Je veux mourir, sans souffrir
Julie_27
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gallavich
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6 avril 2015
6 avril 2015 à 04:37
6 avril 2015 à 04:37
Bonjour,
Je ne suis pas très bonne avec les mots, et peut-être un peu trop jeune. Mon commentaire sera sûrement inutile, et je m'en excuse d'avance.
Vous savez, ce n'est pas parce que vous ne tenez pas à vous-même que d'autre ne le font pas pour vous. Parfois nous sommes tellement renfermé sur notre propre douleur que nous ne voyons pas les choses à leur juste valeur.
Ma soeur à était agressée sexuellement, six ans après elle ne s'en es pas encore complètement remise. Nous ne pouvons pas tout oublier, nous devons apprendre à vivre avec la douleur, même si c'est horrible.
La vie est une succession d'épreuves, plus ou moins douloureuse. Et je m'obstine à croire aveuglément que même si vous ne voyez pas forcément d'issue il y en a une, vous ne la voyez peut-être pas maintenant, mais vous la verrez un jour, bientôt je l'espère. Mais cette issue ce n'est pas la mort. Je sais ce que c'est de se sentir vide de l'intérieur, et de ne plus savoir que faire pour combler les trous. Sortez, aller à un bar et bourrez vous. Sortez aller crier. Extériorisez. Vous en avez besoin. Mais ne vous suicidez pas, ça serez bête car la vie vous réserve encore tellement de belle chose.
Mon commentaire est vraiment brouillon, et ne vous aideras probablement pas mais tant pis.
Bonne journée/soirée.
Je ne suis pas très bonne avec les mots, et peut-être un peu trop jeune. Mon commentaire sera sûrement inutile, et je m'en excuse d'avance.
Vous savez, ce n'est pas parce que vous ne tenez pas à vous-même que d'autre ne le font pas pour vous. Parfois nous sommes tellement renfermé sur notre propre douleur que nous ne voyons pas les choses à leur juste valeur.
Ma soeur à était agressée sexuellement, six ans après elle ne s'en es pas encore complètement remise. Nous ne pouvons pas tout oublier, nous devons apprendre à vivre avec la douleur, même si c'est horrible.
La vie est une succession d'épreuves, plus ou moins douloureuse. Et je m'obstine à croire aveuglément que même si vous ne voyez pas forcément d'issue il y en a une, vous ne la voyez peut-être pas maintenant, mais vous la verrez un jour, bientôt je l'espère. Mais cette issue ce n'est pas la mort. Je sais ce que c'est de se sentir vide de l'intérieur, et de ne plus savoir que faire pour combler les trous. Sortez, aller à un bar et bourrez vous. Sortez aller crier. Extériorisez. Vous en avez besoin. Mais ne vous suicidez pas, ça serez bête car la vie vous réserve encore tellement de belle chose.
Mon commentaire est vraiment brouillon, et ne vous aideras probablement pas mais tant pis.
Bonne journée/soirée.
philippeb76
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6 avril 2015 à 14:41
6 avril 2015 à 14:41
J'ai été bouleversé par votre message. Votre souffrance témoigne d'une profonde humanité. Vous êtes au monde et rien que vous ne puissiez pour le moment déceler, ne vous rattache aux autres. La sexualité est le plus beau vecteur relationnel et vous avez été trahie sur ce plan par un individu ignoble qui ne peut pas avoir la prétention de résumer l'humanité à sa toute petite personne. Votre début de vie est amère, mais il n'y a aucune fatalité qui prévale. Vous ne dites rien de votre vie scolaire, estudiantine ou professionnelle. Nos investissements sociaux peuvent nous renvoyer une image positive que vous n'êtes peut être pas à même de distinguer en ce moment. Dites nous en plus. Oui, on peut se poser la question de la raison d'être. Ce serait Vous nier que de balayer cette question d'un revers de la main. Pour autant, la vie est faite de cycles imprévisibles, fastes et néfastes. Je suis passé par certains d'entre eux. Il n'est pas possible, à vous lire, que personne ne puisse vous aimer ou que notre société puisse vous ignorer indéfiniment. Vous réussissez en quelques mots à caractériser la douleur que nombre de personnes taisent. En cela déjà, vous suggérez la détention d'une force utile. Revenez à nous et discutons, pour le bien de tous, à commencer par le vôtre et pour finir par le nôtre.
