C'est comme crier dans le désert

Slt,

Je suis en région parisienne, j'ai pas de boulot, pas d'amis, pas de famille, RSA coupé (décision arbitraire de la Caf), j'ai fait une demande d'aide alimentaire auprès de mon assistante sociale: refusée.
Je suis en co-location avec quelqu'un, mais vu que j'ai plus de ressources, je vais partir du logement, c'est pas la personne qui me vire, c'est moi qui vais partir parce que je ne veux pas être un parasite pour cette personne. Je vais donc aller dormir au 115, mais en ce moment, ils n'ont plus de place.

A partir de quel niveau on a le droit de penser sérieusement au suicide?

Je vais bien sûr contester la décision de la Caf, mais il n'y a même pas d'avocats consultables pendant les vacances. Et s'ils confirment sa décision, je fais quoi, je n'en sais rien.
De toute façon, dans ce monde, la main tendue n'existe pas, c'est chacun pour soi, si je disparais, y a pas grand monde qui va me regretter.
Pourtant si on proposais n'importe quel emploi que je suis capable de faire, je le prendrais, même payé en-dessous du SMIC, secrétariat, un peu de ménage, laver les chiottes, donner des cours de français ou d'autres choses, mais je crois que le monde du travail n'a pas besoin de moi.