Mon sentiment sur les psychiatres

conseil01 Messages postés 83 Date d'inscription dimanche 4 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 9 novembre 2014 - 8 févr. 2014 à 21:13
conseil01 Messages postés 83 Date d'inscription dimanche 4 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 9 novembre 2014 - 8 févr. 2014 à 23:01
Bonjour à tous,
Désolée pour la longueur de mon sujet.
Je ne vais pas faire ici mon autobiographie, mais parcourir quelques éléments de ma vie.

En 1990, décès de l'homme de ma vie, que je devais épouser le mois suivant. Enceinte (désirée), le choc fut tel, que j'ai perdu mon bébé. Suicide a été conclu par les forces de l'ordre, qui n'ont pas voulu faire d'enquête, au motif que le frère ainé avait eu des demélés avec la justice, et "qu'un de moins dans la famille, ne leur faisait pas de mal" m'a dit la police le lendemain du drame. Mon ami très équilibré, depuis 7 ans souhaitait m'épouser, avions conçu avec joie cet enfant, se serait suicidé d'un coup de fusil à pompe dans les intestins, dans un appartement de 3 pièces en présence de 5 personnes........

Je n'ai jamais cru à cette version, et ne m'en suis jamais remise. J'ai été dans l'obligation de cesser mon activité professionnelle.

Quelques années plus tard, je quitte l'appartement ou trop de souvenirs me tiraient vers le bas, je quitte le 92 pour le 91. Je change de médecin, et découvre un généraliste exceptionnel, d'humanité, de compétences etc... Celui-ci découvre ce qu'aucun médecin n'avait pensé à ce jour, je suis atteinte d'une Spondylhartrite ankylosante.

Heureuse, si je puis dire de cette "découvert", les autres praticiens mettaient mon mal de dos sur le compte de la maladie "du siècle" ou d'origine psychologique....

Je consulte donc à plusieurs reprises ce "docteur miracle" dans le cadre de cette maladie génétique. Il apprend à me connaître, et m'annonce un jour que je suis en "grave dépression". Je m'oppose à son diagnostique, au motif que je ne suis pas triste, je n'ai pas de larme, mais une grande fatigue.

Alors consciente de ses compétences,après lui avoir relaté quelques moments douloureux de ma vie, j'accepte sa version et ai depuis une confiance illimitée dans cet "homme miracle". Je lui fait part de mon idée de consultation de psychiatrie. Il me déconseille formellement d'y avoir recours. Je suit son conseil, et vie avec cette dépression et mon Prozac qui me convient parfaitement.

Les années passent. Décembre 2011, j'apprends le décès de mon père en province, je vous évite les détails conflictuels avec mon demi frère et sa mère.

Novembre 2012, Maman décède, atteinte d'une "démence fronto temporale", elle ne voulait plus entendre parler de moi au motif que je l'avais faite mettre sous "protection" alors que je lui avais parlé des bénéfices pour elle de cette mesure. (elle vivait seule dans ma maison, isolée, à la merci de tous les voyous,commerciaux escrocs et autres gitans qui abusaient d'elle). L'association tutélaire qui en était chargée, n'a pas daigné me faire part de son hospitalisation.

Le décès de Maman m'achève psychologiquement, je passe outre les conseils de mon généraliste, je n'ai pas la force de me rendre à son cabinet du 91, d'ou j'ai déménagé pour le 78, et me rends à l'hôpital de ma ville au service psychiatrie.

La médecin que je consulte, me "bourre" de médicaments qui m'abrutissent complètement et me dirige vers un CMP auprès d'une psychologue. Je la rencontre, excellent contact, discussions constructives, nous nous voyons toutes les semaines, et je continue mon Prozac.

Juillet 2013, je suis assignée au tribunal par mon demi-frère qui conteste les assurances vies que m'a laissé mon père à son décès. Ce demi frère avait eu la délicatesse de venir cambrioler mon père, celui-ci s'en est souvenu.

Cette assignation m'anéantie, ma psychologue me conseille une hospitalisation au regard de mon état végétatif. Je consulte la psychiatre, et envisageons d'un commun accord une hospitalisation pour le 23 Décembre 2013 (3 semaines environ), elle me demande de le rappeler à ce moment.

Je m'organise, tant pour mes actions de bénévolat auprès des associations ou je suis engagée, que pour la garde de ma petite chienne, je dérange les voisins etc...

Le 26 Novembre 2013 9h du matin, appel d'une femme se présentant comme la psychiatre de mon fils (j'ai omis de préciser que j'avais un fils,âgé de 49 ans, d'un précédent mariage en 1964 qui s'est fort mal terminé avec le père). Cette psy. me demande si j'avais des nouvelles de mon fils? je lui répond par l'affirmative, celui-ci m'avait appelée pour mon anniversaire peu de temps avant.

Elle me parle durant 1/4 d'heure, me disant que mon fils était entrain de résoudre ses problèmes d'alcoolisme, que c'était un "bon"garçon, pour conclure en me disant" je vois que vous ne savez pas, je crois que votre fils est décédé........

Je lui demande des explications, elle ne peut me répondre! Elle "aurait su", par un patient de l'hôpital de jour ou était suivi mon fils qu'il était peut-être décédé.

Anéantie, au fond de mon lit, des vertiges me prennent, impossible de rester debout. Je parviens toutefois à appeler les pompiers du 77 ou demeurait mon fils,sans date de décès ils ne peuvent rien me dire. J'appelle le commissariat, même réponse, j'appelle l'hôpital, on ne connait pas mon fils.J'appelle le cimetière, pas d'enterrement à son nom.

C'est au bout d'une semaine qu'une amie journaliste a pu savoir que mon fils avait été retrouvé mort chez lui, et avait été incinéré à la demande du père, qui joint, me dit " j'ai jeté les cendres dans un champs, je ne sais ou.....

Nous sommes alors début Décembre. Je me dis "vivement le 23 Décembre que la clinique me prenne en charge, je suis à bout et pense très fortement à la Quinine.

Le 23 Décembre, prête à partir pour 3 semaines avec mon sac prêt, j'appelle "ma" psy. qui me dit que la clinique ou elle avait prévu de m'hospitaliser était complète...Elle m'engageait à trouver une autre clinique.....

Si vous avez eu la patience de me lire jusqu'au bout je vous remercie vivement.

Pour conclure, ma question est: que pensez vous du comportement de ces 2 psy?

N.B. Il m'a fallu énormément de volonté pour relater ces quelques bribes de ma vie, soyez indulgents. Merci
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2 réponses

DCI Messages postés 87237 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 3 mai 2024 37 372
8 févr. 2014 à 22:53
Bonjour,

Désolé...
Bien qu'étant très sensible à votre histoire, nous ne pouvons apporter (et nous interdisons d'apporter...) un jugement quelconque sur un soignant, qu'il soit psy ou appartenant à une profession médicale ou para- médicale.
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conseil01 Messages postés 83 Date d'inscription dimanche 4 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 9 novembre 2014
8 févr. 2014 à 23:01
Ce n'est pas grave, si vous avez eu la patience de me lire jusqu'au bout, je vous remercie. Je ne vous demande pas de porter un jugement, seulement de savoir si l'attitude de ces 2 psy vous paraissait normal. Mais ou se trouve la normalité....?????
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