Julie_27
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6 avril 2015
6 avril 2015 à 14:59
6 avril 2015 à 14:59
Ma vie scolaire est à mon image
J'avais des facilités disait-on. Puis je me suis gâchée. Je suis allée en BEP vente alors même que je déteste la vente. Je buvais, je fumais, je sechais les cours, j'étais pour autant première de la classe. Je n'ai pas été acceptée en bac pro à cause de mon comportement.
Mais l'on m'a donné une chance et je suis repartie en première d'adaptation puis j'ai eu mon bac STT.
Puis sans conviction je suis allée en fac de sport. J'ai eu ma première année, puis ma maman a eu son premier cancer. J'ai tout arrêté
Puis je suis partie en BTS notariat, en m'inscrivant au hasard dans les formations courtes. J'ai réussi à avoir mon BTS je ne sais pas trop comment. C'est à cet époque que j'ai fait cette mauvaise rencontre. Ça fait plus de trois ans en fait, je n'ai pas trop la notion du temps... puis je suis allée en Corse pour faire une licence de droit et devenir généalogiste
Je suis généalogiste dans une boîte qui fliqués ses employés
On a des puces sur nos voitures, sur nos téléphones. Malheureusement je ne me sens pas bien non plus dans cette boîte, et ce serait trop long à expliquer pourquoi.
Mon métier me rend à la fois heureuse et malheureuse. Je suis dissociée paraît - il. Et cela ne m'aide pas. Je suis sans cesse sur la route, à droite à gauche, constamment en fuite
J'avais des facilités disait-on. Puis je me suis gâchée. Je suis allée en BEP vente alors même que je déteste la vente. Je buvais, je fumais, je sechais les cours, j'étais pour autant première de la classe. Je n'ai pas été acceptée en bac pro à cause de mon comportement.
Mais l'on m'a donné une chance et je suis repartie en première d'adaptation puis j'ai eu mon bac STT.
Puis sans conviction je suis allée en fac de sport. J'ai eu ma première année, puis ma maman a eu son premier cancer. J'ai tout arrêté
Puis je suis partie en BTS notariat, en m'inscrivant au hasard dans les formations courtes. J'ai réussi à avoir mon BTS je ne sais pas trop comment. C'est à cet époque que j'ai fait cette mauvaise rencontre. Ça fait plus de trois ans en fait, je n'ai pas trop la notion du temps... puis je suis allée en Corse pour faire une licence de droit et devenir généalogiste
Je suis généalogiste dans une boîte qui fliqués ses employés
On a des puces sur nos voitures, sur nos téléphones. Malheureusement je ne me sens pas bien non plus dans cette boîte, et ce serait trop long à expliquer pourquoi.
Mon métier me rend à la fois heureuse et malheureuse. Je suis dissociée paraît - il. Et cela ne m'aide pas. Je suis sans cesse sur la route, à droite à gauche, constamment en fuite
Julie_27
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6 avril 2015
6 avril 2015 à 15:07
6 avril 2015 à 15:07
En écrivant tout ça, j'ai l'impression d'être une enfant gâtée constamment insatisfaite.
C'est détestable. Je le sais.
Pourtant je suis loin d'être une enfant gâtée.
Sans être une enfant malheureuse pour autant.
Je ne m'autorise pas à penser comme ça en public. Je suis très consciente de ce qui dérange et déplaît. Seulement si j'arrête de me mentir, c'est bien du négatif qui sort.
j'aurais voulu être psychologue ou chanteuse
j'aurais voulu ne pas me sentir ridicule en disant ça
Je ne suis pas crédible et je souffre de ne pas être prise au sérieux
Lorsque je me prends moi-même au sérieux, je deviens désagréable et pleine de rancunes
C'est détestable. Je le sais.
Pourtant je suis loin d'être une enfant gâtée.
Sans être une enfant malheureuse pour autant.
