Besoin de soutien
helene
-
12 sept. 2014 à 09:40
olf39 Messages postés 20 Date d'inscription mercredi 11 juin 2014 Statut Membre Dernière intervention 14 décembre 2015 - 9 nov. 2014 à 20:00
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2 réponses
Do65
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vendredi 12 septembre 2014
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18 février 2015
11
12 sept. 2014 à 14:34
12 sept. 2014 à 14:34
Bonjour,
J'ai perdu mon papa le 17 février 2014, d'un glioblastome grade 4, cela a duré 1 an.
Je me suis également beaucoup occupé de lui avec maman, nous l'avons accompagné jusqu'au bout à la maison. Cela fait maintenant 7 mois qu'il n'est plus là, c'est très dur, il y a le manque mais je me raccroche à tout ce que j'ai pu faire avec lui et pour lui ces derniers mois. Notre satisfaction, c'est que nous avons pu le garder auprès de nous jusqu'à la fin, nous avons vécu des moments très difficiles mais nous étions là 24 h sur 24 h rien que pour lui, je me dis qu'il n'aurait pas été choyée de la même façon, s'il avait été hospitalisé et j'ai eu la chance d'arrêter mon travail pendant 3 mois pour me consacrer à lui et à ma maman en m'intallant chez eux et grâce au soutien de mon mari qui a accepté que je m'absente. D'autant plus que je suis aide-soignante, je n'aurais pas pu m'occuper des autres en sachant que mon papa avait besoin de moi.
Je repense beaucoup aux bons moments que nous avons passé. Aux sourires de mon papa, même dès fois à ses plaisanteries, aux promenades en voiture, en fauteuil roulant, aux repas aux restaurants. Je me dis que heureusement que nous avons réussi à faire tout ça et je ne regrette rien, je suis heureuse d'avoir pris le temps, d'avoir consacré mon énergie à l'entourer avec ma maman.
Le manque et la douleur sont là, mais malheureusement il n'y a que le temps qui peut estomper tout ceci et se dire que nous avons tout fait pour lui permettre d'avoir eu une fin la plus douce possible.
Là où ils se trouvent tous les deux, ils sont fiers de leurs enfants. "les âmes ne meurent jamais".
J'espère que ce témoignage vous aidera à remonter la pente, pensez à vos enfants, ils ont besoins de vous.
A bientôt peut-être ?
J'ai perdu mon papa le 17 février 2014, d'un glioblastome grade 4, cela a duré 1 an.
Je me suis également beaucoup occupé de lui avec maman, nous l'avons accompagné jusqu'au bout à la maison. Cela fait maintenant 7 mois qu'il n'est plus là, c'est très dur, il y a le manque mais je me raccroche à tout ce que j'ai pu faire avec lui et pour lui ces derniers mois. Notre satisfaction, c'est que nous avons pu le garder auprès de nous jusqu'à la fin, nous avons vécu des moments très difficiles mais nous étions là 24 h sur 24 h rien que pour lui, je me dis qu'il n'aurait pas été choyée de la même façon, s'il avait été hospitalisé et j'ai eu la chance d'arrêter mon travail pendant 3 mois pour me consacrer à lui et à ma maman en m'intallant chez eux et grâce au soutien de mon mari qui a accepté que je m'absente. D'autant plus que je suis aide-soignante, je n'aurais pas pu m'occuper des autres en sachant que mon papa avait besoin de moi.
Je repense beaucoup aux bons moments que nous avons passé. Aux sourires de mon papa, même dès fois à ses plaisanteries, aux promenades en voiture, en fauteuil roulant, aux repas aux restaurants. Je me dis que heureusement que nous avons réussi à faire tout ça et je ne regrette rien, je suis heureuse d'avoir pris le temps, d'avoir consacré mon énergie à l'entourer avec ma maman.
Le manque et la douleur sont là, mais malheureusement il n'y a que le temps qui peut estomper tout ceci et se dire que nous avons tout fait pour lui permettre d'avoir eu une fin la plus douce possible.
Là où ils se trouvent tous les deux, ils sont fiers de leurs enfants. "les âmes ne meurent jamais".
J'espère que ce témoignage vous aidera à remonter la pente, pensez à vos enfants, ils ont besoins de vous.
A bientôt peut-être ?
olf39
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16
Modifié par olf39 le 9/11/2014 à 20:04
Modifié par olf39 le 9/11/2014 à 20:04
bonjour
je suis dans votre cas et il est vrai que c'est très difficile de remonter la pente!
mais il faut s'accrocher et se dire que l'on aurait pas tenu encore longtemps dans ces conditions, voir souffrir quelqu'un qu'on aime si fort est vraiment très dur, ma paralysie pour finir, l'incontinence , ne plus manger seul, des allucinations, pertes d'équilibre, perte de poid, plus aucune force physique, aucune envie de rien, fatigue du bruit, du monde, c'est terrible et chaque nuit je me disait respire t il encore? Ayant peur de la moindre complication, l'inconnu car on nous dit rien à l'avance et c'est au jour le jour et selon les problèmes qui arrivent qu'on nous dit oui c'est la maladie qui évolue!
je savais que le compte à rebours était lancé, 1 an au maximum m'avait on annoncé après le deuxième traitement avastin plus chimiot et malheureusement au bout de 8 mois tout c'est écroulé, les espoirs, la vie..
Se reconstruire ça ne va pas être facile du tout, vivre seule sans l'épaule qui nous a toujours soutenu. Mon mari était ma force et sans lui rien n'est pareil!!!!
Courage il nous faudra, mais gardons que les bons souvenirs malgré que les mauvais soit toujours présent! et se dire qu'on a donné tout notre amour pour eux et notre temps!
je suis dans votre cas et il est vrai que c'est très difficile de remonter la pente!
mais il faut s'accrocher et se dire que l'on aurait pas tenu encore longtemps dans ces conditions, voir souffrir quelqu'un qu'on aime si fort est vraiment très dur, ma paralysie pour finir, l'incontinence , ne plus manger seul, des allucinations, pertes d'équilibre, perte de poid, plus aucune force physique, aucune envie de rien, fatigue du bruit, du monde, c'est terrible et chaque nuit je me disait respire t il encore? Ayant peur de la moindre complication, l'inconnu car on nous dit rien à l'avance et c'est au jour le jour et selon les problèmes qui arrivent qu'on nous dit oui c'est la maladie qui évolue!
je savais que le compte à rebours était lancé, 1 an au maximum m'avait on annoncé après le deuxième traitement avastin plus chimiot et malheureusement au bout de 8 mois tout c'est écroulé, les espoirs, la vie..
Se reconstruire ça ne va pas être facile du tout, vivre seule sans l'épaule qui nous a toujours soutenu. Mon mari était ma force et sans lui rien n'est pareil!!!!
Courage il nous faudra, mais gardons que les bons souvenirs malgré que les mauvais soit toujours présent! et se dire qu'on a donné tout notre amour pour eux et notre temps!