Aidez moi à empêcher une bêtise

Bonjour,
Je pense que pour commencer je vais vous présenter ma personne (amis de l'égocentrisme bonsoir..) ma vie, puis vous pourrez en conclure et m'aider comme vous pouvez. Je pense que je peux me résumer en quelques mots... Je suis défaitiste, tendance à la lâcheté, et à me victimiser, pessimiste, excellent manipulateur, mais je suppose que j'ai tout de même quelques (rares) qualités : je suis assez calme, politiquement correct... Et d'après certaines personnes influençables gentil. Jusqu'à mes 13 ans j'avais une vie totalement normal (un long supplice), et depuis, j'ai (pour faire simple) fais pas mal de choses. Pour commencer, mon meilleur ami est gay, et a 2 ans de plus que moi. Rien d'original jusque là. Le petit bémol c'est que j'ai eu des pulsions homosexuelles, que je suis sorti avec lui sans l'aimer, donc que je lui ai légèrement brisé le coeur. Cette magnifique histoire d'amour qui a quand même duré 4 mois (de mensonges à moi comme à lui) a entraîné de nombreuses choses. Ma dépression, puisque je me sentais coupable à un point inimaginable. Idées noires. J'évacue ma tristesse à travers ma passion : le dessin. A ce point de ma vie, j'ai 13 ans et demi, je suis en 4°, la seule personne qui comptait vraiment pour moi, et qui habite à 300 km de chez moi, je suis parvenu à la faire souffrir de la manière la plus atroce qui existe. Un voyage scolaire à Paris (j'habite à Toulouse) tombe à point nommé pour nommé pour que je ne puisse pas en profiter. Mes seuls amis dans mon collège sont des stéréotypes d'ados intéressés que par le cul, les jeux vidéos et la glande. Ils me désespèrent. Dans ma tête, le voyage serait une longue descente aux enfers. Sauf que durant ce voyage j'ai rencontré diverses personnes : une hypocrite en puissance, un connard qui m'harcèlera durant 3 mois et ma future petite amie. En gros, ce voyage sera le mélange entre la rencontre avec un fille dépressive dont je tombe amoureux, et la découverte de gens apparemment sympathiques, le tout mâtiné de désespoir coupable. J'accélère dans le temps, les vacances passent je rentre en 3°, je suis actuellement meilleur ami avec ladite fille dans laquelle je me retrouve étrangement. Bonne nouvelle : je suis dans un collège rempli de chastes personnes. Pour être plus explicite, une vingtaine voire une trentaine de personnes (sans exagérations) commencent à nous harceler pour qu'on sorte ensemble. Ok. Passe encore. 1 mois plus tard, on est en couple (le harcèlement n'a en réalité fait que retarder les choses) et là par contre l'enfer dantesque commencent. Ledit mec de Paris m'harcèle longtemps, pour des raisons encore floues... A chaque couloir je subis diverses insultes, bousculades, rien de bien méchant... Sauf qu'à un moment (3 mois) je pète un câble et songe à me suicider ou le tuer pour lui faire comprendre à quel point il m'a fait souffrir. Ma copine, toujours là pour moi, me retire tout de même cette idée de la tête. Et c'est maintenant que commencent les problèmes. Ma petite amie a des idées suicidaires, s'automutilait (j'ai réussi à la faire s'arrêter dieu merci) et a une famille, ou plutôt une mère assez... particulière... Pour faire simple, sa mère la hait, la traite comme une esclave, et ma copine ne pense qu'à fuguer, se suicider, la tuer, ou d'autres bêtises. Habituellement je parviens à l'aider à décompresser, la consoler, la calmer (elle est très impulsive), mais là ça fait 3 semaines que l'on ne s'est pas vus (pour diverses raisons) et bien que l'on discute par textos, elle semble décidée à fuguer je ne sais où, ou bien recommencer à se taillader les poignets au couteau, ou encore faire souffrir sa mère d'une manière quelconque,... Aidez moi je vous en supplie, je ne sais plus quoi faire et je suis mort de peur à l'idée qu'elle foute sa vie en l'air... Merci d'avance.

Un ado qui ne contrôle plus rien dans sa vie

PS : désolé pour les multiples et variées fautes d'orthographes, pour le texte trop long qui pourrait être résumé en quelques lignes seulement, pleins de passages inutiles sur ma vie, pour les incohérence qu'il y a dedans, mais il fallait que ça sorte...