Je ne m'autorise pas à penser comme ça en public. Je suis très consciente de ce qui dérange et déplaît. Seulement si j'arrête de me mentir, c'est bien du négatif qui sort.
j'aurais voulu être psychologue ou chanteuse
j'aurais voulu ne pas me sentir ridicule en disant ça
Je ne suis pas crédible et je souffre de ne pas être prise au sérieux
Lorsque je me prends moi-même au sérieux, je deviens désagréable et pleine de rancunes
Julie_27
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Houseman
6 avril 2015 à 15:27
6 avril 2015 à 15:27
J'ai été voir ce psychiatre. Celui que l'on m'avait imposé pour l'enquête.
Je me suis dis qu'au moins lui il savait une partie de ce qui m'était arrivé, je n'aurais pas besoin de lui en reparler en détail.
Je me suis dit que s'il avait été dur c'était pour les besoins de l'enquête, pour tester ma crédibilité, voir mes réactions.
Mais ça s'est très mal passé. Il m'a dit que si celui qui m'a agressée l'a fait c'est parce qu'à son âge (le double du mien) il était vulnérable et une fille pas trop moche comme moi ça pouvait faire tourner les têtes surtout à un certain âge. Il m'a dit que comme j'avais perdu mon père a 14 ans, je devais avoir un problème avec les hommes et que je l'ai sans doute allumé sans m'en rendre compte
Ces mots, ce sont quasiment texto ceux du psy
J'ai ressenti un rejet quasiment instantané je n'ai plus su rien dire. A une époque je l'aurais baffe sans doute. Mais la je n'ai rien su dire, j'ai été anéantie et ma gorge s'est serrée.
Je nai pas pleuré jetais incapable de la moindre émotion. Il m'a dit qu'il ne pouvait rien pour moi si je ne voulais pas parler.
c'est étrange à dire, mais ce souvenir est presque aussi violent que l'agression elle - même.
J'ai beau penser qu'il est mauvais, qu'il n'aurait pas dû me dire ça, en même temps je pense qu'il a raison, ça me rend malade. Je fais que me dire que si je n'avais pas bu, j'aurais pu éviter ça, j'aurais pu mieux me défendre. J'aurais pu me douter qu'il avait de mauvaises pensées. Il lui était arrivé de se montrer jaloux et excessif. J'aurais sans doute pu éviter ça, mais voilà je n'ai pas su
Je me suis dis qu'au moins lui il savait une partie de ce qui m'était arrivé, je n'aurais pas besoin de lui en reparler en détail.
Je me suis dit que s'il avait été dur c'était pour les besoins de l'enquête, pour tester ma crédibilité, voir mes réactions.
Mais ça s'est très mal passé. Il m'a dit que si celui qui m'a agressée l'a fait c'est parce qu'à son âge (le double du mien) il était vulnérable et une fille pas trop moche comme moi ça pouvait faire tourner les têtes surtout à un certain âge. Il m'a dit que comme j'avais perdu mon père a 14 ans, je devais avoir un problème avec les hommes et que je l'ai sans doute allumé sans m'en rendre compte
Ces mots, ce sont quasiment texto ceux du psy
J'ai ressenti un rejet quasiment instantané je n'ai plus su rien dire. A une époque je l'aurais baffe sans doute. Mais la je n'ai rien su dire, j'ai été anéantie et ma gorge s'est serrée.
Je nai pas pleuré jetais incapable de la moindre émotion. Il m'a dit qu'il ne pouvait rien pour moi si je ne voulais pas parler.
c'est étrange à dire, mais ce souvenir est presque aussi violent que l'agression elle - même.
J'ai beau penser qu'il est mauvais, qu'il n'aurait pas dû me dire ça, en même temps je pense qu'il a raison, ça me rend malade. Je fais que me dire que si je n'avais pas bu, j'aurais pu éviter ça, j'aurais pu mieux me défendre. J'aurais pu me douter qu'il avait de mauvaises pensées. Il lui était arrivé de se montrer jaloux et excessif. J'aurais sans doute pu éviter ça, mais voilà je n'ai pas su
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6 avril 2015 à 15:30
6 avril 2015 à 15:30
Je parle beaucoup là, mais en vrai je ne sais pas le faire. J'ai tellement honte
Je n'ai pas envie de revivre ça. Je n'aurais pas la force de vivre à nouveau quelque chose de semblable
Je n'ai pas envie de revivre ça. Je n'aurais pas la force de vivre à nouveau quelque chose de semblable
Andy31200
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6 avril 2015 à 16:53
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Bonjour,
J'ai tout lu et je voudrais reprendre certaines choses, pour résumer.
