Fistule marge anale et lambeau d'avancement

Alexandrine2109 Messages postés 1 Date d'inscription samedi 28 mai 2016 Statut Membre Dernière intervention 28 mai 2016 - 28 mai 2016 à 22:46
Clinicus Messages postés 351 Date d'inscription mardi 23 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 24 juillet 2016 - 29 mai 2016 à 21:59
Bonjour,
J'ai été opérée en mars 2015 d'un abcès de la marge anale mais du pus continuait de suinter. On a diagnostiqué une fistule transsphincter haute et on m'a posé un seton pour drainage pendant 3 mois. J'ai toujours été opérée en ambulatoire car je souffre de depression avec un syndrome anxieux depressif et j'ai la phobie des hôpitaux où je fais systématiquement des crises d'angoisse même pour des interventions bénignes. On doit bientôt me réopérée pour réaliser un lambeau d'avancement. Je n'ai pas beaucoup d'informations sur l'opération que je souhaitais faire en ambulatoire. Le chirurgien me dit que dans les heures suivants l'intervention, la douleur est intense et me conseille de passer la nuit a l'hôpital. Quelqu'un ayant déjà subi cette intervention peut il me fournir des précisions ? Merci d'avance
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1 réponse

Clinicus Messages postés 351 Date d'inscription mardi 23 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 24 juillet 2016 136
29 mai 2016 à 01:47
Bonjour,
en ce qui concerne la gestion de la douleur en post-opératoire, cette dernière sera plus pertinente en milieu hospitalier vis-à-vis d'une douleur intense.
Il y a fort à parier que vous ayez plus à gagner à rester une nuit à l'hopital. De plus, des médicaments peuvent vous être administrés afin de gérer vos angoisses.
Alors que la tendance est à l'ambulatoire, si l'on recommande une hospitalisation, cette dernière est on ne peut plus justifiée, et celà pour votre bien (la gestion de la douleur en fait partie).
N'hésitez pas à mettre au courant le médecin Anesthésiste des angoisses que les hopitaux vous provoquent, et, avant l'opération vous pouvez consulter un sophrologue afin de mettre en place des stratégies pour gérer ces dernières.

Bon courage.
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Alexandrine2109
29 mai 2016 à 19:57
Bonjour et merci pour ces informations. Je vous précise que j'ai déjà un traitement avec des axiolitiques, un antidépresseur et un somnifère plus un traitement homéopathique. Lors de mes 4 précédentes interventions en ambulatoire, j'ai signalé mon angoisse et ma phobie, cela a été pris en compte une seule fois. Les médecins n'ont pas l'air de savoir ce qu'est une phobie. Lors de la dernière intervention, j'ai demandé une pré-médication qui m'a été refusée. Je me suis réveillée alors que j'étais encore au bloc opératoire et d'après le chirurgien (qui s'était moqué de moi, me disant qu'on ne m'opérait pas à coeur ouvert et qu'il n'y avait pas de quoi en faire un drame) j'ai fait une grosse crise d'angoisse et il a fallu me faire une injection de benzodiazépine en urgence. Je précise que j'ai des réveils difficiles (tachicardie, malaise, tremblements incoercibles, montée de tension) quasiment à chaque fois, ce qui augmente mon angoisse. Enfin, je suis allergique à la plupart des anti-douleurs : lamalline, tramadol, codéine. Je sais que la nuit, faute de personnel, un service minimum est assuré dans les hôpitaux, et si c'est pour que l'on me donne du paracétamol, je préfère être chez moi plutôt qu'à l'hôpital où je ne vais pas fermer l'oeil et faire crise d'angoisse sur crise d'angoisse (vertiges, nausées, sueurs chaudes et froides, tremblements, etc). C'est pourquoi je souhaitais savoir si la douleur etait importante ? Quant à consulter un sophrologue, je n'ai pas assez de temps. La respiration ventrale et la visualisation d'un endroit agréable sont sans effets. Ma raison me dit que ma peur est ridicule mais je ne maîtrise rien. Merci d'avance.
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Clinicus Messages postés 351 Date d'inscription mardi 23 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 24 juillet 2016 136 > Alexandrine2109
29 mai 2016 à 21:59
Bonjour,
de rien c'est normal.

Vous pouvez demander à votre médecin traitant ou au psychiatre qui vous suit si c'est le cas de faire un lettre expliquant vos angoisses et phobies adressées à l'équipe hospitalière qui doit vous prendre en charge.

Ensuite, en ce qui conserne l'hospitalisation, il n'y a peut être pas que la douleur qui la justifie, il y a peut être la surveillance accrue durant les premières heures de facteurs comme l'état général, d'éventuels saignements, etc...

Ensuite quand au service de nuit, ce dernier est dimensionnée par rapport à l'activité du service la nuit : je m'explique de jour comme de nuit, la surveillance et l'assistance aux patients est assurée .
La journée, il y a en plus les admissions, les chirurgies etc...
La nuit hors chir d'urgence absolue, seule la surveillance et l'assistance doit être effectuée et celà avec la même qualité que la journée.
Cependant cette baisse d'activité nocture explique que l'équipe de nuit soit adaptée en conséquence.

Ensuite, je vous conseille de consulter un psychiatre cognitivo-comportementaliste si ce n'est pas déjà le cas avant votre opération (précisez le contexte de l'opération lors de la prise de rendez-vous afin de ne pas avoir un délai qui dépasse cette dernière dans la mesure du possible).

Bon courage !
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