je me lève, je vais aux WC. Et là, j’évacue une chose aussi grosse qu’une balle de ping-pong. Je suis horrifiée. Je suis très choquée. Est-ce l’œuf ? Mais pourquoi diable cette horrible gynécologue ne m’a pas prévenue de ce genre de conséquence ?? Je ne sais quoi penser, je suis vraiment perturbée. Et lorsque je consulte Internet, je m’aperçois que personne n’a subi ce genre de curetage !

L’une d’entre vous a-t’elle déjà subi ce genre d’expérience ? Je suis partagée entre colère et tristesse.
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5 réponses

Bonjour,
je viens de lire votre mail et ilm'est arrivée à peu près la mm chose il y a deux. Comme vous cela m'a énormément choqué. Je suis tombée enceinte il y a deux ans après pal mal d'attente. J'ai pris connaissance de ma grossesse tout de suite car je calculais chaque mois. Au bout d'un mois 1/2 de grossesse, j'ai perdu du sang un matin,juste un peu.Paniquée j'ai appelllé la gynéco mais je n'ai eu que sa secrétaire qui m'a dit de ne pas m'en faire; Le deuxième jour,j'ai commencé à avoir de grosses douleurs alors j'ai rappelé mais la secrétaire a encore refusé de me passer la gynéco prétextant que j'avais rdv avec elle dans une semaine. Finalement, j'ai appelé mon généraliste qui m'a dit de venir en urgence le voir. Il ne m'a pas osculté mais m'a dit qu'il s'agissait sûrement d'une fausse couche. Il m'a demandé de me rendre en urgence à l'hôpital pour une echo. Comme vous j'ai bu beaucoup. Un médecin s'est présenté et m'a reçu pour me poser les questions tabac, groupe sanguin... il m'a dit de ne pas m'en faire, que les saignements étaient courants... Deux minutes plus tard, deux femmes nous ont rejoints pour l'écho. Personne ne semblait voir mon angoisse et ma peur. L'un des femmes m'a fait une écho externe et n'a rien vu, comme vous. Ils ont donc décidé de faire l'écho interne sans ménagements non plus. Je suis allée aux toilettes et ils m'ont enfoncé leur truc pour l'écho. Et là, sans aucune finesse, la femme me dit "ah bah il est mort votre bébé!". Je suis restée sans voix tellement ct inhumain de me dire ça comme ça. L'homme qui était le gynéco a demandé à m'osculter sans mon ami ce que j'ai accepté et il m'a fait les mm vérifs que vous, sans un mot. Nous étions jeudi,il m'a demandé de repasser le lundi pour vérifier que ma fausse couche se serit bien passée. Je n'ai pas trop compris ce qu'il entendait par là mais je n'avais qu'une envie, sortir de cet hôpital sans coeur. J'ai passé les trois jours suivants sur les toilettes, pliée de douleur et au bout de trois jours, j'ai senti quelque chose tomber? Ce n'était pas l'oeuf mais le foetus. Cette vision m'a énormément choqué, je ne m'attendais pas à vivre ça et personnene m'avait prévenue...
Aujourd'hui je suis de nouveau enceinte de deux mois, j'ai une peur atroce de revivre cette expérience même si ma nouvelle gynéco me rassure et me soutient.
Je sais que les infirmières ou sage femmes sont habituées à voir des fausses couches, des morts nés etc mais ce n'est pas une raison pour ne pas prendre la détresse des patientes en compte et informer devrait être une obligation. Je comprends que vous soyez choqué, cet évènement m'a marqué je crois pour un moment..
Bon courage
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m belle soeur ces rendu compte a ses 3 mois de grossesse que l embrillon avait cesser sa croissance la gygy l envoie au service anesthesie et 2 jours apres lui fontun curtage mes elle etait endormie completement ensuite elle a eu ses regle sans perte
je trouve se que ta fait ta gygy est une pratique barbar qui ne doit meme plus exister elle ne devrai meme plus pratiquer va voir un notre gygy pour des examens se serai plus prudent quelle sengene cet gygy
bon retablissement a toi et tres vite un autre ++++++++++++++++++
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