Houseman : " la vie est faite de cycles imprévisibles, fastes et néfastes"
Tout à fait exact, je comprends Julie et son désir d'en finir car ce qu'elle supporte est très dur, elle en à marre de cette vie mais je voudrais ajouter " de cette vie là ", maintenant, pas de la vie en général qui peut lui apporter plein de joies.
Julie "J'ai été voir ce psychiatre. Celui que l'on m'avait imposé" si c'est imposé , ça ne peut pas trop marcher, pour qu'une psychothérapie fonctionne et soit efficace il faut être partie prenante dans ce soin et surtout se sentir en confiance.
Julie est une victime mais elle souffre et à besoin d'aide, pourquoi ne pas retenter de voir quelqu'un ?
J'ai tout lu et je voudrais reprendre certaines choses, pour résumer.
Houseman : " la vie est faite de cycles imprévisibles, fastes et néfastes"
Tout à fait exact, je comprends Julie et son désir d'en finir car ce qu'elle supporte est très dur, elle en à marre de cette vie mais je voudrais ajouter " de cette vie là ", maintenant, pas de la vie en général qui peut lui apporter plein de joies.
Julie "J'ai été voir ce psychiatre. Celui que l'on m'avait imposé" si c'est imposé , ça ne peut pas trop marcher, pour qu'une psychothérapie fonctionne et soit efficace il faut être partie prenante dans ce soin et surtout se sentir en confiance.
Julie est une victime mais elle souffre et à besoin d'aide, pourquoi ne pas retenter de voir quelqu'un ?
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6 avril 2015 à 17:03
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Le psy en question, la deuxieme fois cest moi qui ai pris la decision daller le voir.
sinon J'ai été voir une psy qui pratiquait L'EMDR. C'est compliqué d'expliquer ce que c'est.
L'emdr ça a cassé cette froideur et cette dureté. Ça m'a permis d'avoir des émotions que je n'avais plus. J'y suis allée un an au début deux fois par mois puis une fois. C'était assez onéreux. .. et certaines séances assez dures
Le simple fait d'être sous hypnose (ce netait pas a chaque fois) avec cette femme en qui j'avais confiance était une véritable épreuve. Impossible de me laisser aller. Je me suis mise à avoir des réactions corporelles bizarres.
J'ai pu comprendre certaines choses et cela m'a soulagée parfois un peu, mais le fait de briser ma carapace, ça m'a aussi rendue plus vulnérable.
J'avoue que je suis perdue. Une partie de moi est pleine d'envies, une autre à peur, de tout.
sinon J'ai été voir une psy qui pratiquait L'EMDR. C'est compliqué d'expliquer ce que c'est.
L'emdr ça a cassé cette froideur et cette dureté. Ça m'a permis d'avoir des émotions que je n'avais plus. J'y suis allée un an au début deux fois par mois puis une fois. C'était assez onéreux. .. et certaines séances assez dures
Le simple fait d'être sous hypnose (ce netait pas a chaque fois) avec cette femme en qui j'avais confiance était une véritable épreuve. Impossible de me laisser aller. Je me suis mise à avoir des réactions corporelles bizarres.
J'ai pu comprendre certaines choses et cela m'a soulagée parfois un peu, mais le fait de briser ma carapace, ça m'a aussi rendue plus vulnérable.
J'avoue que je suis perdue. Une partie de moi est pleine d'envies, une autre à peur, de tout.
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6 avril 2015 à 17:12
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Oui , je connais l 'EMDR,( va voir mon profil en cliquant sur mon pseudo )
Tu a le désir d'aller mieux, tu ne te complait pas dans des bénéfices secondaires, tu a de bonnes capacités d'analyse et de réflexion, le pronostic pour toi est bon. Tu parle de " psy " , médecin psychiatre ou psychologue ?
