Que faire face à l'échec d'une vie....

Enfant brillant, même génial, j'ai eu des premières années de vie merveilleuses mais tout c'est gâché à l'adolescence quand mon corps a changé et que mes parents ont divorcé. Aujourd'hui agé de 38 ans, je ne trouve aucun repos psychologique sauf par la prise tranquilisants très forts qui m'endorment pour 12-13 heures... j'en fais abus par dessus abus (en plus de l'alcool)... je dors près de 16-20 heures par jour pour ne pas voir ma vie... qui je l'espère, finira bientôt.
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J'ai un physique disgracieux et obèse. Je n'ai jamais attiré les femmes et c'est dramatique pour moi; j'aurais tellement eu d'amour à donner. Personne ne m'a aimé sauf ceux qui le font ''par défaut'' (ma famille très proche). J'ai vu tous les gens que je connaissais se marier, avoir des enfants, travailler... mais moi , non... Je suis un raté, un minable, un inutile. Je ne contribue pas à ma société ; je suis un parasite qui coûte une fortune en thérapies en médicaments, en aides sociales... un poid mort pour ma communauté et même ma famille.
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L'école a été un calvaire horrible pour moi. On a rit de moi, on m'a humilié publiquement, rejeté, craché dessus, vidé des poubelles et des verres d'urine chaude sur le dos, harcelé, violenté... et même les profs trouvaient ça hilarant... J'ai enduré, sans jamais me plaindre à personne et en parvenant à maintenir des notes correctes même si sincèrement je n'avais plus envie d'y aller du tout.
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Uniiversitaire, je n'ai jamais pu garder un emploi car je ne supporte pas les contacts humains, les critiques me détruisent, le rejet me fait tellement mal, la simple présence des femmes me rend honteux... je ne sort pratiquement jamais de chez-moi. Quand les gens me regardent, j'ai envie de mourir ou ça me rend très agressif envers eux ''Vous n'avez jamais vus de gros ou quoi? Regardez ailleurs merde!''... même faire mon épicerie est un combat difficile moralement ... j'en reviens épuisé avec la mort dans l'âme.
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J'ai toujours besoin d'aide financière des gens autour de moi et ils commencent à en avoir assez. Dieu sait que je les comprend. Si j'étais à leur place j'aurais été encore moins patient.
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J'ai atteint un point de ma vie où je me dis que mourir serait une libération. Ce n'est pas les larmes au yeux que j'écris cela... je ne pleure plus depuis longtemps. Le mal est permanent et bien ancré. Je ne fais pas une complainte non-plus, j'énonce des réalités qui, bien qu'elles soient dures à mon égard, sont bien réelles. Je rationalise tout et me méfie de mes émotions qui sont, elles, perpétuellement à fleur de peau.
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Je recherche le courage de mettre fin à mes jours. Ce n'est pas facile car je suis agnostique et j'ai donc très peur de la mort... j'essaye de raisonner avec moi-même en me disant que les choses seront mieux pour ceux que j'aime sans le fardeau que je suis. J'économiserai aussi des milliers de dollar à l'état, donc à tout le monde... je dois bien ça aux gens qui supportent un bon à rien dans mon genre depuis tant d'années.
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Ma décision est prise et est sans équivoque. Inutile de me dire d'aller voir un psy... j'en ai vu pendant 15 ans et j'ai entendu la même ritournelle en boucle. Ceux qui étaient de bonne volonté ont finit par me délaisser par découragement et ont confié mon dossier à d'autres. J'ai relu mon dossier moi-même, tentant de trouver des réponses par moi-même. Tout ce que j'y ai trouvé ce sont des diagnostiques, des prescriptions de médicaments, des élucubrations parfois carrément hors-sujet et d'autres en plein dans le mille... La vérité c'est que les psy ne servent à rien. Ils donnent un nom aux troubles mais ne peuvent rien y changer sauf en atténuant les symptômes avec des médicaments.
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Ce que je vous demande, sincèrement, c'est la méthode la moins douloureuse pour mourir. Je crois que l'on devrait donner aux gens le droit de mourir dignement par injection léthale selon leurs choix mais hélàs, la société aime garder ses malades en vie pour pouvoir se faire des pariahs et ainsi se valoriser face à eux.
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Imaginez-vous que c'est vous ''le pariah'' par lequel tout le monde se valorise... vous comprendrez mon choix.