Mère seule et bébé à 46 ans...

Bonjour! Tout d'abord, à ta question : "si j'ai la force d'en avoir un second"? La réponse est "bien sûr" sinon il ne faut pas le faire car rien ne nous y oblige. Le dilemme est généralement dans le questionnement avant l'acte, mais pas lorsque la réalité prend ses aises et que c'est un choix conscient. On s'adapte toujours... Fonder une famille n'est pas un jeu, c'est un ensemble d'obligations (et non pas de problèmes), c'est un choix réfléchi, dans un but de donner le bonheur à d'autres personnes... (C'est le même sentiment que "vouloir adopter" parc qu'on pense avoir suffisamment d'amour pour quelqu'un d'autre que soi-même).
Bien que ce soient des responsabilités et des engagements certains vue que je le vis avec mon 1er enfant, lorsqu'on a une force de caractère (car il en faut) et que l'envie de le faire est réellement présent, on y arrive plus aisément. Les charges pour un ou deux enfants sont les même car la famille nous prend du temps dans les deux cas. Ce qui peut manquer, c'est la disponibilité lorsqu'on est seule, c'est vrai ! il faut s'organiser. Tout de même, pour ma part, l'objectif n'est pas de gâcher la vie de plusieurs personnes, mais plutôt de donner la vie heureuse à plusieurs personnes (moi y compris !), et de s'en sentir capable... Ayant manqué d'affection lorsque j'étais enfant, au lieu de devenir « amer », j'ai fait le choix d'en donner beaucoup...

Aussi, sans le vouloir, en répondant à ta question, tu viens de me donner la solution à mon problème et de me faire réaliser à quel point j'y trouve de la gratification. Avant mon 1er enfant, je pensais que ma vie était complète, satisfaisante et plutôt agréable. Je pouvais m'acheter ce que je voulais et ne me posais pas de question sur l'avenir, jusqu'au moment où j'ai réalisé que le temps passait et qu'à cette allure je n'allais pas fonder de famille. Pensant tout assumer, je me disais que cela serait facile, et je me trompais ! Mais malgré cela, je ne regrette pas ! bien au contraire, je me demande ce que je faisais avant. c'est une autre vie et je regrette pas le passé qui était, pour moi, plus facile.

Pour ma part, je conseille à toute personne souhaitant devenir parent de bien repenser la chose et d'avoir une conviction sans limite du choix de vie fait, car on ne retourne pas un enfant lorsqu'on change d'avis ou que la situation devient difficile. Des sacrifices devront être faits, des questions comme celle qui est posée dans cet échange aussi ; ils en entendront à chaque coin de rue : des jugements, et des critiques aussi... Mais s'ils assument leur choix et travaillent avec joie pour ça, alors tout ira bien.

Et, pour ce qui est de l'accouchement par césarienne, c'était beaucoup moins compliqué comparée à une grosse opération de fibromes qui a failli me coûter la vie et m'a fait comprendre l'utilité de celle-ci... J'étais très vite débout, le surlendemain de mon opération, en voulant secourir l'enfant qui pleurait. N'étant pas quelqu'un de plaintif, mais plutôt une personne courageuse, je reste persuadée que la vie, le don d'une vie reste quelque de merveilleux. Mais ça n'engage que moi...

Merci de m'avoir posé la question!

Donc, en veux-tu un deuxième ? Je suis perdu

Oui, en effet. Eh bien, l'âge n'est pas une raison pour arrêter. Je dirais que tu devrais en avoir un deuxième. Si telle est ton envie.