Tu a le désir d'aller mieux, tu ne te complait pas dans des bénéfices secondaires, tu a de bonnes capacités d'analyse et de réflexion, le pronostic pour toi est bon. Tu parle de " psy " , médecin psychiatre ou psychologue ?
Julie_27
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6 avril 2015 à 17:22
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C'est un psychiatre en ce qui concerne le premier que j'ai été voir.
Celle qui pratique l'emdr je ne sais pas...
J'ai des envies mais je vois bien que je ne suis pas assez forte pour me sentir vraiment bien.
Il ya peu, j'ai été en couple. Quelquun de sensible, avec un certain vécu. J'ai fait des efforts de communication et dautres choses pour que ca marche. Jen avais reellement envie. Je lui ai dit ce qui m'était arrivé dans la vie au lieu de jouer les rigolottes. Il était compréhensif (jusqu'à un certain point) j'étais pas si mal au début, et puis mon corps à commencé à faire n'importe quoi. Des douleurs dans le ventre très intenses, des blocages dorsaux, des images horribles qui venaient me hanter, des choses intimes que je n'avais jamais eues. Et ce, chaque fois que je le voyais...
J'ai l'impression d'être prisonnière de ma tête et maintenant de mon corps. Quoi que je fasse tout me revient plus violemment encore en plein visage
Celle qui pratique l'emdr je ne sais pas...
J'ai des envies mais je vois bien que je ne suis pas assez forte pour me sentir vraiment bien.
Il ya peu, j'ai été en couple. Quelquun de sensible, avec un certain vécu. J'ai fait des efforts de communication et dautres choses pour que ca marche. Jen avais reellement envie. Je lui ai dit ce qui m'était arrivé dans la vie au lieu de jouer les rigolottes. Il était compréhensif (jusqu'à un certain point) j'étais pas si mal au début, et puis mon corps à commencé à faire n'importe quoi. Des douleurs dans le ventre très intenses, des blocages dorsaux, des images horribles qui venaient me hanter, des choses intimes que je n'avais jamais eues. Et ce, chaque fois que je le voyais...
J'ai l'impression d'être prisonnière de ma tête et maintenant de mon corps. Quoi que je fasse tout me revient plus violemment encore en plein visage
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Andy31200
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"J'ai l'impression d'être prisonnière de ma tête et maintenant de mon corps. "
Il faut absolument t'en libérer et c'est possible
Toutes ces souffrances physiques sont peut être des psycho somatisations , eh oui , notre psychisme nous joue parfois des sales tours, lorsque la souffrance morale se transforme en symptôme physique par ce qu'elle est intolérable.
Je te conseillerais de rencontrer un médecin psychiatre afin de refaire une évaluation de ton état mental, voir quel type de thérapie peut t'aider ,voir aussi une aide médicamenteuse associée.
Il faut absolument t'en libérer et c'est possible
Toutes ces souffrances physiques sont peut être des psycho somatisations , eh oui , notre psychisme nous joue parfois des sales tours, lorsque la souffrance morale se transforme en symptôme physique par ce qu'elle est intolérable.
Je te conseillerais de rencontrer un médecin psychiatre afin de refaire une évaluation de ton état mental, voir quel type de thérapie peut t'aider ,voir aussi une aide médicamenteuse associée.
Julie_27
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6 avril 2015 à 17:55
6 avril 2015 à 17:55
J'ai pris des cachets pour dormir et des anxiolitiques pendant une période
Les premiers ne me faisaient plus effet mais j'étais accroc, j'en ai pris
L'emdr ça m'a redonné un peu de souffle sur ça. Suite à ça j'ai mieux dormi, c'était incroyable après plus de dix ans à ne pas dormir des nuits. Il m'arrive encore régulièrement de passer des nuits blanches, par période, mais plus comme avant.
Mais les médicaments ne m'ont pas aidée. Les anxiolitiques me rendaient fofolle, ça m'a aidée sur le moment mais c'était pas moi. J'étais comme droguée. J'ai eu du mal à arrêter, j'étais dépendante. Il m'arrive de vouloir en prendre de nouveau, mais je ne veux pas prendre ça toute ma vie.
Les premiers ne me faisaient plus effet mais j'étais accroc, j'en ai pris
L'emdr ça m'a redonné un peu de souffle sur ça. Suite à ça j'ai mieux dormi, c'était incroyable après plus de dix ans à ne pas dormir des nuits. Il m'arrive encore régulièrement de passer des nuits blanches, par période, mais plus comme avant.
Mais les médicaments ne m'ont pas aidée. Les anxiolitiques me rendaient fofolle, ça m'a aidée sur le moment mais c'était pas moi. J'étais comme droguée. J'ai eu du mal à arrêter, j'étais dépendante. Il m'arrive de vouloir en prendre de nouveau, mais je ne veux pas prendre ça toute ma vie.
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Tu as raison les anxiolytiques et plus particulièrement les benzodiazépines ne doivent être prescrits qu'en cure, sur une période limitée.
C'est vrai que les médicaments ne vont pas régler tes problèmes mais ils peuvent te permettre de mieux fonctionner et réfléchir, je te parlais d'une " aide médicamenteuse "
" mais je ne veux pas prendre ça toute ma vie" bien sur que non et c'est pour cela que je te conseillais de voir un médecin psychiatre qui maitrise mieux les psychotropes .
C'est vrai que les médicaments ne vont pas régler tes problèmes mais ils peuvent te permettre de mieux fonctionner et réfléchir, je te parlais d'une " aide médicamenteuse "
" mais je ne veux pas prendre ça toute ma vie" bien sur que non et c'est pour cela que je te conseillais de voir un médecin psychiatre qui maitrise mieux les psychotropes .
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Je ne sais pas à qui m'adresser. Je ne connais personne qui connaisse un bon médecin de ce genre, et toute seule, j'ai tellement peur de faire encore un mauvais choix, de tomber sur quelqu'un qui me dise des choses qui me fassent encore plus de mal...
Julie_27
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Vous devez penser que je ne fais rien pour aller mieux. Je vous assure que je fais du mieux que je peux. J'ai même été voir un médecin chinois qui utilise l'énergie, et un raiki
Chaque fois il me faut du temps pour me convaincre d'y aller. Quand je crois que je vais mieux, je sombre plus profondément, pour un sentiment de rejet, un jugement de quelqu'un que j'estime, souvent des futilités
Chaque fois il me faut du temps pour me convaincre d'y aller. Quand je crois que je vais mieux, je sombre plus profondément, pour un sentiment de rejet, un jugement de quelqu'un que j'estime, souvent des futilités
Andy31200
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6 avril 2015 à 18:11
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Tu peux prendre RDV dans un CMP ( Centre Médico Psychologique ) proche de chez toi ( service public,gratuité des soins aucune avance d'argent ) le service public permet d'avoir une " sécurité de compétence ".,
Tu peux contacter aussi un psychiatre privé ( risque de dépassement d'honoraires, se renseigner avant la consult ) Tu vas à une première consult et si tu ne te sens pas en confiance tu vas en voir un autre..
Tu peux contacter aussi un psychiatre privé ( risque de dépassement d'honoraires, se renseigner avant la consult ) Tu vas à une première consult et si tu ne te sens pas en confiance tu vas en voir un autre..
Julie_27
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Merci pour votre aide...
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De rien Julie, je dois me déconnecter et repasse donner de tes nouvelles..;-)
Julie_27
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Je ne sais pas si je vais le faire... je me connais, il me faut du temps.
Je l'ai dis déjà, et je m'étonne de parler autant. Mais en vrai, je suis bloquée, rien ne sort.
Pour me convaincre d'y aller il faut que je me sente suffisemment forte et poyr me sentir forte, je me dissocie. Je ne sais pas si je peux le dire comme ça. Mais du coup je suis là sans être la
Je l'ai dis déjà, et je m'étonne de parler autant. Mais en vrai, je suis bloquée, rien ne sort.
Pour me convaincre d'y aller il faut que je me sente suffisemment forte et poyr me sentir forte, je me dissocie. Je ne sais pas si je peux le dire comme ça. Mais du coup je suis là sans être la
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Il faut du temps au temps...je ne décourage pas de te voir un jour faire la démarche car il y a tout de même de la ressource en toi ...bonne chance aussi.
Julie_27
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6 avril 2015 à 20:40
6 avril 2015 à 20:40
Ce qui me tient, c'est que ma mère a besoin de moi. Ou plutôt elle n'a pas besoin que je lui rajoute une peine supplémentaire. Mais ma présence est un poids pour beaucoup de monde. Ma propre soeur (qui elle, est au courant de ce qui est arrivé puisque la police l'a interrogée) ne me tolère que lorsque je vais bien.
Je lui ai dit de n'en parler à personne
Elle a continué à aller le voir jouer au basket quelques fois. Elle fait des livres souvenirs avec des photos. Elle a mis pleins de photos ou il apparaît dessus. Elle a eu son lot de peines entre mon père et ma mère, elle aussi. Mais c'est horrible de ne se sentir soutenue par personne. Elle fait comme si rien ne s'était passé. Que dire ? Que c'est trop dur pour elle a supporter ? Je ne sais même pas quoi en penser. Ca me fait tellement mal, je ne comprends pas. J'essaie de passer outre, mais c'est dur de savoir que je dérange à ce point
Rien ne me fera me sentir moins seule
Je lui ai dit de n'en parler à personne
Elle a continué à aller le voir jouer au basket quelques fois. Elle fait des livres souvenirs avec des photos. Elle a mis pleins de photos ou il apparaît dessus. Elle a eu son lot de peines entre mon père et ma mère, elle aussi. Mais c'est horrible de ne se sentir soutenue par personne. Elle fait comme si rien ne s'était passé. Que dire ? Que c'est trop dur pour elle a supporter ? Je ne sais même pas quoi en penser. Ca me fait tellement mal, je ne comprends pas. J'essaie de passer outre, mais c'est dur de savoir que je dérange à ce point
Rien ne me fera me sentir moins seule
6 avril 2015 à 13:30
C'est d'ailleurs cette situation qui m'a fait croire que j'avais des amis. L'un d'eux en a profité pour me violer, alors que j'étais ivre.
Bien fait pensent certains. J'ai déjà entendu ça. Le psy que j'ai du aller voir après avoir porté plainte m'a dit que j'avais 50% de responsabilité.
Tout est dit. Il ya une partie de moi qui a envie de vomir avec cette pensée et l'autre qui ne peut qu'être d'accord. Toute la société accepte et tolère cela chez les hommes
Mais les filles comme moi, on ne veut pas les voir ni les entendre. Tout va bien, ce n'est pas si grave. Et puis comme j'avais déjà des hauts et des bas avant cela, tout compte fait c'est moi qui me suis mise dans cette situation.
Je ne suis rien d'autre qu'une fille paumée que l'on veut bien tolérer de temps à autres presque par pitié. Mais personne ne peut aimer quelqu'un comme moi
Je suis toujours à l'écoute des autres, à m'en rendre malade parfois car je déteste la souffrance et l'injustice. Mais au fond j'en suis arrivée à être égocentrique. Je ne pense qu'à moi, je n'arrive plus à ne plus penser à ma douleur et au vide que je ne sais pas remplir.
je suis bien consciente que si je n'ai pas d'amis véritables c'est parce que je ne suis pas comme tout le monde. J'arrive à me forcer un peu mais très vite cela me fait souffrir encore plus et je me sens encore plus mal
6 avril 2015 à 13:59
6 avril 2015 à 14:09
Je ne me trouve pas d'excuses. Je suis juste fatiguée et j'en suis la esponsable. Je ne suis pas assez forte
Je suis juste une mascarade
6 avril 2015 à 14:13
cela me coupe les ailes. Mes propres pensées sont comme une scie qui coupent sans cesse la branche sur laquelle je suis.
Chaque fois j'arrive à m'envoler sur une autre mais elle est de plus en plus fragile et haute.
La moindre difficultés fait maintenant briser ma branche comme un rien
6 avril 2015 à 14:23